Histoire du Canada Unité 3
Feuille de travail Chapitres 10 à 13
Nom:____________________
Résultat d’apprentissage discuté dans cette feuille du travail (et leurs sommaires) :
3.2 La société d’après-guerre : les « années folles », les droits des femmes, l’injustice sociale, le droit de
vote.
À la fin de la Première Guerre mondiale, l’économie connaît un ralentissement. Les entreprises passent
de la production de guerre à une augmentation de la production de biens de consommation. Les soldats
rentrés chez eux sont déçus par le manque d’emplois, qu’on leur avait pourtant promis au moment où
ils se sont engagés. Cela donne lieu à une agitation ouvrière et à la montée du mouvement syndical. Les
grèves se multiplient, et la plus exemplaire est la grève générale de Winnipeg en 1919.
En quelques années, les entreprises reviennent à une production de temps de paix. Le secteur primaire
conserve son importance, tandis que le secteur secondaire se concentre sur la production d’automobiles
et de biens de consommation. Cela entraîne le développement d’une culture de la consommation de
masse. Les centres manufacturiers se multiplient dans la région centrale du Canada.
Les régions du Canada ne profitent pas toutes de la croissance économique. Les élèves doivent
s’intéresser aux régions où l’économie ne prospère pas.
3.3 L’indépendance politique croissante au cours de l’entre-deux guerres
La période d’après-guerre témoigne d’un sentiment croissant de l’identité nationale et du rôle croissant
du Canada sur la scène internationale. En 1919, le Canada a son propre siège aux pourparlers de paix de
Paris et il signe le Traité de Versailles en son propre nom. Il devient également membre de la Ligue des
nations.
L’indépendance progressive du Canada par rapport à la Grande-Bretagne, notamment en matière
d’affaires étrangères, s’accentue tout au long des années 1920. Les élèves doivent examiner les
événements suivants :
•Les conférences impériales (1921, 1923, 1926)
•L’Affaire Chanak (1922)
•L’Affaire King-Byng (1926)
•Le Statut de Westminster (1931)
4.1 Les causes de la Crise de 1929 : le cycle économique, les facteurs parmi d’autres, la Bourse.
Après l’expansion des années 1920, l’année 1929 marque un tournant important et transforme la
société et l’économie du Canada. Les heureuses années 1920 prennent brusquement fin, non seulement
au Canada, mais dans la plupart des pays industrialisés. Pour comprendre la Crise de 1929, les élèves
doivent examiner les étapes du cycle économique. Il faudra également leur faire comprendre les
fondements de la Bourse.
Le krach boursier de 1929 a été le catalyseur de la Crise, mais il y a eu d’autres facteurs :
•La surproduction.
•L’achat de valeurs (achat à découvert).
•La consommation à crédit (fort endettement des consommateurs).
•La dépendance excessive à l’égard des entreprises du secteur primaire.
•Le niveau des tarifs, le faible nombre de partenaires commerciaux et le protectionnisme.
•La dépendance à l’égard des États Unis.
4.2 L’expérience des gens : la pauvreté, le chômage, la migration, les moyens d’évasion.
La Crise de 1929 a eu des conséquences sociales majeures qui ont transformé la vie de la majorité des
Canadiens. Le chômage massif qui en est découlé a rapidement détérioré leur mode de vie. Les gens se
sont mis à vivre dans une extrême pauvreté et ont été contraints de trouver des moyens de survivre.
Beaucoup ont migré pour trouver du travail, l’exode le plus massif se produisant de la campagne à la
ville. Hommes et femmes se font passagers clandestins dans les trains pour aller chercher du travail
ailleurs. D’autres restent chez eux et acceptent des réductions de salaire pour conserver leur emploi ou
encore cultivent de quoi se nourrir.
Des organismes privés créent des soupes populaires pour nourrir les pauvres et les sans-abri. Beaucoup
de Canadiens offrent un repas ou un endroit pour dormir aux voyageurs en quête d’emploi. Les
travailleurs sans-abri des villes regroupent souvent leurs ressources pour louer une chambre. Des
bidonvilles aux abords de beaucoup de centres urbains.
La Crise de 1929 ne frappe pas aussi violemment toutes les régions et tous les groupes : les agriculteurs
de l’Ouest canadien sont très durement touchés parce qu’ils subissent à la fois les effets de la baisse des
prix et de catastrophes naturelles (sécheresse et infestations d’insectes). La distribution des « secours »
est inégale. Les couples mariés ont priorité. Puis viennent les hommes célibataires, tandis que les
femmes célibataires n’obtiennent généralement aucune aide. Les femmes immigrantes et les femmes
issues de minorités visibles font également l’objet de discrimination. Certains groupes ethniques ont de
la difficulté à trouver du travail, tandis que d’autres sont expulsés. Les conditions de vie déjà difficiles
des Autochtones empirent.
Les gens essaient d’échapper à leurs problèmes par toutes sortes de moyens. Le cinéma, les journaux,
les revues, la radio, les foires, les expositions et des événements marquants comme la naissance des
sœurs Dionne sont autant de manifestations du désir d’évasion.
4.3 La réaction du gouvernement : la réaction de King et Bennett; la réaction des gens.
Au début de la Crise de 1929, les responsables politiques n’ont quasiment pas réagi. On pensait à
l’époque que c’était une étape normale du cycle économique et que le gouvernement ne devrait pas
s’en mêler. À mesure que la Crise s’est étendue, on s’est rendu compte que le gouvernement devait
répondre aux besoins des gens.
Lorsque la Crise a commencé, c’est Mackenzie King qui était le premier ministre du Canada. Il a d’abord
refusé d’agir. Dans son discours sur « la pièce de cinq cents », il déclare qu’il n’aidera aucun
gouvernement conservateur provincial. Son gouvernement augmente cependant les tarifs pour aider les
entreprises du pays. Son inaction et ses commentaires ont contribué à sa défaite à l’élection de
1930. Bennett et le Parti conservateur remportent l’élection de 1930. En 1931, les Conservateurs ont
déjà adopté deux lois de secours, mais ces lois sont assorties de conditions et n’aident pas beaucoup les
gens. En 1932, une troisième loi de secours prévoit le versement de prestations de secours aux gens
dans le besoin. Le gouvernement crée des camps de secours pour donner de l’emploi aux hommes
célibataires chômeurs. En 1935, Bennett présente son « New Deal » (Nouvelle Donne), mais c’est
Mackenzie King qui remporte l’élection de 1935.
Quelque temps plus tard, la situation économique commence à s’améliorer. Mais cela a peu à voir avec
les mesures gouvernementales. Tout au long des années de la Crise, les gens s’attendent à ce que le
gouvernement crée des programmes pour les aider. Lorsqu’ils s’aperçoivent que rien n’est fait, ils
prennent diverses mesures pour obtenir de l’aide. Beaucoup de gens écrivent à Bennett pour lui
demander directement de l’argent. Pour exprimer leurs frustrations, ils appliquent le nom de Bennett à
beaucoup d’articles (ex. : la « poussette Bennett »). En 1935, des hommes des camps de secours
participent à la « Marche sur Ottawa » pour présenter leurs revendications au gouvernement fédéral.
Au cours de la Crise, les gens ordinaires réussissent à conserver leurs valeurs et continuent de
développer le sentiment de l’identité canadienne. Le nationalisme canadien est également alimenté par
la création de nouvelles institutions, dont le Canadian Broadcasting Corporation (Société Radio Canada),
TransCanada Airlines et l’Office national du film (ONF).
4.4 L’émergence de nouveaux partis politiques
Certains Canadiens ont eu le sentiment que les partis traditionnels (Conservateurs et Libéraux) étaient
incapables d’affronter la Crise. Compte tenu de l’échec à obtenir des mesures gouvernementales,
beaucoup de gens se sont tournés vers de nouveaux partis politiques. Plusieurs nouveaux partis ont
émergé à l’époque, aussi bien à l’échelle nationale qu’à l’échelle régionale. Ils promettaient des mesures
plus efficaces pour contrer la Crise. Leurs plates-formes variées, et parfois radicales, intéressaient les
électeurs déçus. Certains de ces partis étaient de courte durée, mais plusieurs existent encore de nos
jours.
Les élèves doivent porter leur attention sur les partis politiques suivants qui ont émergé à l’époque :
Le Parti de la reconstruction
Le Parti communiste
La Fédération du Commonwealth coopératif (CCF)
Le Crédit social
•L’Union nationale
Qu’est-ce que vous devez prendre de cette unité?
Les élèves doivent comprendre que l’économie d’après guerre est marquée par l’agitation
ouvrière et a pris plusieurs années à se stabiliser et à prospérer.
Les élèves doivent comprendre que les années 1920 ont été une période heureuse pour
beaucoup des Canadiens, mais pas tous.
Les élèves doivent comprendre que le statut du Canada, à l’échelle nationale et à l’échelle
internationale, était alors en train d’émerger.
Les élèves doivent comprendre que, dans les années 1930, l’effondrement économique a été
précipité par la confiance excessive des consommateurs au cours de la période d’expansion des
années 1920.
Les élèves doivent comprendre que la vie des gens a changé radicalement à la suite de
l’effondrement économique des années 1930.
Les élèves doivent comprendre que, durant les années de la Crise, les gouvernements n’ont pas
suffisamment répondu aux besoins des gens, lesquels ont manifesté leur frustration par des
moyens variés et particuliers.
Les élèves doivent comprendre que de nouveaux partis politiques ont émergé durant les
années de la Crise en raison de l’insatisfaction des électeurs à l’égard des partis traditionnels.
L’économie canadienne en croissance
1. Pourquoi les années vingt étaient-elles appelés les années folles?
C’est parce que, pour la plupart, les années vingt était une époque d’optimisme et prospérité
(exception: la récession au commencement de la décennie, causé par la fermeture des usines de
munitions, et aussi la diminution de prix de blé canadien entre 1918 et 1921)
La vraie prospérité a commencé au milieu des années vingt, parce que l’économie mondiale se
redressait et les produits canadiens étaient en demande, comme le blé, bois d’œuvre, papier
journaux, et les métaux comme cuivre, zinc, fer, nickel et or. Ces ressources naturelles étaient le
principal facteur de croissance économique
Beaucoup des ressources canadiens étaient vendu aux États-Unis (ils besoin de papier parce qu’ils
imprimaient beaucoup plus des journaux depuis la fin de la guerre) et aussi en Europe pour la
reconstruction après la guerre
L’industrie manufacturée avait du succès aussi (elle fabriquait de matériel ferroviaire, automobiles,
machines agricoles, ciment, articles de cuivre et caoutchouc, produits électriques et
pétrochimiques)
Pour la plupart des Canadiens, les années vingt étaient faciles; l’argent était vite gagné et vite
dépensé. Les gens achetaient des objets de luxe, comme des voitures, des radios et télévisions,
appareils électriques, souvent à crédit. Ils passaient leur temps en écouter la musique jazz et danser
le charleston, et beaucoup des gens risque d’argent dans le marché boursière. Les personnes
pensaient que cette période d’exubérance durera pour toujours. Beaucoup des gens ont eu une
attitude sans souci parce qu’ils ont voulu d’oublier les horreurs de la Première guerre mondiale.
Le début de la Grande Dépression
2. C’est quoi le cycle économique?
• Un cycle économique est une période plus ou moins longue, caractérisée par l'alternance d'une phase
de hausse et d'une phase de baisse de l'activité économique.
• On distingue, dans un cycle, une phase d'expansion, une phase de crise au cours de laquelle la
conjoncture se retourne brutalement −, une phase de dépression et une phase de reprise.
Les cycles décelés par Kondratieff (économiste russe) se déroulent sur une cinquantaine
d'années et comportent une phase de forte croissance des prix et de la production
(phase A) suivie d'une phase de forte baisse (phase B).
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