Si on s’intéresse à l’équilibre MG-MP, on remarque que la QMP progresse plus vite que la
QMG. En 89 et 93, on prône la production de protéines et on dénigre les MG (produits
allégés…). Mais la MP est sous payée contrairement à ce qu’on pensait. En 2001, la
pondération refait donc intervenir les MG.
Poly 15
Les chiffres s’interprètent sur la courbe 15. Attention les échelles sont différentes. Les
coefficients 2-3-1.25 (« a ») des TMU ne font que très peu diminuer les progrès génétiques
des QMU qui restent presque au maximum. On veut garder un maximum de sélection
génétique sur la quantité de lait produite et on introduit juste un petit coefficient sur les taux :
« a » est toujours inférieur à 5 sur la courbe ce qui revient à un progrès de TMU (MU) de
0.5 point seulement environ.
On ne veut pas passer ce cap de 5, faible coef mais qui assure le maximum de QMU : le
principal est de vendre beaucoup de lait.
2) Autres caractères
D’autres caractères entrent en jeu qui sont susceptibles d’améliorer la rentabilité financière
d’un élevage : l’aspect viande, la longueur de carrière, la résistance aux mammites, les
aplombs, la rapidité de la traite…
Poly 16
Production de viande :
Le Pér est le poids économique relatif d’un caractère : son intérêt économique par rapport à la
production de lait. Quand on a un progrès génétique d’un écart type sur l’INEL, on a un gain
économique de 1.
Si en progrès génétique on a une unité d’écart type viande, on a un gain économique de 15 à
20% de celui obtenu avec l’INEL.
Pour ce caractère production de viande, les héritabilités (h2) sont fortes.
Par rapport à la production de lait (QL :quantité de lait pour une lactation) : les deux
premières lignes, il y a indépendance génétique entre la production d’une vache et la valeur
bouchère de son produit, car les chiffres sont très proches ou égaux à 0. Par contre, 3ème ligne :
corrélation génétique faiblement négative (-0.20). Si on ne se préoccupe pas assez de ce
caractère, tendance à une dégradation lente de la qualité des carcasses à la réforme : les
éleveurs perdront sur la vente des carcasses de réforme si la production laitière est très élevée.
Pour la morphologie :
Format : forte h2, ce qui tombe bien car la corrélation génétique avec la production est
positive.
Qualité de mamelle : même chose, une bonne mamelle fait en général une bonne laitière.
Type laitier : aucun rapport avec la production.
Poly 20
Traite :
Les meilleures laitières sont celles qui se traient le plus vite : la corrélation est légèrement
positive.
La politique à suivre est simple : on a intérêt à continuer à sélectionner sur la production de
viande jeune, la qualité des mamelles, la vitesse de traite. Mais en améliorant la production de