TP4 La régulation du fonctionnement ovarien Chez la femme, au cours de chaque cycle sexuel, il y a production d’un ovule et la muqueuse utérine se développe, permettant ainsi l’accueil d’un éventuel embryon. Le système de régulation du fonctionnement ovarien se traduit par une ovulation qui se produit vers le milieu de chaque cycle. Problèmes : -Comment la régulation des sécrétions hormonales chez la femme peut-elle conduire à une ovulation tout en préparant la muqueuse utérine à une éventuelle nidation ? -Comment le cycle de 28 jours se termine-t-il pour laisser place à un nouveau cycle ? Consignes Capacités évaluées Vous devez compléter le tableau (annexe 1) et des 3 schémas (annexe 2) sur lesquels vous aurez reporté les stimulations et inhibition réalisées par les hormones. N'oubliez pas la légende ! Remarque : sur le schéma représenter la stimulation par une flèche avec un Vous pouvez moduler l'épaisseur du trait de la flèche peu d'effet effet modéré effet important + et l’inhibition (ou freinage) par un flèche avec un -. A/NA ANNEXE 1 Période du cycle taux d’oestrogène (évolution ?) taux de progestérone (évolution ?) Evolution du taux de FSH Evolution du taux de LH Type de rétrocontrôle sur le complexe hypothalamohypophysaire (positif ou négatif) Cas d’un cycle de 28 jours sans fécondation Début phase folliculaire De J1 à J11 Fin phase folliculaire J12 à J14 Phase lutéale De J15 à J28 ANNEXE 2 Le développement folliculaire Pour comprendre l’action de la FSH sur le développement des follicules, on a réalisé une expérience sur des rates. Après avoir enlevé l’hypophyse, on leur a injecté des doses croissantes de FSH (de 0 à 320µg). On a ensuite compté le nombre de follicules de grande taille, présentant une cavité folliculaire. Les résultats sont présentés sur le graphique ci-contre. La FSH est sécrétée par l’hypophyse pendant la phase folliculaire. Le Déclenchement de l’ovulation Chez la femme comme chez toutes les femelles de mammifère, c’est le pic de LH qui déclenche l’ovulation. Ce phénomène correspond à la rupture du follicule arrivé à maturité avec libération de l’ovule dans la trompe. Evolution de la concentration sanguine des hormones hypophysaires et des hormones ovariennes au cours du cycle sexuel chez la femme. Deux hormones sécrétées par l’hypophyse, la LH et la FSH, stimulent le fonctionnement des gonades femelles. La FSH est sécrétée par l’hypophyse pendant la phase folliculaire. Elle stimule la croissance de cellules du follicule et la sécrétion d’oestrogènes par celle-ci. C’est l’hormone folliculo-stimulante. La Lh stimule la sécrétion des oestrogènes par les cellules folliculaires, ainsi que la sécrétion de progestérone et d’oestrogènes par le corps jaune. C’est l’hormone lutéinisante. Les Hormones ovariennes agissent en retour sur le complexe hypothalamohypophysaire On injecte de la progestérone rendue radioactive puis on réalise une autoradiographie de l'hypothalamus. La présence de l'hormone, fixée sur ses récepteurs, est révélée par des points noirs. L'hypothalamus possède des cellules cibles de la progestérone. On obtient le même résultat avec de l'œstradiol rendu radioactif. Des observations analogues peuvent aussi être réalisées sur l'hypophyse. Chez une guenon ovariectomisée on place d'abord un implant sous-cutané libérant de l'œstradiol puis, dans un second temps, on injecte une forte dose d'œstradiol. On observe qu'à taux faible (< 300 pg/mL), mais constant, l'œstradiol inhibe la sécrétion de LH, alors qu'à forte dose l'œstradiol stimule la sécrétion de LH. Des observations comparables peuvent être réalisées avec la FSH