V) Exploration fonctionnelle :
Méthodologie
Le dosage plasmatique d’une hormone :
Donne le reflet de sa production au moment précis où est effectué le prélèvement sanguin.
Concentration plasmatique fonction de ses variations pulsatiles et nycthémérales :
variations importantes spécifiques de l’hormone étudiée, il faut connaître sa physiologie, savoir
l’interpréter
La concentration plasmatique d’une hormone est le reflet de sa production globale et non pas par
une seule glande endocrine
Le dosage d’une hormone ou de ses métabolites dans les urines de 24h présente l’avantage de
mesurer la production de cette hormone au cours de l’ensemble du nycthémère. Exemple du
dosage de la FSH, LH notamment en pédiatrie où on ne sait pas si la sécrétion a commencé : recueil
des urines de 24h, on note la diurèse, et on dose l'hormone ou un de ses métabolites → on obtient
le reflet de la production de cette hormone sur le nycthémère.
Dosages en base = exploration statique (taux à un moment donné)
Ex : E2, T,
Dosages après stimulation et/ou freination
Exploration dynamique
▪ Test au GnRH (+ fréquent), pour voir si l'obstacle se trouve au niveau hypophysaire ou
gonadique
▪ Test au TRH
Nature du prélèvement :
Sérum ( obtenu avec un activateur de coagulation : on active la coagulation, c'est un artéfact,
on a la formation d'un caillot puis centrifugation de celui ci → obtention d'un surnageant qui est
le sérum), plasma (obtenu avec un anticoagulant : on inhibe la coagulation) → dosage
d'hormones en priorité sur du sérum sauf exceptions
Urines (diurèse des 24h)
A décanter dès réception
Conservation :
1 à 2 j à T° ambiante : hormone assez solide et stable la plupart du temps
1 semaine à 4 °C
Plusieurs mois à -20°C
Renseignements cliniques ( indispensables pour interpréter un bilan) :
sur le patient (âge, sexe, stade pubertaire)
Date des dernières règles