Chapitre 8 : L’ATP, molécule indispensable à la vie cellulaire
Livre Doc.1 p 36
La molécule d’ATP a pu être mise en évidence dans toutes les cellules animales, végétales et bactériennes. La
molécule d’ATP (Adénosine triphosphate) est un nucléotide composé :
De ribose, un pentose (Glucide C5)
D’adénine, base azotée
De trois groupements phosphate ionisés
Comment expliquer l’universalité de cette molécule ?
I) L’ATP est un intermédiaire énergétique universel
1°) L’ATP est associée aux synthèses organiques cellulaires
Livre Doc.1 p 32
La matière organique produite au cours de la photosynthèse sert à la construction et au fonctionnement de
l’ensemble du végétal et donc à l’ensemble des êtres vivants (biocénose) de l’écosystème qui la consomme.
L’ATP est nécessaire pour les synthèses des différentes molécules (ex : glycogène) dans toutes les cellules vivantes.
En effet son hydrolyse libère de l’énergie (réaction exoénergétique) et peut être couplée à toutes les réactions
cellulaires (endoénergétiques).
ATP + H2O ADP + Pi + énergie
2°) L’ATP intervient dans des mouvements cellulaires
a) La contraction des fibres musculaires
Livre p 34, 35, 37
Les muscles squelettiques sont formés de fibres musculaires disposés parallèlement les unes aux autres ; Chaque fibre,
de 10 à 100 µm de diamètre et jusqu’à 4 cm de longueur, provient de la fusion de nombreuses cellules musculaires
embryonnaires (plusieurs noyaux sont visibles). On observe des myofibrilles internes aux fibres disposées
parallèlement à l’axe de la fibre, ces fibrilles peuvent se raccourcir (se contracter) en présence d’ATP.
Chaque myofibrille est formée d’une succession d’unités répétitives de 2,5 µm de long : les sarcomères.
Chaque sarcomère est composé de deux types de myofilaments disposés parallèlement à l’axe de la myofibrille :
Les myofilaments épais constitués de myosine protéine contractile
Les myofilaments fins constitués surtout d’actine
Les filaments épais et fins s’interpénètrent : chaque filament épais est entouré de plusieurs filaments fins disposés en
étoile. La contraction correspond à un glissement des deux types de filaments les uns par rapport aux autres. Les têtes
de myosine s’attachent aux molécules d’actine puis pivotent vers le centre du sarcomère, ce qui provoquent un
coulissage des filaments fins. Les têtes de myosine se détachent ensuite des molécules de d’actine, basculent vers
l’extérieur du sarcomère.