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Rapport Technique
Impact de Man-Fai-Tai sur le
Parc National de Conkouati-Douli (PNCD), et
Proposition de sa sortie
Préparé par
Dr. H. Vanleeuwe
Directrice Projet WCS PNCD
G. Bonassidi
Conservateur PNCD
Décembre 2004
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Résumé exécutif
Quand le Réserve de Faune de Conkouati crée en 1980 changea statut en Parc National de Conkouati-
Douli (PNCD) en 1999, les exploitants forestiers déjà dans le Parc ont été permit de rester jusqu'à la fin de
leur contrat (non renouvelable voir Décret N99-136bis ; ANNEXE I).
La présence humaine dans les différentes zones du PNCD sont indicatif de l’intensité d’utilisation des
ressources naturelles dans ses zones, tendit que la présence des espèces clés comme les éléphants et les
gorilles sont indicatifs des zones moins perturbées (ou affectées par la grande chasse). Surtout les
éléphants, mais aussi les grands singes, sont des espèces clés parce qu’ils jouent un rôle primordial dans la
structuration des environnements, entre autre via la distribution des graines et en broutant sur les végétaux
coriaces qui font pousser des gétaux jeune et verte, nourriture de nombreuses autres mammifères. Les
changements des taux de populations d’animaux clés affect ainsi l’homme via une diminution d’animaux
couramment consommé par l’homme et une diminution d’accroissement de plantes comestible et
exploitable.
Il est clair que les exploitations forestières dans des aires protégés, créant des routes qui donnent accès,
facilitent grandement la chasse ainsi que l’évacuation de viande (Boudjan et al., 2003; Tutin et al., 2001 ;
N’sosso & Ongagna, 1999). Des recensements d’éléphants, gorilles, et activités humains menés en 2000,
2003, et 2004, sur des routes de reconnaissance ou «recces» et sur des lignes droites ou «transects», a
permise de faire une évaluation des menaces clés et de l’impact de Man-Fai-Tai (MFT) dans le PNCD.
Dans la zone de «Cofibois», une exploitation forestière d’environ 500km2 qui vient de compléter leur
contrat en Octobre 2004, aucun signe d’éléphant ni de gorilles n’a été rencontré sur 50km de recce-
transects en fin 2004. Dans les zones «Temporairement Protégé» qui représentent 300km2 de champs
forestiers abandonnée depuis au moins 5 ans, aucune signe de gorille et seulement 1 trace d’éléphant a été
rencontrée sur 30km de recce-transects. Aussi les signes humains dans les zones Temporairement Protégé
été réduits, indiquant que les ressources utilisables y sont rares. Fin 2004, MFT et la dernière exploitation
forestière à retenir un titre de couper dans le PNCD. MFT couvre une superficie de 91.6km2 (Carte 1). En
MFT, le taux de rencontre de crottes d’éléphants et nids de gorilles diminue, et le taux de signes humains
s’accumule, entre 2000, 2003 et 2004 (Table 1). MFT en comparaison avec d’autres zones du PNCD,
contient une présence d’éléphants important, ainsi que la majorité de gorilles en 2004. Néanmoins, les
éléphants sont typiquement plus nombreux dans les zones d’activités humaines réduites, une corrélation
négative qui devient plus prononcée en 2004 qu’en 2003 (Carte 2 et 3), se qui indique une augmentation
de pression de chasse.
La division des deux zones Intégralement Protégé du PNCD par MFT au milieu (Carte 1) entraîne des
conséquences qui affecte des lieux et ses dépendants bien au delà des limites de MFT. Les grumiers qui
transportent le bois entre MFT et Pointe Noire offrent des occasions de transport de viande de brousse.
Les accès crée par MFT sont aussi utilisé par des orpailleurs qui se sont installé dans les nombreuses
camps le long du rivière Ngongo a la limite nord du MFT (photos : Carte 1), et par des chasseurs qui vient
hors de la région et qui se sont installé au camp Faucon a la limite sud du MFT (photos : Carte 1). MFT
emploi aussi des chasseurs pour ravitailler les équipes sur le terrain pendant les prospections. Les
chasseurs chassent en grande excès, et profitent du transport MFT pour ravitailler les marches de Pointe
Noire a chaque sortie hebdomadaire. Finalement, MFT eux même ont eu une amende de 11million CFA -
non payé d’ailleurs – pour exploitation illégale dans les zones Intégralement Protégé qui les alentour.
La zone de MFT est importante pour les éléphants et les gorilles, et pour l’objectif du PNCD de aboutir à
un futur d’utilisation durable de ses ressources. Il est essentiel de sortir MFT pour pouvoir former une
zone Intégralement Protégé continu et rendre la gestion du PNCD possible.
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Carte 1 : Les zones du PCND depuis 1999, et routes de recensements en 2000, 2003 et 2004
Le WCS et CARPE assurent des investissements annuels importants pour aider le Ministère des Eaux et
Forets à assembler les données nécessaires et à appuyer le contrôle des aires protégées au Congo contre
des abus des ressources naturelles de toute sortes. Vu l’agreement d’exploration du pétrolier ZETAH dans
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le PNCD malgré le Décret N99-136bis (voir ANNEXE I), le WCS et CARPE demande au gouvernement
de sortir MFT du PNCD afin que la zone Intégralement Protégé devienne une zone continu et gérable.
Des études approfondie mené par le WCS/ PNCD ensemble avec une concentration d’énergie du MEFE/
PNCD a contrôler les grumiers de MFT, ne pourront que démontré se qu’on sait déjà, notamment: que le
nombre d’arbres a diamètre exploitable dans la zone MFT sont devenu rare, que les grumiers et véhicules
utilisé par MFT jouent un rôle important dans le trafic commerciale de viande de brousse sur Pointe Noire,
et que MFT ne payera pas les amendes.
HISTOIRE DU PNCD
Le Parc National de Conkouati comprend des populations d’ethnie «Vili» et «Loumbou». Les Vili, un
peuple de savanes côtières, se sont installé dans la zone de Conkouati le long de la cote au 11me siècle.
Les Loumbou qui sont un peuple des forets Mayombe se sont installe dans le Nord-est de Conkouati plus
récemment, dans le 20me siècle. Sous la colonisation Française, plusieurs villages ont été forcés de se
déplacer pour s’installer le long des routes Nationales. Apres indépendance, certains villages sont
retourné dans leurs anciens location comme Cotovindou et Vandji, mais la guerre civile et la fermeture de
certains routes d’accès au départs des exploitations forestières successive comme SFN, COFORGA,
SNEB, SOFIC, ECIK, COMETRAB, et COFIBOIS, ont influencé une dépopulation et mouvement de
certain villages, (Gami & Ngoma, 1998; Hecketsweiler & Mokoko, 1991).
En 1999, la Réserve de Faune de Conkouati changea statut de protection en Parc National de Conkouati-
Douli ou PNCD. Malgré qu’une Parc National signifie une zone intégralement protégé au niveau
Internationale (UNESCO) le Parc National de Conkouati-Douli ne réponds pas a se statut a cause de sa
zonage. Par ailleurs, le Plan d’Aménagement de 1999 décrit un zonage qui n’est pas défini dans le Décret
99-136bis qui créa le Parc en 1999. Dans le Plan d'Aménagement, le PNCD contient 10 zones
spatialement discontinue, chacun appartenant a 1 de 4 statuts de protection différant, notamment:
Intégralement Protégé (IP); Temporairement Protégé (TP); Utilisation Multiple (UM); ou,
Ecodevelopement (ED).
Seul les lois qui définissent les droits d’utilisation et accès des zones IP sont claires car ils excluent toute
utilisation des ressources naturelles. Les législations et règlements qui définissent les autres zones sont par
contre très vagues. Le Décret N99-136bis impose via Articles 2 et 3 une liste de défenses, - pauvrement
définie et libre a interprétation -, d’utilisation abusif des ressources naturelles. Les zones ED ne se
distinguent des zones hors Parc que par l’interdiction d’exploitation commerciale des ressources, car
Article 4 du Décret dit que les zones ED peuvent faire une exception aux Articles 2 et 3, - sans indice de
se que ses exceptions peuvent ou non représenté. Ainsi, les gestionnaires du Parc ne peuvent qu’être des
témoins silencieux des activités non-durable qui détruisent les zones ED, comme la destruction des
mangroves, l’implantation anarchique des camps de che et de chasse, ainsi que des maison de vacances
expatriées, et le couper et brûler des forets ripicole en savane pour planter du manioc sans réglementations
sur la superficie brûlé. En absence de projets de reboisement, ses pratiqué portent de l’érosion grave, -
fertilisent le sol, affectent les réseaux hydraulique, et encouragent aussi des conflit avec les éléphants qui
suivent ses forets ripicole pour se déplacé dans les zones savanicole trop exposé.
Malgré que le Décret mentionne les zones d’exploitation commerciale, les termes UM et TP n’existe pas
dans le Décret. Dans le Plan d’Aménagement, les zones TP représente des exploitations forestières
abandonnées et les zones UM représente des champs d’exploitations forestières actives. Les protocoles
d’accords entre le Parc et les exploitations, prévu dans le Plan d’Aménagement, n’ont jamais été décrits ou
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discuté. Finalement, les seuls 2 zones IP au statut de protection Internationale des Parcs Nationaux, sont
spatialement divisé par l’exploitation forestière MFT, se qui rendent sa protection totale avec les moyens
disponible, impossible.
En résumé, toutes les zones au PNCD connaissent des différentes gradations d’exploitation aux effets
destructives, et toute les zones connaissent aussi des différentes gradations d’importance pour les
populations humaines et les populations d’animaux clés. La dysfonction du zonage PNCD pose une
pression acute pour sa conservation et protection. Le WCS et Carpe ont ainsi agrée avec le Gouvernement
du Congo en 2003 de re-évaluer le zonage. Dans se cadre, des données de recensements menés en 2000,
2003 et fin 2004 ont été analysés et l’impact de MFT sur le PNCD a été exploré.
METHODES en bref
Suivant les méthodes de recensements des grands mammifères dans des milieux forestières standardisé
(i.e. Barnes et al., 1989 ; Vanleeuwe, 2004), des routes de reconnaissance ou « recces » et des transects
(des lignes parfaitement droite) on été marché le long laquelle des indices de grands mammifères et des
activités humains ont été noter. Les taux de rencontre de signes sont exprimés en taux de rencontre par
km comme suite :
Nombre de crottes par km pour les éléphants
Nombre de nids par km pour les gorilles
Nombre de coupes et pistes par km pour les humains
Les recensements on été conduit sur 40km de recces en 2000 (Maisels & Ononanga, 2000), sur 183km de
recces en 2003 dans la zone de MFT (Bitsindo, 2003), et sur 250km de recce-transects en 2004 dans toutes
les zones du PNCD (WCS, 2004). Pour donner une idée au lecteur de se que les taux de rencontre de
crottes d’éléphants représente en densité d’éléphants par km2, le taux de rencontre de crottes sur les
transects de 2004 ont été converti en éléphants/km2 ou « E » utilisant la formule E = Y*(r/D). Le
programme DISTANCE4.0 a été utilisé pour calculer la densité de crottes par km2 ou « Y ». La vitesse
de décomposition de crottes par jour ou « r » de 0.009 a été utilisé, et le valeur de déposition de crottes par
jour ou « D » de 17 comme obtenu des études menés dans des forets similaires. Un GPS a été utilisé pour
identifier les zones recensées afin de pouvoir créer des cartes de distribution, utilisant les systèmes SIG
ArcView3.2 et IDRISI32.
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