1 Rapport Technique Impact de Man-Fai-Tai sur le Parc National de Conkouati-Douli (PNCD), et Proposition de sa sortie Préparé par Dr. H. Vanleeuwe Directrice Projet WCS PNCD G. Bonassidi Conservateur PNCD Décembre 2004 2 Résumé exécutif Quand le Réserve de Faune de Conkouati crée en 1980 changea statut en Parc National de ConkouatiDouli (PNCD) en 1999, les exploitants forestiers déjà dans le Parc ont été permit de rester jusqu'à la fin de leur contrat (non renouvelable – voir Décret N99-136bis ; ANNEXE I). La présence humaine dans les différentes zones du PNCD sont indicatif de l’intensité d’utilisation des ressources naturelles dans ses zones, tendit que la présence des espèces clés comme les éléphants et les gorilles sont indicatifs des zones moins perturbées (ou affectées par la grande chasse). Surtout les éléphants, mais aussi les grands singes, sont des espèces clés parce qu’ils jouent un rôle primordial dans la structuration des environnements, entre autre via la distribution des graines et en broutant sur les végétaux coriaces qui font pousser des végétaux jeune et verte, nourriture de nombreuses autres mammifères. Les changements des taux de populations d’animaux clés affect ainsi l’homme via une diminution d’animaux couramment consommé par l’homme et une diminution d’accroissement de plantes comestible et exploitable. Il est clair que les exploitations forestières dans des aires protégés, créant des routes qui donnent accès, facilitent grandement la chasse ainsi que l’évacuation de viande (Boudjan et al., 2003; Tutin et al., 2001 ; N’sosso & Ongagna, 1999). Des recensements d’éléphants, gorilles, et activités humains menés en 2000, 2003, et 2004, sur des routes de reconnaissance ou «recces» et sur des lignes droites ou «transects», a permise de faire une évaluation des menaces clés et de l’impact de Man-Fai-Tai (MFT) dans le PNCD. Dans la zone de «Cofibois», une exploitation forestière d’environ 500km2 qui vient de compléter leur contrat en Octobre 2004, aucun signe d’éléphant ni de gorilles n’a été rencontré sur 50km de reccetransects en fin 2004. Dans les zones «Temporairement Protégé» qui représentent 300km 2 de champs forestiers abandonnée depuis au moins 5 ans, aucune signe de gorille et seulement 1 trace d’éléphant a été rencontrée sur 30km de recce-transects. Aussi les signes humains dans les zones Temporairement Protégé été réduits, indiquant que les ressources utilisables y sont rares. Fin 2004, MFT et la dernière exploitation forestière à retenir un titre de couper dans le PNCD. MFT couvre une superficie de 91.6km2 (Carte 1). En MFT, le taux de rencontre de crottes d’éléphants et nids de gorilles diminue, et le taux de signes humains s’accumule, entre 2000, 2003 et 2004 (Table 1). MFT en comparaison avec d’autres zones du PNCD, contient une présence d’éléphants important, ainsi que la majorité de gorilles en 2004. Néanmoins, les éléphants sont typiquement plus nombreux dans les zones d’activités humaines réduites, une corrélation négative qui devient plus prononcée en 2004 qu’en 2003 (Carte 2 et 3), se qui indique une augmentation de pression de chasse. La division des deux zones Intégralement Protégé du PNCD par MFT au milieu (Carte 1) entraîne des conséquences qui affecte des lieux et ses dépendants bien au delà des limites de MFT. Les grumiers qui transportent le bois entre MFT et Pointe Noire offrent des occasions de transport de viande de brousse. Les accès crée par MFT sont aussi utilisé par des orpailleurs qui se sont installé dans les nombreuses camps le long du rivière Ngongo a la limite nord du MFT (photos : Carte 1), et par des chasseurs qui vient hors de la région et qui se sont installé au camp Faucon a la limite sud du MFT (photos : Carte 1). MFT emploi aussi des chasseurs pour ravitailler les équipes sur le terrain pendant les prospections. Les chasseurs chassent en grande excès, et profitent du transport MFT pour ravitailler les marches de Pointe Noire a chaque sortie hebdomadaire. Finalement, MFT eux même ont eu une amende de 11million CFA non payé d’ailleurs – pour exploitation illégale dans les zones Intégralement Protégé qui les alentour. La zone de MFT est importante pour les éléphants et les gorilles, et pour l’objectif du PNCD de aboutir à un futur d’utilisation durable de ses ressources. Il est essentiel de sortir MFT pour pouvoir former une zone Intégralement Protégé continu et rendre la gestion du PNCD possible. 3 Carte 1 : Les zones du PCND depuis 1999, et routes de recensements en 2000, 2003 et 2004 Le WCS et CARPE assurent des investissements annuels importants pour aider le Ministère des Eaux et Forets à assembler les données nécessaires et à appuyer le contrôle des aires protégées au Congo contre des abus des ressources naturelles de toute sortes. Vu l’agreement d’exploration du pétrolier ZETAH dans 4 le PNCD malgré le Décret N99-136bis (voir ANNEXE I), le WCS et CARPE demande au gouvernement de sortir MFT du PNCD afin que la zone Intégralement Protégé devienne une zone continu et gérable. Des études approfondie mené par le WCS/ PNCD ensemble avec une concentration d’énergie du MEFE/ PNCD a contrôler les grumiers de MFT, ne pourront que démontré se qu’on sait déjà, notamment: que le nombre d’arbres a diamètre exploitable dans la zone MFT sont devenu rare, que les grumiers et véhicules utilisé par MFT jouent un rôle important dans le trafic commerciale de viande de brousse sur Pointe Noire, et que MFT ne payera pas les amendes. HISTOIRE DU PNCD Le Parc National de Conkouati comprend des populations d’ethnie «Vili» et «Loumbou». Les Vili, un peuple de savanes côtières, se sont installé dans la zone de Conkouati le long de la cote au 11ième siècle. Les Loumbou qui sont un peuple des forets Mayombe se sont installe dans le Nord-est de Conkouati plus récemment, dans le 20ième siècle. Sous la colonisation Française, plusieurs villages ont été forcés de se déplacer pour s’installer le long des routes Nationales. Apres indépendance, certains villages sont retourné dans leurs anciens location comme Cotovindou et Vandji, mais la guerre civile et la fermeture de certains routes d’accès au départs des exploitations forestières successive comme SFN, COFORGA, SNEB, SOFIC, ECIK, COMETRAB, et COFIBOIS, ont influencé une dépopulation et mouvement de certain villages, (Gami & Ngoma, 1998; Hecketsweiler & Mokoko, 1991). En 1999, la Réserve de Faune de Conkouati changea statut de protection en Parc National de ConkouatiDouli ou PNCD. Malgré qu’une Parc National signifie une zone intégralement protégé au niveau Internationale (UNESCO) le Parc National de Conkouati-Douli ne réponds pas a se statut a cause de sa zonage. Par ailleurs, le Plan d’Aménagement de 1999 décrit un zonage qui n’est pas défini dans le Décret 99-136bis qui créa le Parc en 1999. Dans le Plan d'Aménagement, le PNCD contient 10 zones spatialement discontinue, chacun appartenant a 1 de 4 statuts de protection différant, notamment: Intégralement Protégé (IP); Temporairement Protégé (TP); Utilisation Multiple (UM); ou, Ecodevelopement (ED). Seul les lois qui définissent les droits d’utilisation et accès des zones IP sont claires car ils excluent toute utilisation des ressources naturelles. Les législations et règlements qui définissent les autres zones sont par contre très vagues. Le Décret N99-136bis impose via Articles 2 et 3 une liste de défenses, - pauvrement définie et libre a interprétation -, d’utilisation abusif des ressources naturelles. Les zones ED ne se distinguent des zones hors Parc que par l’interdiction d’exploitation commerciale des ressources, car Article 4 du Décret dit que les zones ED peuvent faire une exception aux Articles 2 et 3, - sans indice de se que ses exceptions peuvent ou non représenté. Ainsi, les gestionnaires du Parc ne peuvent qu’être des témoins silencieux des activités non-durable qui détruisent les zones ED, comme la destruction des mangroves, l’implantation anarchique des camps de pêche et de chasse, ainsi que des maison de vacances expatriées, et le couper et brûler des forets ripicole en savane pour planter du manioc sans réglementations sur la superficie brûlé. En absence de projets de reboisement, ses pratiqué portent de l’érosion grave, défertilisent le sol, affectent les réseaux hydraulique, et encouragent aussi des conflit avec les éléphants qui suivent ses forets ripicole pour se déplacé dans les zones savanicole trop exposé. Malgré que le Décret mentionne les zones d’exploitation commerciale, les termes UM et TP n’existe pas dans le Décret. Dans le Plan d’Aménagement, les zones TP représente des exploitations forestières abandonnées et les zones UM représente des champs d’exploitations forestières actives. Les protocoles d’accords entre le Parc et les exploitations, prévu dans le Plan d’Aménagement, n’ont jamais été décrits ou 5 discuté. Finalement, les seuls 2 zones IP au statut de protection Internationale des Parcs Nationaux, sont spatialement divisé par l’exploitation forestière MFT, se qui rendent sa protection totale avec les moyens disponible, impossible. En résumé, toutes les zones au PNCD connaissent des différentes gradations d’exploitation aux effets destructives, et toute les zones connaissent aussi des différentes gradations d’importance pour les populations humaines et les populations d’animaux clés. La dysfonction du zonage PNCD pose une pression acute pour sa conservation et protection. Le WCS et Carpe ont ainsi agrée avec le Gouvernement du Congo en 2003 de re-évaluer le zonage. Dans se cadre, des données de recensements menés en 2000, 2003 et fin 2004 ont été analysés et l’impact de MFT sur le PNCD a été exploré. METHODES en bref Suivant les méthodes de recensements des grands mammifères dans des milieux forestières standardisé (i.e. Barnes et al., 1989 ; Vanleeuwe, 2004), des routes de reconnaissance ou « recces » et des transects (des lignes parfaitement droite) on été marché le long laquelle des indices de grands mammifères et des activités humains ont été noter. Les taux de rencontre de signes sont exprimés en taux de rencontre par km comme suite : Nombre de crottes par km pour les éléphants Nombre de nids par km pour les gorilles Nombre de coupes et pistes par km pour les humains Les recensements on été conduit sur 40km de recces en 2000 (Maisels & Ononanga, 2000), sur 183km de recces en 2003 dans la zone de MFT (Bitsindo, 2003), et sur 250km de recce-transects en 2004 dans toutes les zones du PNCD (WCS, 2004). Pour donner une idée au lecteur de se que les taux de rencontre de crottes d’éléphants représente en densité d’éléphants par km2, le taux de rencontre de crottes sur les transects de 2004 ont été converti en éléphants/km2 ou « E » utilisant la formule E = Y*(r/D). Le programme DISTANCE4.0 a été utilisé pour calculer la densité de crottes par km2 ou « Y ». La vitesse de décomposition de crottes par jour ou « r » de 0.009 a été utilisé, et le valeur de déposition de crottes par jour ou « D » de 17 comme obtenu des études menés dans des forets similaires. Un GPS a été utilisé pour identifier les zones recensées afin de pouvoir créer des cartes de distribution, utilisant les systèmes SIG ArcView3.2 et IDRISI32. 6 RESULTATS et DISCUSSION Taux de rencontre de signes d’éléphants, de gorilles, et humains dans les zones de PNCD Table 1 montre la présence des grands mammifères et des humains dans: 1) un chantier d’exploitation forestière, COFIBOIS, qui vient de quitter le Parc ; 2) des zones de Temporairement Protégé (TP) ou les ex-chantiers d’exploitation forestière ; 3) des zones de Intégralement Protégé (IP) 4) un chantier d’exploitation forestière actif au milieu du Parc, notamment MFT; Table 1 : Taux de rencontre de signes de grands mammifères clés et des humains Signes COFIBOIS TP IP MFT (Type de signes) 2004 2004 2004 2000 Eléphant (Crotte) 0.4 0.4 2.6 3.1 Gorille (Nid) 0.0 0.0 0.2 0.0 Humain (Coupe, piste) 5.5 1.9 4.3 2.9 Sources : Après Maisels & Onononga, 2000; Bitsindou, 2003 ; WCS, 2004 MFT 2003 2.5 0.1 4.4 MFT 2004 2.3 0.8 6.2 L’effet de COFIBOIS est claire, notamment une zone stérile sans animaux (zéro signes éléphants et gorilles) et une accumulation de signes humains (5.5/km) qui font preuve du cause. Dans les zones TP ou « ex-chantiers forestière » les signes éléphants demeurent très rare (0.4/km) et les gorille restent absent 5 ans après leur statut de Protection Temporaire qui aurai du aider ses habitats a se restaurer. Même la fréquentation humaine y est devenue faible, indiquant que même les hommes n’y trouvent plus grandes choses à utiliser. Dans les zones IP on a trouvé le taux de crottes éléphants par km le plus élevé mais aussi le taux des signes humain est très élevé. Cela s’explique surtout par la facilitation d’accès aux zones de Protection Intégrale par MFT qui se situe au milieu (Carte 1). En MFT on trouve une réduction de crottes éléphants entre 2000, 2003 et 2004, mais le taux en 2004 reste néanmoins important visavis les autres zones du PCND. Notons que 2.3 crottes/ km représente environs 0.5 éléphants/ km2 et que pour l’ensemble des zones terrestre du PCND, la densité est 0.18 éléphants par km (%CV 21) ou 503 (± 106) éléphants pour toute le Parc. Les taux de signes humains s’accumulent en MFT d’un taux de 2.9/km en 2000, 4.4/km en 2003, et 6.2/km en 2004. Surtout l’accumulation entre 2003 et 2004 est très importante. On remarque qu’en 2003, l’endroit le moins fréquenté par l’homme est la partie ouest de MFT autour de la rivière Ngongo, notamment la zone le plus hautement fréquenté par les éléphants (Carte 2). En 2004, la présence humaine est très haute dans MFT à la jonction de la route Nkola-Cotovindou et la rivière Noumbi au niveau de Tandou Bengo (see Carte 1). Cela est aussi la zone ou les seuls nids de gorilles ont été rencontrés pendant le recensement de 2004 (Carte 3). Pour la distribution des éléphants en 2003, on a trouvé que la densité est haute autour de la rivière Ngongo qui aborde MFT du sud-est au nordouest, la ou la densité des signes humains est le plus faible (Carte 2). Les signes de gorilles sont rare comparé par les signes d’humains et éléphants, et ils se trouvent surtout lelong de la rivière Noumbi qui représente la limite du MFT du coté sud-est (Carte 2). 7 Carte 2 : La distribution des gorilles, éléphants, et humains en MFT en 2003 8 Carte 3 : La distribution des gorilles, éléphants, et humains dans le PNCD en 2004 9 CONCLUSION Le zonage actuel avec ses règlements d’accès et d’utilisation mal défini, empêche le contrôle efficace, rende la gestion très difficile, et crée plein de fenêtres potentielles d’abus des ressources naturelles. Entre toute les zones, la zone de l’exploitation forestière Man-Fai-Tai (MFT) furent la zone la plus problématique entre toute zones. Situé au milieu des seul deux aires intégralement protégé du PNCD, elle rends la protection sur ses derniers ingérable. Les animaux ne reconnaissent pas les barrières anthropomorphe de MFT qui constituent des rivières, et ils les passent constamment pour se retrouver dans MFT ou la risque d’entre tuer est très élevée. La solution se trouve dans la simplification du zonage suivants des exemples de succès au monde entier, notamment en créant un centre spatialement continu avec statut « Parc National » se qui indique « intégralement protégé », entouré par une zone tampon dans laquelle l’utilisation durable des ressources naturelle est bien défini, réglementé et contrôlé, comme une « Réserve Communautaire ». Le WCS Congo et le Gouvernement avaient agrée de re-évaluer le zonage, mais actuellement, Man-Fai-Tai empêche une re-zonage réaliste. Bien que la forêt du Parc National de Conkouati-Douli abrite une grande diversité des animaux, la zone Man-Fai-Tai risque dans une moindre mesure après la récolte du bois, d’entraîner la quasi inexistence de la plus part des grands mammifères. MFT emploi des chasseurs pour ravitailler les équipes sur le terrain pendant les prospections, et ceux-ci chassent en grande excès, profitent du transport de MFT pour ravitailler les marchées de Pointe Noire a chaque sortie hebdomadaire. D’autre chasseurs commerciale ainsi que des centaines d’orpailleurs profitent du transport et infrastructure de MFT. La plus parts des salariées sont non-Congolais. Les contractants et leur famille élargie qui vivent dans les campements dans la concession et sur les périphéries, participent dans le trafic et augmentent la demande locale en viande de brousse. Des études approfondie et une concentration d’énergie du PNCD a contrôler toute les grumiers de MFT, ne pourront que démontré se qu’on savent déjà : que le nombre d’arbres a diamètre exploitable sont devenu rare, que les véhicules et grumiers de MFT jouent un rôle important dans le trafic de viande de brousse, et que MFT ne payera pas les amendes. Ainsi, le WCS et Carpe /PNCD demande au gouvernement de sortir MFT immédiatement du PNCD afin que la zone Intégralement Protégé devient une zone continu et gérable, un vrais « Parc ». 10 REFERENCES Barnes R., Alers M., & Blom A., 1989. The poor man's guide to counting elephants in forests. Wildlife Conservation Society. New York. Bitsindou A., 2003. Distribution et abondance relatives des grands mammifères, et les impacts humains dans le chantier forestier Man-Fai-Tai (Poumbou), du Parc National de Conkouati-Douli. WCS Conkouati-Douli. Boudjan P., Maisels F., & Blake S., 2003. Large mammal distribution in Northern Congo in relation to human activities before logging. In: Society for Conservation Biology, Duluth, Minnesota. Emmanuel-Adouki, D.E. 2004. Code de L’environnement I. Association des Femmes Juristes du Congo, USAID, CARPE. 392pp. Gami N., & Ngoma F., 1998. Etude Ethnozoologique dans et autour de la reserve de faune de Conkouati – CONGO (Villages : Ntié-Tié et Cotovindou). Rapport Final. UICN – PROGECAP/GEF - CONGO Hecketsweiler P., & Mokoko I.J., 1991. La Réserve de Conkouati: Congo. Le secteur sud-est. UICN Programme de Conservation des Forets. Maisels F., & Onononga J.R., 2000. Conkouati-Douli National park: Conservation status, Jan/Feb 2000. Large mammals and human impact. WCS-Congo. N’sosso D, & Ongagna O.V., 1999. Rapport de mission relatif à : La compagne de sensibilisation sur le classement et le changement de statut de la réserve de faune de Conkouati ; La Situation de braconnage dans le chantier d’exploitation forestière Man-FaiTai ; La situation du Triangle de Chimpanzés de HELP Congo. Tutin C.E.G., Porteous I.S., Wilkie D., & Nasi N., 2001. Comment minimiser l’impact de l’exploitation forestier sur la faune dans le bassin du Congo? Les dossiers de L’ADIE série forêt no 1 Publié par L’ ADIE, Libreville, Gabon. Vanleeuwe H., 2004. Counting elephants in mountain forests: some sources of error. African Journal of Ecology (In Press.) WCS 2004. Résultats du recensement transects sur la présence des grands mammifères et des signes d’activités humains, sur toutes l’étendu du Parc National de Conkouati-Douli en Octobre 2004. WCS Conkouati-Douli. 11 ANNEXE I : Lois et Décrets Applicable au sujet MFT dans le PNCD La Loi N 003/91 du 23 Avril 1991 sur la Protection de l’environnement - Article 19_ «Il est interdit en vertu de l’article 18 : o l’abattage, la chasse et la capture de la faune sauvage protégée, ainsi que la destruction de son habitat ; o La destruction, la mutilation, l’arrachage, l’incinération de la flore protégée ; o L’exportation des espèces protégées» - Article 20_ «Les Ministres chargés respectivement de l’Environnement et de l’Economie Forestière peuvent autoriser pour des fins scientifiques ou administratives, des dérogations aux dispositions de l’article dix-neuf (19)». Le Décret N99-149 du 23 Août 1999 portant organisation et fonctionnement du fonds pour la protection de l’environnement. CHAPITRE IV, Titre I des attributions - Article premier_ «La direction générale de l’environnement est l’organe technique qui assiste le ministre dans l’exercice de ses attributions dans le domaine de l’environnement. Elle est chargée, entre autre de : o entretenir la coopération avec les organismes nationaux et internationaux en matière d’environnement ; o veiller à une bonne application de la politique nationale en matière d’environnement ; o veiller à la protection du patrimoine national naturel, culturel, historique et étudier les mesures susceptibles d’assurer l’équilibre des écosystèmes ; …. ». CHAPITRE IV, de la Direction de la conservation des écosystèmes naturels - Article7_ «La direction de la conservation des écosystèmes naturels est dirigée et animée par un directeur. Elle est chargée, entre autre de : o identifier les sites et les écosystèmes d’importance scientifique, touristique, économique ou culturelle et d’étudier les dispositions nécessaire à leur sauvetage ; o assurer la concertation avec les différentes structures nationales et internationales impliquées dans la politique de conservation de la nature et des ressources naturelles ; o préparer les dossiers relatifs aux classements des sites naturels ; o évaluer les coûts de dégradation des écosystèmes naturels». Décret N 99-136bis du 14 Août 1999 12 Le Décret interdisent l’attribution et le renouvellement des titres d’exploitation forestière, agricole et minière à Conkouati comme défini ci-dessous: - Article 5_ «Il sera respecté une zone tampon de cinq kilomètres dans les limites Est et Sud du Parc National a l’intérieur laquelle aucune attribution de permis d’exploration ou d’exploitation minière, pétrolière, forestière ou agricole ne sera accordé et/ou effectué» ; - Article 6 _ «Aucune autorisation d’exploration et d’exploitation minière, pétrolière, forestière ou agricole ne peut être attribuée dans le Parc National de Conkouati-Douli, sauf dans les zones d’éco-développement» ; - Article 9_ «Les permis d’exploration et d’exploitation minière, pétrolière, forestière ou agricole, accordés avant la publication du présent décret et dont les limites sont incluses ou traversées par celle du Parc National, demeurent valables jusqu'à l’expiration de leur validité. A cette date, ils retournent au domaine et sont réaffectés au Parc National. Aucun renouvellement ou aucune attribution de nouveaux permis d’exploration ou d’exploitation, de quelque nature que se soit, ne peut être effectué à l’intérieur des limites du Parc National, sauf dans le cas prévu par l’article six (6) ci-dessus» ; - Article 10_ «Les titulaires des permis d’exploration ou d’exploitation minière, pétrolière, forestière ou agricole en cours de validité et dont les limites sont situées à l’intérieur ou contiguës a celles du Parc National signent un protocole d’accord portant sur une coopération multiforme avec l’autorité de gestion de l’aire protégée. Ce protocole est préalablement discuté avec les communautés locales avant sa signature par les autorités compétentes» ; - Article 13_ «L’exercice des activités d’exploration et d’exploitation dans le Parc National et subordonné à la réalisation préalable : o D’une inventaire et/ou d’une recensement de la ressource concernée exécuté par une administration compétente en la matière ; o D’une étude d’impact environnemental menée par un consultant ou par un bureau d’études indépendant». 13 MINISTERE DE L’ECONOMIE FORESTIERE ET DE L’ ENVIRONNEMENT REPUBLIQUE DU CONGO Unité-Travail-Progrès Wildlife Conservation Society (WCS) Projet Parc National de Conkouati-Douli (PNCD) c/o Bureau WCS - Congo B.P. 14537, Brazzaville Tél./Fax : 242/81-03-46 Base du Projet Conkouati Département du Kouilou, Congo Nº 184 / MEFE / DGEF / DPNCD Conkouati, le 14 Novembre 2004 La Directrice du Projet WCS / Parc National de Conkouati - Douli Le Conservateur, Chef de Site du Parc National de Conkouati - Douli Conkouati Monsieur le Directeur Départemental de la Pêche et des Ressources Halieutiques du Kouilou Pointe Noire Objet : Demande d’organisation d’une séance de travail avec les armateurs de pêche Monsieur le Directeur, Depuis le 03 Octobre 2004 pour protéger les tortues marines et leurs nids pendant cette saison de ponte, des équipes sont déployées sur les plages et ceci pour une durée de 7 mois. Des patrouilles sont organisées chaque nuit le long des plages du parc. Elles servent aussi à un programme de recherche et de monitoring des tortues marines. Le baguage des femelles à la ponte, leur comptage et le suivi des nids fournissent des données essentielles sur le succès de la reproduction de ces espèces menacées sur le site. Si les pillages systématiques des nids des tortues marines et les graves menaces d’abattages des femelles qui sortent de la mer ont disparu des plages par la présence de ces équipes de recherche. De plus en plus de nombreux cas de mortalité en mer des tortues marines adultes en phase de reproduction sont enregistrés, à cause des chalutiers en provenance de Pointe Noire ou du Gabon pratiquant la pêche illégale dans le parc marin. Du 3 au 9 Octobre sur 10 Km de plage entre l’embouchure de Conkouati et le village Mvandji Neuf (9) tortues mortes avec les pattes et /ou les têtes coupées ont été trouvées par nos équipes, dont huit (8) tortues olivâtre (Lepidochelys olivacae) et une tortue luth (Dermochelys coriacae). Les bateaux trouvés par les pêcheurs locaux en flagrant délit de pêche dans le Parc depuis le 20/10/2004, sont les bateaux immatriculés P/N 221, P/N 422, P/N 174 (Cap Frehel), P/N 173 (Tymor Pointe-Noire, 14 Agimex), K79 (Sanaga I, Kribi), Andela Douala VIII, Andela Douala IV, Fada (Coréens), L 1088 (Amerger Libreville). Le site transfrontalier de Conkouati Douli à Mayumba au Gabon étant extrêmement précieux sur le plan mondial pour la conservation des tortues luth et des tortues olivâtres, des mesures répressives fortes doivent être prises à l’encontre de tous les bateaux qui voilent le Parc National de Conkouati Douli. C’est à cet effet que nous avons l’honneur de vous demander de bien vouloir convoquer une réunion à laquelle devra prendre part la Direction Départementale de la Pêche et des Ressources Halieutiques au Kouilou, la Direction du Parc National de Conkouati Douli et les armateurs de pêche le lundi 22Novembre 2004. Cette réunion que vous aurez l’honneur de présider aura pour objet de sensibiliser tous les responsables des chalutiers sur le respect de l’interdiction de pêche dans le Parc national et du comportement qui doit être le leur en cas de prise accidentel des espèces intégralement protégées en dehors du parc. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de notre franche collaboration, La Directrice du Projet WCS/ Parc National de Conkouati-Douli Le Conservateur et Chef du Site Parc National de Conkouati-Douli Dr. H. VANLEEUWE Mr. G. BONASSIDI 15 MINISTERE DE L’ECONOMIE FORESTIERE ET DE L’ ENVIRONNEMENT REPUBLIQUE DU CONGO Unité-Travail-Progrès Wildlife Conservation Society (WCS) Projet Parc National de Conkouati-Douli (PNCD) c/o Bureau WCS - Congo B.P. 14537, Brazzaville Tél./Fax : 242/81-03-46 Base du Projet Conkouati Département du Kouilou, Congo Ref : 070/WCS/MEFE Conkouati, le 10 Novembre 2004 La Directrice du Projet WCS / Parc National de Conkouati - Douli Le Conservateur du Parc National de Conkouati - Douli A Ministère de la Pêche Et Marine Marchande Objet: Massacre de tortues marines par des chalutiers dans le Parc National de Conkouati-Douli Les plages du Parc National de Conkouati-Douli sont entre les plus important pour les tortues marines de la cote Ouest de l’Afrique. Depuis 2001 des équipes du Parc surveillent les plages pendant la saison (qui commence fin Septembre) que les tortues marines viennent déposer leurs oeufs. Le 3 Octobre 2004, les équipes de recensement des tortues marines du Parc ont commencé leur travail de 7 mois. Entre le 3 et 9 Octobre, l’équipe qui veille sur la plage de Vandji, une section de 10km entre l’embouchure de la lagune Conkouati et le village de Vandji, neuf tortues marine avec les pattes et/ou têtes coupés ont été prélevé, dont 8 tortues Olivâtre (Lepidochelys olivacae) et 1 tortue Luth (Dermochelys coriacae) - voir photos. La habitants de Vandji mange les œufs et aussi la cher des tortues pour laquelle ils enlèvent le corps entiers de son carapace, et non que les nageoires et/ou la tête. Une enquête à découvrir les auteurs de se massacre s’arrête aux chalutiers qui fréquente illégalement la zone Marine du Parc depuis plusieurs mois. Les chalutiers, spéculé à être d’origine Asiatique, utilisent des méthodes de pêche très destructives portant des endommagements irréversibles aux ressources naturelles du Parc Marine. En absence d’une bateau de Mer au Parc pour patrouillé la zone Marine, les chalutiers ne se gênent pas a venir en plein journée, ni de couper les filets des pécheurs locale. Depuis que la saison de nidification des tortues a commencé, sans aucune doute, des centaines de tortues se sont déjà fait prendre et massacré dans leurs filets. 16 Avec l’aide des pécheurs locale, les auteurs de se massacre sont identifié comme « P/N 421 et P/N 422 », des chalutiers blanc-bleu-rouge. On se dirige ver vous pour nous aider a identifié les propriétaires de ses bateaux. On a commencé à récolter des preuves depuis le 20 Octobre et les autorités du Parc n’hésiteront pas de confisquer les bateaux concernant. On fait confiance que votre Institution Gouvernementale en charge de maintenir l’ordre dans les eaux Congolais, prendra au sérieuses une violations de ce genre, notamment le massacre des espèces protégé dans des aires protégé, afin que sa ne se reproduisent plus dans le futur. Les Chalutiers entrant la zone de Vandji illégalement entre 20 et 30 Octobre 2004 Date Heure Zone Bateau Déscription Dégats 20/10/2004 12 :00 Vandji P/N 421 bleu-blanc-rouge 23/10/2004 11 :00 Vandji P/N 421 bleu-blanc-rouge 23/10/2004 11 :00 Vandji P/N 422 bleu-blanc-rouge 4 filets (largeur totale 300m), 150 flotteurs, 125 plombs, 6 pierres ancré. Des cadavres de tortues en Octobre 2004 17 Written for Government document 18 Parc National de Conkouati-Douli, République du Congo Rapport Août 2005 Valeurs du Paysage Superficie: 5,050km² Partenaires: MEFE, WCS Biodiversité (N espèces) Plantes: 2500+ (Cusset, 1989) Mammifères:65 (Dowsett & Dowsett-Lemaire,1989) Oiseaux: 400+ (Hecketsweiler & Mokoko 1991) Indicateurs pour la Conservation Valeurs clef Tripler du personnel et formation continues Surveillance et lutte anti-braconnage continu Réduction important du braconnage dans la partie côtière du Parc. Augmentation d’observations directes des animaux dans le Parc. Lancement de recherches écologiques, halieutiques, socio-économique et d’éducation - sensibilisation. Amélioration de la compréhension du rôle du Parc par la communauté locale. Défis Réussir dans une collaboration bilatérale entre le Congo et le Gabon dans la surveillance, la protection et la recherche. Ramener le braconnage à zéro dans les zones de protection intégrales Faire respecter les zones au niveau marin et ramener le braconnage marin à zéro dans la zone de protection intégrale marine Faire adopter le Plan d’Aménagement réaménagé avec son nouveau zonage Introduire des droits d’entrée Construire des infrastructures touristiques et lancer l’écotourisme Espèces menaces Animales Eléphants de forêt Gorille des plaines Chimpanzés Chevrotin aquatique Mandrills Hippopotames Pangolin géant Léopard Lamantin Tortues Luths Tortues Olivâtre Ridley Baleines à bosse Dauphins Crocodile nain Cobe defassa Plantes Aucoumea klaineana Afzelia pachyloba Terminalia superba Entandrophragma angolense Entandrophragma candollei Entandrophragma utilse Menaces principales Directe Présence d’un exploitant forestière dans le Parc Orpaillage illégal par 1000” individus Braconnage et trafic de viande sur Pointe Noire Agriculture sur brûlis et feux incontrôlés Indirecte Zonage dysfonctionel rendant gestion compliquée L’inexistence d’un statut de protection des terrains Gabonaise contigu au PNCD Manque de Règlements Intérieures sur l’accès et utilisation des ressources naturelles Manque d’activités durables pour les populations Faiblesse de suivie des infractions Proximité des marches de viande de Pointe Noire Manque de contrôle sur la route du Mayombe 19 Impacts humains au PNCD en 2005 Personnel Recrutement de 15 ecogardes Formation de 22 ecogardes Recrutement de 2 assistants de recherche halieutique ; 2 assistants de recherche socio-économique ; 1 assistant de recherche écologique ; 1 agent d’éducation – sensibilisation Formation continue de toutes assistants de recherche Amélioration des capacités de toutes agents MEFE et employées administratif et logistique Recrutement de 3 gardiens Recrutement de 15 personnes pour le recensement annuel des tortues marines entre Octobre et Avril Recrutement de 3 agents d’entretien Recrutement d’un pinacier Infrastructures Achat d’un bateau de patrouilles de mer Achat d’un véhicule Achat de 3 générateurs Achat des engins hors bords Achat d’un poste de soudage et compresseur Achat des climatiseurs, des ordinateurs, imprimantes et copieuse Achat des GPS et caméras numériques Achat d’un télescope et des jumelles Achat des tentes, sac à dos et uniformes de terrain Construction d’un garage et magasins Construction d’une maison de groupes électrogènes Construction d’une port et maison port Construction d’un bureau Construction d’une case de passage 20 Zones Integralement Protégés Activités réalisées Amélioration des capacités de recherches Recensement systématique des grands mammifères et des impacts humains dans le Parc, qui indique un population d’éléphants de 503 (CV21%) et une forte réduction des populations de gorilles. Synthèse des données de recherche aide à simplifier le zonage (une zone Intégralement Protégée entourée par une zone d’Ecodéveloppement) dans le Plan d’Aménagement réaménagé Synthèse des données de recherches aide à définir des Règlements Intérieures d’accès et utilisation des ressources pour les zones Intégralement Protégées et les zones d’Ecodéveloppement. Analyse des données démontre que l’exploitation forestière Man-Fai-Tai est la plus grande menace du PNCD Recrutement et formation professionnelle des ecogardes. Installation du poste de contrôle permanent à Yanika en Janvier 2005 réduit le trafic de viande de brousse sur l’axe Cotière : (de 129 animaux saisis en Décembre 2004 contre 11 saisis en Juillet 2005). Patrouilles effectuées en foret conduit au dépiègeage de 6,251 pièges à câbles entre Janvier et Juillet 2005, et amené la découverte de 1,000 orpailleurs de la RDC dans les zones Intégralement Protégées. Défis Solliciter l’appui du Gouvernement pour sortir l’exploitation forestière industrielle Man-Fai-Tai au milieu des zones Intégralement Protégées. Intervention du Gouvernement pour déguerpissement des 1000 orpailleurs du Parc. Les zones d’Ecodeveloppement Activités réalisés Recensements de tortues marines annuelles entre Octobre et Avril Recherches socio-économiques et travaux d’éducation introduit un dialogue avec les villages. Education environnementale via des projections dans les villages améliore la compréhension du rôle du Parc. Recensement socio-économique donnent les résultats suivants : o 5,513 personnes (3,099 Vili et 1,591 Loumbou) vivent dans 25 villages autour du Parc. o 2,538 personnes vivent dans 11 villages du District de Nzambi. o 2,975 personnes dans 14 villages qui allongent le Parc dans le District de Madingo-Kayes. o Sur 1,269 habitants entre 16 et 75 ans de Nzambi, 39% des hommes font la pêche et 59% des femmes l’agriculture. 20% des hommes et 30% de femmes ne font rien. o Sur 1,606 habitants entre 16 et 75 ans de Madingo-Kayes, 38% des hommes font l’agriculture et 76% des femmes l’agriculture. 19% des hommes et 16% des femmes ne font rien. o Plus de 50% d’habitants ont moins de 16 ans o Plus de 50% d’habitants qui ne font rien sont entre 16 et 23 ans. o Le Parc emploi plus que la moitié des 64 salarié du District de Nzambi. o Planification d’activités alternatifs et lancement de quatre projets pilote : projets agriculture à Kondi, Vandji et Goumbi, et projet de pêche à Sialivakou. 21 Personnes à contacter : Hilde Vanleeuwe Directeur Projet Conkouati-Douli WCS-Congo Email : [email protected] Gregoire Bonassidi Conservateur Parc National Conkouati-Douli Ministère de l’Economie Forestière et de l’Environnement