
SCG PHY UAA1 FE14 151023 
Note pour le professeur 
La résistance d’un métal « pur » augmente avec la température. Par exemple, la résistance d’un fil de 
cuivre  double  quand  sa  température  passe  de  0  à  250  °C.  Le  filament  de  tungstène  dans  les 
ampoules à incandescence est 10 fois plus résistant à sa température de fonctionnement (environ 
2500 °C) qu’à température ambiante.  
Pour les fils en alliage, l’accroissement de la résistance en fonction de la température est beaucoup 
moins important. Pour le constantan, cette variation est presque nulle, d’où son nom ! 
 
B.  Influence de la longueur du fil 
Prendre un morceau de fil de nichrome (alliage de 65% de nickel, 23% de fer et 12% de chrome) 
d’environ 1 m et l’enrouler une fois autour de la plaquette d’enroulement dans le sens de la longueur.   
Au  moyen  de  pinces  crocodiles,  raccorder  une  première  longueur  (environ  12  cm)  du  fil  à  un 
générateur de tension U d’environ 1 V.  Raccorder l’ampèremètre et le voltmètre de manière à pouvoir 
mesurer les valeurs exactes du courant I circulant dans le fil ainsi que la tension U. 
Répéter l’expérience en raccordant deux, puis trois, quatre… longueurs de fil de nichrome (enrouler 
au fur et à mesure le fil autour de la plaquette en veillant à ce que les spires ne se touchent pas).  
Noter les résultats au fur et à mesure dans un tableau, et calculer la résistance R en effectuant le 
rapport U/I. 
Calculer ensuite à chaque fois le rapport entre la résistance R et la longueur l du fil, tracer le graphe 
de R en fonction de l et montrer comment on peut ainsi vérifier que la résistance du fil est directement 
proportionnelle à sa longueur. 
 
Exemple de mesures réalisées  
(avec une plaquette d’une longueur de 14 cm) : 
 
 
Graphe de R (Ω) en fonction de l (m) : 
 
La  dernière  colonne  du  tableau  montre  que  le  rapport  de  la  résistance  par  la  longueur  est 
pratiquement constant, et le graphe de la résistance en fonction de la longueur est pratiquement une 
droite  passant  par  l’origine.    Ces  deux  résultats prouvent  que  les  deux  grandeurs  sont  directement 
proportionnelles.  Notons  que  nous  avons  ajouté  le  point  (0,0)  au  graphe,  qui  correspond  à  une 
résistance nulle pour une longueur nulle de conducteur. 
 
C.  Influence de la section du fil 
Refaire le même montage que pour la partie B ci-dessus en recommençant les mesures de la tension 
U et du courant I pour une première longueur de fil de nichrome (environ 12 cm). 
Répéter l’expérience en raccordant en parallèle deux, puis trois, quatre… longueurs de fil de nichrome 
(enrouler au fur et à mesure le fil autour de la plaquette en veillant à ce que les spires se touchent et 
en s’assurant du bon contact de chaque spire avec les pinces croco).  Noter les résultats au fur et à 
mesure dans un tableau, et calculer la résistance. 
Calculer  ensuite  à  chaque  fois  le  produit  de  la  résistance  par  le  nombre  N  de fils  raccordés  en 
parallèle  et  montrer  comment  on  peut  ainsi  vérifier  que  la  résistance  d’un  fil  est  inversement 
proportionnelle au nombre de fils.   Tracer en outre le graphe de R en fonction du nombre N de fils. 
0.0
5.0
10.0
15.0
20.0
25.0
30.0
0.00 0.20 0.40 0.60 0.80