Hicks, John Richard : d’abord néoclassique, il se convertit au keynésianisme. Distingue
« économie d’endettement » et « économie de marchés financiers ». Elabore le modèle
IS/LM.
Keynes, John Maynard : copain de Virginia Woolf et George Bernard Shaw.
Lucas, Robert : chef de file de la nouvelle école classique. Il reprend la théorie émise par
Muth des anticipations rationnelles des agents.
Prix Nobel en 1995
Malinvaud, Edmond : économiste de la synthèse. Il peut exister un chômage involontaire de
long terme et des prix qui ne correspondent pas à l’équilibre concurrentiel. Des règles de
rationnement sont alors imposées aux agents (Benassy). A chaque déséquilibre correspond
une action de l’Etat : conjoncturelle pour un déséquilibre keynésien, structurelle pour un
déséquilibre classique.
Elu au Collège de France en 1986.
Marx, Karl : beau-père de Paul Lafargue et Charles Longuet.
Mundell, Richard : néokeynésien. Le triangle d’incompatibilité de Mundell (et Fleming) : On
considère d´une façon générale qu´il est souhaitable pour un pays de mener une politique
monétaire autonome, de bénéficier de taux de change stables, donc fixes, et d´être intégré au
marché financier mondial, mais ce n´est pas possible car il y a incompatibilité entre deux des
trois objectifs. Dans un régime de changes flexibles, la politique monétaire devient un outil
efficace, alors que la politique budgétaire ne l'est pas : La banque centrale se défend
d'intervenir sur la monnaie, puisque le taux de change est déterminé par les forces du marché.
A par ailleurs développé d’importants travaux prônant la mise en place de zones monétaires
optimales qui ont influencé la marche à l’euro. Complète la règle de Tinbergen : la politique
économique doit utiliser chaque instrument pour l’objectif dans lequel il a un avantage
comparatif par rapport aux autres instruments.
Prix Nobel en 1999.
Musgrave, Richard : Assigne à l’Etat les fonctions de stabilisation, allocation des ressources
et redistribution.
Pigou, Arthur Cecil : néoclassique. Il étudie les états de l’économie sous l’angle du bien-être
général, qui ne peut être atteint tant qu’une certaine redistribution n’est pas effectuée. Il ouvre
la porte à l’intervention de l’Etat. Initiateur d’un débat sur la réalisation ex-post ou ex-ante de
l’équilibre épargne-investissement. Met en évidence l’effet d’encaisses réelles, repris par Don
Patinkin, qui introduit un biais dans la neutralité de la monnaie en même temps qu’il montre
que l’augmentation de la masse monétaire engendre de l’inflation.
Proudhon, Pierre-Joseph : socialiste anarchiste. Dénonce la propriété (« c’est le vol »).
Appelle le mutuellisme et l’avènement d’une société idéale qui conduira à la fin de l’Etat,
nécessaire uniquement pour faire accepter l’oppression capitaliste.
Quesnay, François : physiocrate. Etablit le premier circuit économique en distinguant trois
classes : « classe productive », « classe stérile » et « classe des propriétaires » dans son
Tableau économique. Prône l’Etat minimum.