chaque cellule mais pas observés de fusions de cellule. La conclusion c’est que le
prolongement venait d’une cellule, c’était l’hypothèse neuronale qui avait été vérifié.
Pendant longtemps on a pas sur faire de culture cellulaire mais on mettait un fragment de
tissus dans une condition espérée compatible avec sa survie. Il a fallu attendre de savoir
dissocier les cellules pour faire de la culture cellulaire. Dans un tissu les cellules sont
cohésives grâce à des molécules d’adhérences, elles adhèrent entre elles, à la matrice
extracellulaire et si on veut isoler les cellules il faut tout rompre.
D’abord on coupe au scalpel le tissu, ensuite on utilise des techniques enzymatiques qui
digèrent les éléments de la matrice extra cellulaire ou les molécules d’adhérences donc retirer
la cohésion du tissu. La trypsine dégrade un peu toutes les protéines. La collagènase est une
enzyme qui dégrade le collagène spécifique. Les molécules d’adhérences ont une fonction
dépendante du calcium donc si on piège le calcium ces molécules d’adhérences ne
fonctionnent plus et les cellules se dissocient, c’est le rôle de l’EDTA qui est un chélateur, un
piégeur du calcium. En général on utilise l’EDTA et une enzyme pour dissocier rapidement
un tissu.
On a donc ensuite un gros mélange de cellules qu’on peut mettre en culture et on peut faire un
trie des cellules à mettre en culture pour privilégier un type cellulaire. Pour cela on utilise des
techniques physico-chimiques : par exemple on sait que les macrophages adhérent facilement
au verre donc si on récupère ce qui n’a pas adhérer à une plaque de verre on a une population
déplétée en macrophage.
Si on connaît un antigène à la surface de la cellule que l’on veut récupérer, on marque la
cellule avec l’anticorps utilisé et il y a des moyens d’aller récupérer l’anticorps et la cellule
avec. Donc on peut trier toutes cellules pourvues qu’on en connaisse au moins un antigène
spécifique à la surface.
Définition sur la culture cellulaire.
Si on met les cellules isolées en culture, on a une culture primaire dérivant directement du
tissu. La culture primaire est polymorphe généralement, les cellules qui la compose
conservent les caractères de différentiation des cellules d’origines. Si on met ces cellules dans
une deuxième boite, on perds des cellules qui aiment pas la culture et surtout les cellules vont
commencer à se dédifférencier petit à petit. C’est à dire que les cellules épithéliales
intestinales vont perdre leurs morphologies spécifique de l’absorption dès le deuxième
passage. A cette étape on peut récupérer une seule cellule, la mettre en culture et la population
qui va naître dérivera d’une seule cellule par division successive donc cette population est la
plus homogène possible, a la même morphologie, la même fonction, le même patrimoine
génétique, c’est un clonage.
- Le microscope à contraste de phase est généralement utilisé.
- On peut faire de la vidéo microscopie pour suivre le déplacement, la division d’une cellule.
- En fluorescence on peut visualiser les flux de calcium en fonction de ce que l’on ajoute dans
la boite de culture donc on voit la cellule vivre réellement.
- Observation contraste interférentielle : Microscope qui permet de mettre en valeur toutes
les interfaces physiques et chaque membrane est une interface entre deux milieux donc on va
essentiellement voir les membranes cellulaires et intracellulaires avec ce microscope. Donc si
on utilise la sécrétion des cellules c’est intéressant.
- Ces mêmes cellules peuvent être observées en contraste de phase : on peut la cellule entière
avec le noyau, les nucléoles dans les noyaux, les étapes de la division, toutes cellules
arrondies est en train de se diviser et on voit une plaque métaphasique. Ces 2 petites cellules
très arrondies viennent de se diviser, viennent d’effectuer la cytodiérèse et on peut suivre
quelques organites.