Fiche de Macroéconomie PIB nominal = somme des quantités de

Fiche de Macroéconomie
PIB nominal = somme des quantités de biens finaux produits multipliées par leur prix courant.
PIB réel = somme des quantités des biens finaux multipliées par un prix constant.
Le taux d’inflation correspond à l’accroissement/taux de croissance du niveau général des prix d’une période
à l’autre. Le niveau général des prix est aussi appelé déflateur du PIB et s’obtient en faisant
Pt = PIB nominal t/PIB réel t
Ainsi le taux d'inflation est donc :
πt = (Pt+1-Pt)/Pt= (Pt+1/Pt)-1
Le taux de chômage est défini comme le ratio du nombre de chômeurs sur la population active :
u = U/L taux de chômage= chômeurs/actifs population active (L) = travailleurs (N)+ chômeurs (U)
Le taux de participation est le rapport entre la population active et la population en âge de travailler
effectivement ou population d’âge actif.
Tx de participation = (Nt+Ut)/Pop. en âge de travailler
La courbe IS : c’est le lieu des points (Y,r) réalisant l’équilibre sur le marché des biens et services. C’est la
condition d’équilibre sur le marché des biens :
Y=Yd <=> Y=C+I+G <=> S=I+G
La courbe LM : C’est le lieu des point (Y,r) permettant d’assurer l’équilibre sur le marché monétaire. La
condition d’équilibre consiste à égaliser l’offre et la demande de monnaie.
Md/P= m
La propension marginale à consommer correspond à l’accroissement de consommation résultant d’un
accroissement du revenu disponible courant d’une unité. On la calcule :
c = ΔC/ ΔY où 0<c<1
La propension moyenne à consommer est la part du revenu consacré aux dépenses de consommation par les
ménages. On la calcule :
cm = C/Y
Le multiplicateur keynésien : est le rapport entre la variation du PIB et celle des dépenses publiques
Définition : il traduit le fait qu’il existe une relation entre les composantes de la demande globale et la
production ou PIB, et donc l’emploi. Cette relation est plus que proportionnelle. On peut donc identifier un
multiplicateur d’investissements, des dépenses publiques, multiplicateur fiscal, monétaire ou lié à la
consommation autonome.
Ce concept utilisé par Keynes pour montrer comment dans une économie où il n’y a pas plein emploi des
ressources, une modification exogène de la demande peut provoquer une modification plus importante du
revenu national et donc influencer le niveau d’emploi des ressources.
Ici le multiplicateur est ce que l’on appelle le multiplicateur simple des dépenses publiques qui est
Kg=ΔY/ΔG=(1/1-c)>1 car 0<c<1
Définition : effet d’éviction : Il correspond à l’impact négatif sur le revenu lié à la non-réalisation d’une
partie de l’investissement privé suite à la mise en place de politique de dépenses publiques.
Deux conditions pour qu’il y est effet d’éviction : il faut que le taux d’intérêt augmente et il faut que
l’investissement réponde à cette hausse en diminuant.
L’effet d’éviction induit un multiplicateur des dépenses publiques inférieur au multiplicateur simple. Alors la
perte de revenu peut se calculer par :
ΔY=(ks g- k cg) ΔG
Définition : « Policy mix » :
C’est la combinaison de façon optimale de la politique budgétaire et politique monétaire dans le but
d’accroitre l’efficacité de l’intervention de l’Etat à des fins de régulation de l’activit ;é économique.
La détermination de la combinaison optimale (le meilleur policy mix) en fonction d’un objectif donné est un
problème essentiel auquel est confrontée la politique macroéconomique.
Le policy mix est une illustration du principe de TINBERGEN (1952) : pour atteindre simultanément n
objectifs, il faut n instruments indépendants. Exemple : un gouvernement peu vouloir luter contre le
chômage et donc relancer l’activité économique tout en maintenant un taux d’intérêt constant.
La fonction de demande globale (AD aggregate demand) donne, pour chaque niveau de prix, le niveau de la
demande de biens conditionnellement à l’équilibre du marché de la monnaie. Elle s’obtient à partir de la
résolution du système d’équation IS-LM :
Y=YD
MD/P=MS/P
La demande globale de biens est décroissante des prix et elle dépend des variables de politique économique :
elle croît avec le niveau des encaisses nominales et des dépenses publiques et décroît avec celui des impôts.
L’offre globale (AS aggregate supply) donne, pour chaque niveau de prix, le niveau de l’offre de biens
conditionnellement à l’équilibre du marché du travail.
W = Pe F(u,z)
P = (1+µ)W
Le salaire dépend du niveau anticipé des prix, du taux de chômage et de la variable z qui regroupe tous les
facteurs affectant les salaires (allocations, etc.)µ est la marge du prix par rapport au coût, ≠ 0 car les marchés
sont imparfaits et le prix est supérieur au coût marginal.
La relation de l’offre globale entre le niveau des prix, le niveau anticipé des prix et la production est la
suivante : P = Pe (1+µ) F(1-(Y/Z),z) avec u =U/L et Y=N, soit u = 1 Y/L puisque U = L N
L’offre globale dépend du niveau général des prix, du salaire nominal et des facteurs de productivité (prix
des matières premières, i coût du capital, progrès technique etc.).
Les prix peuvent augmenter si :
- Une hausse anticipé des prix entraîne une hausse équivalente du niveau des prix, en effet, si les prix
anticipés augmentent alors il se produit une hausse des salaires, donc les firmes s’ajustent en
augmentant leur prix.
- Une hausse de la production entraîne également une hausse du niveau des produits. L’augmentation
de la production conduit à relancer l’emploi et donc à diminuer le chômage ce qui crée une pression
à la hausse des salaires, de fait les entreprises augmentent leur prix pour faire face à ces coûts de
production supplémentaires.
La demande globale est une fonction décroissante des prix ; en effet, si les prix augmentent, à offre de
monnaie constante, alors les encaisses monétaires réelles (M/P) détenues par les agents diminuent. Cette
baisse entraîne un déséquilibre sur le marché de la monnaie. Afin de rétablir l’équilibre, les taux d’intérêts
augmentent pour inciter les agents à réduire leur demande de monnaie pour motif de spéculation. Cette
augmentation des taux d’intérêt accroit le coût du capital et conduit les entreprises à diminuer leur
investissement et donc à réduire la demande globale de biens. Par conséquent, le produit global diminue
également.
Courbe de Phillips première version : Phillips, Samuelson et Solow.
Elle se base sur les anticipations adaptatives qui supposent que, si l’inflation a été quasi nulle dans le passé,
alors elle sera nulle dans les années à venir.La courbe de Phillips représente alors une relation négative entre
inflation et chômage. L’idée est qu’un faible taux de chômage conduit à des salaires nominaux élevés et donc
à une hausse des prix (spirale prix salaires).
Courbe de Phillips modifiée ou augmentée des anticipations : Friedman.
Elle se base sur les anticipations rationnelles. La courbe décroissante reliant inflation et chômage disparaît
au profit d’une courbe verticale. Le taux de chômage n’affecte pas le taux d’inflation mais la variation du
taux d’inflation : un fort chômage entraîne donc une baisse de l’inflation.
La nouvelle courbe de Phillips correspond à une relation entre le taux de chômage courant, le taux de
chômage structurel et la variation du taux d’inflation. La variation de l’inflation dépend alors de la
différence entre taux de chômage courant et son niveau naturel.
NAIRU (Non-accelarating-inflation rate of unemployement) = Au taux de chômage n’accélérant pas
l’inflation. Il décrit le taux de chômage structurel nécessaire pour maintenir l’inflation constante.
L'indice d'indépendance des banques centrales est un indicateur qui se fonde sur plusieurs éléments et
notamment deux : le « turn-over » des dirigeants (durée des mandats, reconductibilité, mode de nomination,
etc) et les liens entre les instances dirigeantes et le gouvernement (présence de représentants des
gouvernements dans les instances de décisions, nombre de contacts avec le gouvernement, etc). Il s'agit en
fait d'étudier si les instances dirigeantes des banques centrales sont libres de toute influence de la part des
gouvernements.
Stock de capital par travailleur : k=K/L alors dk/k= dK/K - dL/L
Le taux de croissance du capital par travailleur est égal à la différence entre taux de croissance du capital et
taux de croissance de la population active. Pour que ce taux de croissance soit positif, il faut donc que le
niveau de capital augmente plus rapidement que la population active.
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