Alimentation entérale Qu’est ce qu’une alimentation entérale ? Méthode de substitution de l’alimentation oral qui va permettre d’apporter les nutriments afin d’atteindre et de respecter un état nutritionnel correspondant aux besoins du patient par une sonde qui est introduites dans le tube digestif, stomie digestive… Soit par graviter (avec molette) Soit par pompe qui règle le débit sur 24h Raison de l’alimentation entérale ? Chez les personnes tétraplégiques ou les personnes ayant des troubles de déglutitions, cancer de l’œsophage, les personnes anorexies (malheureusement elles enlèvent le tubes), les personnes dans le coma (on pose ici une sonde naso-gastrique, la sclérose en plaque en stade avancé ou tout autres pathologie qui le nécessite Sonde nazo-gastrique : Sonde qui est introduite dans la narine, qui franchit le pharynx pour accéder à l’estomac. C’est une nutrition temporaire (quelques jours à quelques semaines). La pose doit être vérifiée par une radio de contrôle pour vérifier son emplacement. Poser par l’infirmière sous prescription du médecin Sonde nazo-jéjunale Introduite également par la narine, poussée jusqu'à jéjunum. Poser par les médecins Gastrotomie : Méthode qui consiste à introduire une sonde d’alimentation dans l’estomac à travers la paroi abdominale. Réaliser soit chirurgicalement, soit par voie percutanée endoscopique.. Jéjunostomie La sonde est placée dans le jéjunum, par l’intermédiaire d’une stomie digestive Objectif de l’alimentation entérale Il faut palier la dénutrition, c’est pour cela que l’on met une alimentation entérale (le pronostic vital est en jeu) : signes => poids, pli cutanée, examen biologique. Se dispositif n’empêche par la personne de manger per os (pas souvent) Le liquide nutritif Mélange nutritif complet, équilibré et enrichi en vitamines et oligoéléments. Les produits les plus utilisés : les polymériques. Alimentation par gavage Soins et surveillance AS avec la collaboration de l’infirmière o Respect de l’hygiène (lavage des mains etc…) et d’asepsie simple. o Nettoyer la sonde naso-grastrique avec des gants. o Surveillance du transit (ex J4) en fonction de d’une alimentation entéral simple ou avec fibres. o Evaluation nutritionnel hebdomadaire par la diététicienne. o IDE : dosage sanguin avec pré-albuminémie. o Surveillance du poids. o Evaluation de la tolérance du patient o Négociation avec les anorexiques (intrusifs) avec oppositions Sonde naso-gastrique : o Vérifier la bonne position de la sonde et signaler toutes anomalies à l’infirmière o Laisser un peu de jeu dans le flexible pour que le patient puisse se tourner o Vérifier le système de fixation de la sonde est bien en place sur le nez (pas de tension ni de jeu), on peut rajouter du sparadrap si il se décolle o Le système de fixation ne doit pas faire venir des escarres (attention aux rougeurs, excoriation etc…) o Contribuer à une bonne hygiène du nez Gastrostomie : o Nettoyer avec eau et savon o Surveillance local du pansement (défait, souillé) o Signaler toutes anomalies à l’infirmière o Surveillance de la bonne adaptation de la tubulure (coudée, pliée, désadaptée) Pompe à nutrition Chiffre affiché en ml/h Une pompe à 200 ml/h C’est pas normal (Énorme) Moyenne : 20 à 100 83 ml/h = 2L/jrs Surveillance débit et bon fonctionnement Signaler toute anomalie à l’IDE Liquide nutritif Surveiller la bonne quantité du mélange nutritif prescrite par 24h (si la poche est mal mise ou la sonde est bouchée) Résidu(ou liquide gastrique) : on commence par une poche de 500 Nutrisant a environs 15ml/h pour la 1ère pose d’une sonde. Ensuite après 4/5 heures on fait les résidus (on arrête le gavage, on met une seringue pour aspirer un peu de liquide et si il y a trop de liquide digestif ou stase c’est que le patient ne digère pas) Principales complications de l’alimentation entérale o Rétention gastrique et vomissement => dépister une éventuelle modification du débit de la pompe qui doit être faible, le patient ne doit pas rattraper le retard de la quantité ingérée, vérifier la bonne quantité de la pompe o Diarrhée dû au débit de la pompe ou à l’incapacité d’absorption intestinale => débit faible et continu, nettoyage régulier du matériel, bonne hygiène, la tubulure se change tous les jours par l’IDE o Reflux dans les voies aériennes => position demi-assise jour et nuit o Broncho-pneumopathie de déglutition (dû au reflux nutritif dans les voies respiratoires) => position demi-assise et vigilance auprès du patient (on entend bien si la sonde à bougé, on entend le glougloutement et le patient sera pas bien avec mal à respirer avec régurgitation) o Pharyngite, sinusite et otite : dans ce cas là la sonde est beaucoup plus petite => sonde souple et de petit calibre o Obstruction de la sonde ou fin de poche (la pompe sonne tout le temps). Rincer la sonde lors de toute interruption => prévenir l’IDE de tous changements Aspect psychologique o Perte d’autonomie liée à l’infusion en continu qui doit être aménagée pour maintenir une vie sociale. o Agression du schéma corporel (faire attention à l’acceptation ou non du patient) o Patient coupé du gout : privation du plaisir et de la convivialité du repas => risque de découragement o On peut faire appel à une psychologue Cadre législatif o Engage la responsabilité du médecin (prescripteur), de la diététicienne, du cadre de santé et de l’infirmière. o Code de la sante du 29 juillet 2004 relatif aux actes professionnels et à l’exercice de la profession infirmière dans le cadre du rôle propre de l’infirmier (elle peut accomplir la pose d’une sonde naso-gastrique sur prescription médicale)