15 / 20 Travail satisfaisant Quelques erreurs dans les calculs sur la partie théorique Les commentaires sur la dernière partie sont insuffisants TP2 ETUDE D’UNE MACHINE A COURANT CONTINU MATRY Christophe CHELIN Yoann 4 A MMS. TP2 Etude d’une machine à courant continu 1 Préliminaire 1.1 Justifications sur le modèle 1.1.1 Relation générale La machine tournant à la vitesse angulaire Ω entraîne l’existence d’une f.e.m. dont la valeur s’obtient par la relation : E=KΦΩ Le flux Φ, est crée par un courant inducteur Ie. 1.1.2 Caractéristique d’induit à vide A vide, Ia = 0. On relève la caractéristique à vide Ev = f(Ie) où Ie est le courant d’alimentation de l’inducteur. Cette caractéristique est analogue à la courbe de magnétisation Φv(Ie) de la machine du fait de la relation vue ci-dessus. Ia = 0 Ev Ra V Schéma équivalent électrique de l’induit 1.1.3 Caractéristique d’induit en charge Lorsque l’induit débite un courant continu dans une charge RL, deux termes sont à prendre en compte. La première est la résistance Ra de l’induit et la seconde est la modification du flux par la présence du courant d’induit équivalent à une fem. Ia = 0 e Ra V Ri Ev Nouveau schéma équivalent électrique de l’induit MATRY Christophe CHELIN Yoann 2 TP2 Etude d’une machine à courant continu 1.2 Rhéostat de démarrage Pour le schéma de l’induit au démarrage voir ci-dessus. Il permet un démarrage progressif du moteur shunt d’entraînement : on élimine progressivement une résistance placée en série avec l’induit. Pour son alimentation, on utilise le « CONT-VAR » sur le bandeau de table. En fin de course, un électro-aimant, alimenté par le courant d’excitation, retient le levier de commande. Pour l’arrêt, couper le CONT-VAR. 1.3 Variateur Le variateur utilisé est constitué de deux ponts monophasés : - un pont à quatre diodes pour alimenter l’inducteur K E Uc L - un pont mixte (2 diodes, 2 thyristors) pour alimenter l’induit. I E Uc J - allure aux bornes de la charge Le pont à quatres diode a pour effet de redresser le signal d’entrée E. t MATRY Christophe CHELIN Yoann 3 TP2 Etude d’une machine à courant continu Le pont mixte par la présence de ses thyristors retarde en plus l’impulsion de départ. Bien - valeur moyenne de Uc Le pont de diode : Uc 2U 2 Attention,ce n’est pas U mais V, ne pas confondre tension composé et tension simple Le pont mixte : Uc U 2 (1 cos ) avec angle d’amorçage - appareillage donnant accès à la valeur moyenne Pour la mesure de la tension moyenne, nous utiliserons un voltmètre en position DC. Indiquer le type d’appareil : électronique, magnétoélectrique, ferromagnétique ? 1.4 Caractéristique mécanique - Rappel de l’expression analytique donnant le couple électromagnétique Te=f() E=k.. De plus U = E + Ra.Ia Te = k’..Ia Ia = (Ua-E)/Ra Ia = (Ua-k)/Ra Te kUa (k )² Ra Ra Bien - Abscisse à l’origine et pente: On fait la vitesse de rotation égale à 0 et on obtient l’abscisse à l’origine : Te(0) Ua k MATRY Christophe CHELIN Yoann 4 TP2 Etude d’une machine à courant continu On dérive le couple selon la vitesse et on trouve : dTe Ra d k - Allure de Te() pour différentes valeur de tension Ua et d’intensité Ie : Nous traçons donc l’allure de Te( Ua = 110V, Ua = 73V, Ua = 110V, Ie = 0.3A Ie = 0.3A Ie = 0.2A droite noire droite orange droite bleue Te 1.5 Bilan de puissance On considère différents types de puissances : Pa : puissance électrique absorbée par l’induit du moteur. Pa uc ia Pjr : puissance dissipée par effet joule de l’induit Pjr R a I a2 Pf : pertes ferromagnétiques Pm : pertes mécaniques liées aux frottements dans les paliers, sur le collecteur et dans l’air Pu : puissance utile Le bilan de puissance donne la relation : Pa = Pjr + Pf + Pm + Pu Or on a Pu = Tu.Ω D’où : Tu MATRY Christophe CHELIN Yoann (Pa - Pjr - Pf - Pm ) 5 TP2 Etude d’une machine à courant continu 2 MANIPULATION 2.1 Etude en génératrice à excitation indépendante 2.1.1 Matériel utilisé On relève tout d’abord les informations sur les plaques signalétiques des appareils présentes sur la table d’étude : MCC d’entraînement Volt : 110 Amp : 22 Volts Ex : 57 Amp : 07 t/min : 1500 MCC d’étude Volt : 110 Amp : 2,3 Volts Ex : 76 Amp : 0,3 t/min : 1500 Il faut veiller à ne pas dépasser ces valeurs afin de ne pas détériorer les machines. 2.1.2 Relevé de la caractéristique à vide Ev(Ie) On réalise les manipulations à une vitesse de rotation de n=1500 tr/min On effectue le préréglage de Rh’c avant de démarrer. Câblage du rhéostat de démarrage (RHD) & machine d’entraînement : Cont-Var RHD E M _ O + L Rh’c B a ab = inducteur AB = induit b A MCC d’entraînement MATRY Christophe CHELIN Yoann 6 TP2 Etude d’une machine à courant continu Câblage de la machine d’étude (voltmètre et ampèremètre en DC) ab = inducteur AB = induit VAR 1 K Ie A B a Ev V b Montage Potentiométrique L A MCC d’étude Caractéristique à vide 140 120 Ev en Volts 100 80 montant descendant 60 40 20 0 0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 Ie en Ampères Les mesures font apparaître un cycle en hystéresis en théorie (peu visible dans cette expérience) dû à l’aimentation rémanente. C’est pour cela que lorsqu’on revient à Ie=0, on a E≠0. On peut noter aussi la saturation du circuit magnétique MATRY Christophe CHELIN Yoann 7 TP2 Etude d’une machine à courant continu 2.1.3 Mesure de la résistance d’induit Pour mesurer la résistance d’induit, on utilise la méthode voltampère métrique étant donné que R a U a I a . On a Ra = 4,35 2.1.4 Caractéristique en charge Ua(Ia) D’après la caractéristique en charge pur Ie nominal = cte = 0,3 A et n = 1500 tr/min, on peut faire apparaître la résistance de l’induit Ra ainsi que la réaction magnétique de l’induit. Dans la partie linéaire, la pente correspond à Ra. On a Ra = (123-113)/1,8 = 5,56 2.2 Etude du moteur à excitation indépendante 2.2.2 Relevé de la caractéristique mécanique Tu= f () On procédera avec une méthode dite de « bilan de puissance à vitesse stabilisée », connaissant Ia, la résistance Ra (4,2Ω) et la puissance Pa déterminée à l’aide d’un wattmètre. On rappelle la relation liant Le couple utile à la vitesse de rotation : Tu (Pa - Pjr - Pf - Pm ) Pour effectuer ceci, on a fait apparaître deux modes d’action sur la vitesse en agissant sur l’intensité d’excitation mais aussi sur l’action de la tension de l’induit. Trois cas sont à étudier : - 1er Cas : <Ua> = Un = 110 V; <Ie> = Ien = 0,3 A - 2eme Cas : <Ua> = (2/3) Un = 73 V ; <Ie> = Ien = 0,3 A - 3eme Cas : <Ua>= Un = 110 V ; <Ie>= (2/3) Ien = 0,2 A Schéma de câblage ? 2.2.3 Résultats et prises de mesures : Le couple utile est calculé à partir de la formule établie dans la première partie et les pertes mécanique et ferromagnétique sont lues dans la table donnée en annexe. Courbes Tu = f(Ω) attendues pour les 3 cas MATRY Christophe CHELIN Yoann 8 TP2 Etude d’une machine à courant continu Cas 1 n (en tr/min) 944 962 1064 1084 Pa (Watts) 87 60 48 45 Pj (Watts) 9.24 7.56 6.09 5.88 Pm+Pf 29.8 30.46 35 35.66 Tu 0.05080508 0.02284823 0.00649436 0.00319188 n (en tr/min) 568 577 Pa (Watts) 30 27 Pj (Watts) 5.88 5.88 Pm+Pf 16.59 16.848 637 24 5.02 20.17 Tu 0.01325704 0.00740381 0.00186813 n (en tr/min) Pa (Watts) Pj (Watts) Pm+Pf 871 7.35 126 21.775 1113 1170 7.8 4.5 75.6 71.4 27.32 28.72 Cas 2 : Cas3 : Tu 0.16122273 0.08546271 -0.0817265 Couple en fonction de la vitesse de rotation 0.1 Couple utile (en N.m) 0.05 0 -1 0 1 2 -0.05 3 4 Cas 1 Cas 2 Cas 3 -0.1 -0.15 -0.2 1/n MATRY Christophe CHELIN Yoann 9 TP2 Etude d’une machine à courant continu Observations : On constate que l’allure des courbes relevées ne correspond pas à ce qu’on attendait. Le système étudié était trop instable, nos mesures n’ont pas pu être correctes. Normalement on aurait dû obtenir 3 droites de pente négative (une pour chaque régime étudié) ; tout comme dans le TP de la machine asynchrone en régime variable. Le couple diminue plus la vitesse de rotation augmente : lorsqu’on diminue la charge, le moteur accélère. La vitesse de rotation suit la loi suivante : n = (E – Ra Ia) / KΩ On peut noter que les cas 1 et 2 ont des pentes similaires 3 Conclusion Finalement ce TP nous a permis d’observer les caractéristiques mécaniques d’un moteur à courant continu et de mettre en relation les hypothèses théoriques vues en cours et la physique du phénomène. MATRY Christophe CHELIN Yoann 10