Université de Liège Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Education Département des Sciences Cognitives Unité de Thérapies cognitives et comportementales Guide à l'usage des stagiaires STAGES (420 H) ASSOCIES AU MODULE P05 Approche comportementale et cognitive NE PAS EMPORTER SVP Mise à jour avril 2007 AVERTISSEMENT Les informations que contient ce guide sont susceptibles d'évoluer et bien qu'une mise à jour régulière soit prévue, il est souhaitable de consulter les valves du B 33 – Unité de Thérapies Cognitives et Comportementales. 1 Avant-propos Chers étudiants, Voici une nouvelle version du guide des stages qui, nous l'espérons, pourra répondre aux questions que vous vous posez lors de la recherche d'un endroit de stage, et, plus tard, lors de la rédaction du rapport. Ce guide reprend une liste d'endroits de stage avec lesquels nous avons passé un "contrat" de collaboration afin de vous garantir que l'encadrement et le suivi correspondent aux spécificités et aux exigences du service. Nous profitons d'ailleurs de l'occasion pour remercier chaleureusement les maîtres de stages qui ont bien voulu répondre à notre appel. Vous trouverez également une série de renseignements aussi divers que les pré-requis nécessaires pour effectuer un stage, le délai au terme duquel le rapport de stage devra être rentré ou encore la façon dont les séminaires d'analyse de cas sont organisés. Enfin, vous trouverez en fin de guide un dossier sur l'analyse fonctionnelle et le raisonnement expérimental. Nous vous invitons dès lors à lire avec attention ce guide avant d'entamer vos démarches en matière de stages. 2 Table des matières AVANT-PROPOS 2 TABLE DES MATIERES 3 INTRODUCTION 5 OBJETS DU STAGE 6 MODALITES PRATIQUES 6 LE MAITRE DE STAGE 7 LE RAPPORT DE STAGE 7 LES SEMINAIRES D'ANALYSE DE CAS (Cours SP05- module P5) 8 STAGES ADULTES 9 CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE LA CITADELLE (Service des urgences) - LIEGE 10 CENTRE HOSPITALIER PSYCHIATRIQUE « Le Petit Bourgogne - LIEGE 11 CLINIQUE “ LE PERI ” - LIEGE 12 C.H.U. - UNITE DE NEUROPSYCHIATRIE - SART-TILMAN 13 C.H.U. -CLINIQUE DE LA DOULEUR - SART-TILMAN 14 C.H.U. BRULL- UNITE DE NEUROPSYCHOLOGIE – 15 CENTRE NEUROLOGIQUE DE FRAITURE - FRAITURE 15 CENTRE HOSPITALIER DU BOIS DE L'ABBAYE - SERAING 16 CLINIQUE SAINT-VINCENT DE PAUL- ROCOURT 17 Centre de Réadaptation Fonctionnelle (CRF) Vottem-L’intervalle 18 CRF (Beyne Heusay)- LE MAILLET 19 HOPITAL DE JOUR L’ANCRE - OUPEYE 20 CLINIQUE PSYCHIATRIQUE DES FRERES ALEXIENS 21 HENRI-CHAPELLE 21 HOPITAL VINCENT VAN GOGH - CHARLEROI (MARCHIENNE-AU-PONT) 22 HOPITAL VINCENT VAN GOGH - CHARLEROI - service d’intervention de crise et d’urgences psychiatriques 23 CENTRE HOSPITALIER L’ACCUEIL - LIERNEUX 24 CLINIQUE REINE ASTRID - MALMEDY 25 3 CUP - LA CLAIRIERE- BERTRIX 26 CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DU LUXEMBOURG - LUXEMBOURG 27 C.H.U. - Service d’hématologie -SART-TILMAN 28 Policlinique Ans-Alleur – 29 CENTRE DE L'OBESITE (ESNEUX) 29 PELTZER – VERVIERS - Oncologie 30 VERVIERS – CENTRE DE SANTE MENTALE 31 CLINIQUE NOTRE-DAME - WAREMME 32 Clinique Saint Luc BOUGE 33 LE DOMAINE – BRAINE-L'ALLEUD 34 AUBERGE DES HAXHES - VOTTEM 35 SAINT JOSEPH- SOINS PALLIATIFS 36 CHU Brugmann, service de psychiatrie, Unité ‘troubles psychotiques’ (salle 74), Bruxelles 37 STAGES ENFANTS- ADOLESCENTS 39 IMP - THEUX 40 VENT DEBOUT - WANDRE 41 HANNUT 42 DOSSIER 43 BIBLIOGRAPHIE 51 FICHE D’EVALUATION 52 4 INTRODUCTION 5 OBJETS DU STAGE L'objectif du stage est de permettre à l'étudiant(e) de se confronter à la réalité d'un service clinique. Dans ce but, l'étudiant(e) sera amené(e) à faire partie intégrante de l'équipe (réunion de staff, ...) et à remplir les tâches qui concourent au bon fonctionnement du service. Afin de pouvoir participer au travail d'anamnèse, d'évaluation et aux actions thérapeutiques avec un minimum d'autonomie et de compétence, la maîtrise de l'analyse fonctionnelle et de l'évaluation est nécessaire. De plus, l'étudiant(e) devra aboutir à la formulation d'hypothèses opérationnelles en termes d'action thérapeutique. MODALITES PRATIQUES 1-PRE-REQUIS Voir programme des masters 2-DUREE DU STAGE A partir de janvier 2008, les stages auront une durée de 300 heures. 3-INSCRIPTIONS 1. Consulter le guide des stages (à votre disposition sur la tablette devant le bureau de Muriel Delvaux). Pour vous aider dans votre choix : ciblez d’abord la population qui vous intéresse (adultes, enfant ?) puis les pathologies (toxicomanies, psychoses, troubles de l’humeur ...) puis le type d’hôpital (de jour ou non) et enfin regardez les endroits qui rencontrent vos attentes. Ne vous précipitez pas, bien choisir est important. Pour connaître les places libres selon les périodes, consultez les listes affichées aux valves du service. 2. Pour vous inscrire, contactez Muriel Delvaux. (04/ 366 23 83). Les dates à partir desquelles vous pouvez vous inscrire (une période à la fois) sont affichées aux valves de l'Unité de Thérapies comportementales. En aucun cas la liste affichée aux valves, reprenant lieux et horaires de stages, ne peut être modifiée sans l'approbation de notre service. 3. Cette liste tient lieu d'inscription définitive ! 4. En cas de désistement, la première démarche consiste à en informer Muriel Delvaux (04/ 366 23 83) pour tenter de trouver une alternative. Dans le cas où elle ne pourrait être trouvée, une lettre circonstanciée sera adressée au maître du stage ainsi qu'au service. 6 LE MAITRE DE STAGE Il sera psychologue ou médecin psychiatre. LE RAPPORT DE STAGE • A la fin du stage, un rapport écrit doit être établi et obligatoirement remis au maître de stage et au responsable, Muriel Delvaux. Le rapport du stage doit être rendu au plus tard un mois après la fin de votre stage. Un rapport préliminaire et succinct doit être remis au maître de stage endéans la semaine qui suit la fin du stage. Ceci afin de permettre la continuité de la prise en charge • - - Ce rapport de stage comprend une description succincte du mode de fonctionnement du service, ce y compris le rôle du stagiaire - psychologue; ainsi que les appréciations du stagiaire par rapport au lieu de stage trois analyses fonctionnelles avec stratégies thérapeutiques détaillées Les fonctionnelles peuvent être basées sur des informations provenant d’entretiens cliniques mais également d’informations venant du personnel soignant ou du dossier du patient. Dans le cas où cela vous semble irréalisable, Muriel Delvaux se tient à votre disposition pour répondre à vos questions ou par téléphone au 04/366 23 83. 7 LES SEMINAIRES D'ANALYSE DE CAS (Cours SP05- module P5) Le stage s’accompagne du cours obligatoire intitulé “ Séminaire d’accompagnement de stages en thérapies comportementales et cognitives ” . Ce cours est répartis sur les 2 semestres sous la responsabilité de Sylvie Blairy et de Muriel Delvaux. Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter Muriel Delvaux (au début de chaque période une réunion préliminaire est organisée : à cette occasion les dates des séminaires seront fixées. La date et l'heure de cette réunion sont affichées aux valves). Le déroulement est le suivant : une seule présentation de maximum un cas qui comprend : - une partie Analyse Fonctionnelle - une partie Méthodes d’action - une présentation théorique en rapport avec le cas La présence au séminaire est obligatoire pendant la période du stage. L’évaluation se fait sur base de la présence au séminaire, de la participation aux discussions de cas et du rapport écrit remis à la suite de la présentation orale. A partir de janvier 2008 : voir programme des Masters 8 STAGES ADULTES 9 CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE LA CITADELLE (Service des urgences) - LIEGE ADRESSE : TEL: Boulevard du 12ième de Ligne 4000 LIEGE 04.225.67.32 RESPONSABLE : Eric ADAM, psychologue coordinateur NOMBRE : 2 stagiaires par période de 5 mois DESCRIPTION DU STAGE Prise en charge des problématiques ayant trait à l’urgence psychiatrique. REUNION D’EQUIPE : Où ? CHR Quand ? 2 fois par mois Avec qui ? équipe pluridisciplinaire des urgences SUPERVISION DU STAGE Par qui ? Maître de stage + système d’intervision en équipe. DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES Tous types MODALITES PRATIQUES Entretien préalable + 2 jours d’immersion 10 CENTRE HOSPITALIER PSYCHIATRIQUE « Le Petit Bourgogne - LIEGE ADRESSE : Rue du Professeur MAHAIM, 84 4000 LIEGE Tél. : 04/ 254 77 11 RESPONSABLE : Mr Hoyoux, coordinateur NOMBRE : …… stagiaires par période de 5 mois DESCRIPTION DU STAGE Plusieurs pavillons : à discuter avec les maîtres de stage respectifs REUNION D’EQUIPE Où? Quand? Avec qui? SUPERVISION DU STAGE Par qui? Attentes : DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES Troubles de la personnalité, psychoses (schizophrénie et maniaco-dépression), troubles affectifs, toxicophilie MODALITES PRATIQUES Entretien préalable avec le psychologue superviseur Horaires à convenir avec votre superviseur sur le lieu de stage 11 CLINIQUE “ LE PERI ” - LIEGE ADRESSE : Clinique " LE PERI" Rue Montagne Sainte WALBURGE, 4B 4000 LIEGE VALDOR Rue Basse Wez 301 4020 Liège TEL.: Peri : 04/ 225 87 11 Valdor : 04/341 78 80 RESPONSABLE : Michel YLIEFF, Docteur en Psychologie, Chargé de cours, thérapeute comportementaliste NOMBRE : DESCRIPTION DU STAGE Diagnostic et participation aux prises en charge de patients hospitalisés dans les services de psychologie médicale. REUNION D’EQUIPE Où? Au sein de la clinique Quand? Une fois par semaine Avec qui? Médecins, Psychologues, Equipe soignante et paramédicale SUPERVISION DE STAGE Par qui? M. YLIEFF Mme C. WYNANDS Mme MARTINEZ Attentes : * adaptation aux spécificités et aux particularités de la prise en charge des personnes âgées (niveau diagnostique, niveau thérapeutique) DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES Personnes âgées présentant des pathologies psychiatriques (dépressions, confusions, psychoses, ...) MODALITES PRATIQUES Présence quotidienne souhaitée Prendre contact avec M. YLIEFF 12 C.H.U. - UNITE DE NEUROPSYCHIATRIE - SART-TILMAN ADRESSE : CHU Sart-Tilman (B 35) 4000 LIEGE TEL : 04/366 72 82 ou 79 60 RESPONSABLES : NOMBRE : Professeur M. ANSSEAU, Psychiatre, Chef de service Jean REGGERS, licencié en psychologie 1 stagiaire par période de 5 mois DESCRIPTION DU STAGE : - Participation à l'évaluation et à la prise en charge de patients hospitalisés adultes. REUNION D'EQUIPE Où ? Salle de colloques Quand ? Mardi et jeudi matin Avec qui ? Chef de Service, Assistants psychiatres, Psychologue, Assistante sociale, Ergothérapeute, Stagiaires médecin et Infirmières, Stagiaires infirmières. psychiatre, SUPERVISION DU STAGE Par qui ? Chef de Service : Marc ANSSEAU Psychologue : Jean REGGERS DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES : - Dépression; - Troubles anxieux; - Alcoolisme; - Troubles de la personnalité; - Psychoses débutantes. - Utilisation de substances - Troubles alimentaires MODALITES PRATIQUES : Présence souhaitée tous les jours de la semaine de 9 à 17 h sauf arrangements négociables avec M. REGGERS à contacter par E-mail. Le fait qu’il s’agisse d’un premier stage clinique est souhaité : travail sur le contact clinique, le diagnostic, l’observation, le savoir-faire et le savoir-être dans une perspective cognitivocomportementale. 13 C.H.U. -CLINIQUE DE LA DOULEUR - SART-TILMAN ADRESSE : CHU Sart-Tilman (B 35) 4000 LIEGE TEL : 04/366 75 84 RESPONSABLES : NOMBRE : Régine HARDY, licenciée en psychologie 1 stagiaire par période de 5 mois DESCRIPTION DU STAGE : - Entretiens avec les patients douloureux chroniques, soins palliatifs REUNION D'EQUIPE Où ? Non défini à l’avance Quand ? Avec qui ? équipe du centre de la douleur SUPERVISION DU STAGE Par qui ? R. HARDY DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES : Patients douloureux chroniques et atteints de maladies graves MODALITES PRATIQUES : Entretien préalable 14 C.H.U. BRULL- UNITE DE NEUROPSYCHOLOGIE – CENTRE NEUROLOGIQUE DE FRAITURE - FRAITURE 1. ADRESSE : CHU Centre Ville (Policliniques Universitaires L. BRULL) Quai G. KURTH 4020 LIEGE TEL : 04/341 87 73 RESPONSABLE : Magali QUINET, Licenciée en Psychologie NOMBRE : 1 stagiaire par période de 5 mois DESCRIPTION DU STAGE : Suivi de patients cérébro-lésés (assister aux entretiens, réaliser un entretien anamnestique, rédiger un rapport, présenter un cas lors de la réunion d’équipe, appliquer des stratégies thérapeutiques). REUNION D'EQUIPE Où ? Policlinique Brull Quand ? Avec qui ? Toute l’équipe de neuropsychologie SUPERVISION DU STAGE : Par qui? M. QUINET DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES : Patients traumatisés crâniens avec problématique psychologique surajoutée (irritabilité, troubles du comportement, anxiété, dépression ....) MODALITES PRATIQUES : 2. ADRESSE : Champ Alouettes, 70A 4557 FRAITURE TNOMBRE : 1 stagiaire par période de 5 mois DESCRIPTION DU STAGE Entretiens avec les patients entrant dans le centre de revalidation. Prises en charge thérapeutiques de patients sur base de l’analyse fonctionnelle REUNION D’EQUIPE Où? Centre Neurologique de Fraiture Quand? Une fois/semaine Avec qui? Médecin revalidateur, Médecin de salle, Assistante sociale, Psychologues, Ergothérapeutes, Kinésithérapeutes, Logopède, Chef de salle, Diététicienne. SUPERVISION DU STAGE Par qui ? M QUINET DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES Personnes entrant dans un programme de revalidation et - ayant subi un accident vasculaire cérébral, - souffrant de sclérose en plaques, - souffrant de la maladie de Parkinson, - ayant souffert d’un traumatisme crânien. 15 CENTRE HOSPITALIER DU BOIS DE L'ABBAYE - SERAING ADRESSE : Rue Laplace 4100 SERAING TEL : 04/338 75 84 RESPONSABLE Catherine DEMOULIN, Licenciée en Psychologie, thérapeute comportementaliste. NOMBRE : 1 stagiaire par période de 6 mois DESCRIPTION DU STAGE : - Soutien-écoute des patients coronariens en phase aiguë Analyse fonctionnelle dont le comportement problème est la maladie (infarctus). Préparation aux interventions médico-chirurgicales. Prise en charge psychologique orientée vers la modification des facteurs de risque et/ou du style de vie - Prise en charge individuelle de patients souhaitant cesser de fumer (éventuellement dans d’autres services) Avis de salle dans d’autres services que celui de soins intensifs coronariens - Animation de groupes psycho éducatifs sur les thèmes : troubles du sommeil, tabagisme, facteurs de risque, médicaments REUNION D'EQUIPE Où ? Bureau de la psychologue Quand ? Vendredi 12.30-13.30 Avec qui ? Cardiologue, Kinésithérapeutes, AS, psychologue SUPERVISION DU STAGE Par qui ? C. DEMOULIN Attentes ? Autonomie, initiative car il faut pouvoir aller vers les patients et les motiver DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES : - Essentiellement des patients coronariens MODALITES PRATIQUES : 9.00-13.00 (20h/semaine) 16 CLINIQUE SAINT-VINCENT DE PAUL- ROCOURT ADRESSE : Rue François Lefèbvre, 207 4000 ROCOURT TEL : 04/239 41 11 OU 49 52 RESPONSABLE : Docteur Benoît TROISFONTAINES, Psychiatre, Chef de service Mme Janssen NOMBRE : 1 stagiaire par période de 5 mois. DESCRIPTION DU STAGE : Au sein d'un service de Psychiatrie de 75 lits(divisé en unités de 25 lits) en hôpital général, participation à la mise au point diagnostique et à la prise en charge psychologique de patient hospitalisés. Activités de testing éventuelles : RORSCHACH, WAIS, ... Les interventions sont soit : •- l’accompagnement psychologique de patients hospitalisés •- la participation à la mise au point diagnostique REUNION D'EQUIPE Où ? Service de neuropsychiatrie Quand ? Tous les jours. Avec qui ? Avec l'équipe Médicale, Infirmière et Paramédicale (Psychologue, Assistante sociale, Ergothérapeute, kinésithérapeute, diététicienne). SUPERVISION DU STAGE : Par qui ? Par le médecin responsable du patient, Par la psychologue responsable de l’unité Par l'ensemble de l'équipe où le patient est hospitalisé. DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES : Adolescents ; Adultes; Personnes âgées.. MODALITES PRATIQUES : Présence répartie de manière équilibrée sur la semaine. Participation aux réunions d'équipes. Entretien préalable 17 Centre de Réadaptation Fonctionnelle (CRF) Vottem-L’intervalle ADRESSE : Chaussée de Brunehault 268 - 4041 VOTTEM TEL : 04/ 227 35 35 RESPONSABLE : Pascale JACQUET, licenciée en Psychologie NOMBRE : 1 stagiaire par période de 5 mois DESCRIPTION DU STAGE Prise de contact avec la structure du CRF, testings, réunions d’équipe, travail de partenariat, manipulation de la méthodologie d’évaluation en individuel et en groupes. REUNION D’EQUIPE Où? CRF Quand? Lundi matin et jeudi midi Avec qui? l’équipe pluridisciplinaire SUPERVISION DU STAGE Par qui ? P. JACQUET DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES - Personnes présentant des difficultés d’insertion avec un substrat psychiatrique: troubles anxieux, trouble dépressif, état limites, psychotiques (pas d’assuétudes). MODALITES PRATIQUES Entretien préalable. 18 CRF (Beyne Heusay)- LE MAILLET ADRESSE : Rue Cardinal Mercier, 32 4610 Beyne Heusey TEL :04/ 358 46 24 RESPONSABLE : Bernard comportementaliste NOMBRE : RULMONT, licencié en psychologie, thérapeute 1 stagiaire par an (janvier à mai) DESCRIPTION DU STAGE Implication dans toutes les tâches d’un psychologue travaillant en réadaptation fonctionnelle : élaboration d'hypothèses fonctionnelles, évaluation diagnostique, élaboration de plan de programme individualisé, animation de groupes ... REUNION D’EQUIPE Où? CRF Quand? le jeudi de 8 à 10 h Avec qui? l’équipe pluridisciplinaire : psy, logo, ergo, éducateur, kiné, AS. SUPERVISION DU STAGE Par qui ? B. RULMONT DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES Population très hétérogène, tant au niveau du profil diagnostic que du niveau socio-économique. Essentiellement problématique anxieuse et dépressive. MODALITES PRATIQUES Entretien préalable 19 HOPITAL DE JOUR L’ANCRE - OUPEYE ADRESSE: Rue du Roi Albert, 235 4680 OUPEYE TELl.: 04/ 264 57 46 RESPONSABLES: Docteur A.-M. MASSON, Psychiatre, Directeur médical Jean-Claude RENERTE, Directeur administratif NOMBRE: 1 stagiaire par période de 5 mois DESCRIPTION DU STAGE - Prises en charge individuelles avec analyse fonctionnelle, objectifs, stratégies et évaluation Participation à certaines thérapies de groupe REUNION D’EQUIPE Où? Hôpital de jour Quand? Mercredi de 9 à 10h : analyses fonctionnelles Jeudi de 12h45 à 14h30 : réunion générale Avec qui? Neuropsychiatre, Psychologue et Equipe soignante SUPERVISION DU STAGE Par qui? Docteur A.-M. MASSON Attentes: * prises en charges individuelles avec supervision + suivi du parcours du patient * réflexions institutionnelles DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES - Psychoses, états dépressifs, problèmes anxieux, dépendance MODALITES PRATIQUES A convenir avec le stagiaire selon l’horaire qu’il doit respecter. Présence quotidienne à assurer dans la mesure du possible 20 CLINIQUE PSYCHIATRIQUE DES FRERES ALEXIENS HENRI-CHAPELLE ADRESSE : Rue Château Ruyff, 68 4841 HENRI-CHAPELLE TEL : 087/59 32 11 087/59 34 85 (P. Delvaux, coordinateur) RESPONSABLES : Philippe KEMPENEERS, Licencié en Psychologie, thérapeute comportementaliste. NOMBRE : 1 stagiaire par période de 5 mois DESCRIPTION DU STAGE Participation à la mise au point diagnostique (analyse fonctionnelle et éventuellement testing) Prise en charge psychologique de patients adultes hospitalisés. REUNIONS D'EQUIPE Où ? Avec qui ? Dans l'unité de soins infirmiers, éducateurs, psychologues, psychiatres, assistants sociaux. SUPERVISION DU STAGE Par qui ? Psychologues de l'unité de soins DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES Patient adultes - en phase de décompensation - anxieuse - dépressive - psychotique - en sevrage (éthylisme, pharmacodépendance, toxicomanie) - chroniques MODALITES PRATIQUES A définir avec P. DELVAUX , coordinateur ! Entretien préalable à l’inscription avec Mr Delvaux 21 HOPITAL VINCENT VAN GOGH - CHARLEROI (MARCHIENNE-AU-PONT) ADRESSE : Rue de l'Hôpital, 55 6030 MARCHIENNE-AU-PONT TEL : 071/29 30 64 RESPONSABLE : Jean-Marc TIMMERMANS, Licencié en Psychologie, thérapeute comportementaliste. NOMBRE : 1 stagiaire par an DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES: - Patients en hospitalisation de jour faisant partie de programmes thérapeutiques : trouble obsessionnel-compulsif, trouble de stress post-traumatique, trouble liés à l’alcool, aux sédatifs ou anxiolytiques, trouble panique avec/sans agoraphobie, patients souffrant de surcharge pondérale. Bilans psychologiques en vue d’une thérapie de type cognitivo-comportemental. Principalement des patients présentant des troubles anxieux, liés à l’alcool, des conduites alimentaires, liés à la douleur. MODALITES PRATIQUES A convenir avec J.-M. TIMMERMANS 22 HOPITAL VINCENT VAN GOGH - CHARLEROI - service d’intervention de crise et d’urgences psychiatriques ADRESSE : Rue de l'Hôpital, 55 6030 MARCHIENNE-AU-PONT TEL : 071/29 20 87 - 071/29 20 96 RESPONSABLE : Alain KAISE, Licencié en Psychologie NOMBRE : un stagiaire par période de 5 mois DESCRIPTION DU STAGE: Premiers entretiens à la garde, décision d’orientation avec le psychiatre, entretiens de couple ou de famille à l’unité de crise.. Follow up post crise de plus ou moins quatre entretiens, orientation par la triangulation vers un suivi psychothérapeutique à plus long terme si il y a une demande. REUNION D’EQUIPE Où? dans le service Quand ? tous les matins de 9 à 10 h Avec qui ? médecin de garde de la nuit, médecin du service, psychologue, AS, équipe infirmiers DESCRIPTION DE LA POPULATION RENCONTREE: Tous type de pathologie psychiatrique, problématiques psychosomatiques. MODALITES PRATIQUES Entretien préalable 23 CENTRE HOSPITALIER L’ACCUEIL - LIERNEUX ADRESSE: rue du Doyard 15 4990 LIERNEUX TEL.: 080/29 23 25 RESPONSABLE: Mme G. Miessen, coordinatrice (centralise les demandes) NOMBRE: stage 1 ou plusieurs stagiaire par période selon disponibilité des maîtres de DESCRIPTION DU STAGE Selon les services la population et le travail sont différents, Lierneux accueille principalement des cas lourds et/ou chroniques, personnes dépendantes. SUPERVISION DU STAGE Par qui? Le psychologue du service DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES Hôpital de jour : alcool, toxicomanie, jeu pathologique, psychiatrie générale - en habitation protégée ou non (mixte). Doyard : psychotiques chroniques (hommes). Alloux : admission hommes, psychiatrie générale, portes fermées (hommes). Melezes : séjour long pour femmes, psychiatrie générale (femmes). Pavillon femmes : psychotiques chroniques (femmes) Tilleul rez-de-chaussée : psychotiques chroniques (hommes) Placement familial : patients chroniques séjournant en famille d’accueil (mixte) Ecdoval : service de préparation au placement familial (1service hommes – 1 service femmes) Val : service d’admission – alcool, dépendance aux médicaments, toxicomanie, psychiatrie générale (femmes) C.P.D. : jeunes suicidaires (mixte) Ormes : personnes âgées – généralement psychotiques chroniques Charmes : généralement alcooliques entrants (hommes) Relais : généralement alcooliques – suite du séjour (mixte Source ; psychotiques (hommes)) MODALITES PRATIQUES A définir avec le psychologue responsable. 24 CLINIQUE REINE ASTRID - MALMEDY ADRESSE: TEL.: 080/ 79 31 11 RESPONSABLE: Docteur BUREAU, psychiatre NOMBRE: 1 stagiaire par période 5 mois DESCRIPTION DU STAGE - anamnèse des patients admis au service des urgences pour difficultés psychologiques. - suivi des patients hospitalisés pour des troubles psychiatriques - participation aux consultations individuelles de psychiatrie REUNION D’EQUIPE Où? CRA Malmedy Quand? mercredi Avec qui? infirmières, psychiatre, neuropsychologue SUPERVISION DU STAGE Par qui? Dr Bureau DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES - Maladies psychiatriques : urgences, suivi chronique - patients présentant une ou plusieurs dépendances - mise au point des détériorations cognitives MODALITES PRATIQUES Entretien préalable avec le Docteur BUREAU 25 CUP - LA CLAIRIERE- BERTRIX ADRESSE: Route des Ardoisières, 1 6880 BERTRIX TEL : 061/ 22 17 11 RESPONSABLE: Docteur W. PICHOT, psychiatre Pascale Louis, licenciée en psychologie, thérapeute comportementaliste NOMBRE: 3 stagiaires par période 5 mois DESCRIPTION DU STAGE Entretiens, analyses fonctionnelles, mise en place de stratégies thérapeutiques, rédaction de rapports, testing. REUNION D’EQUIPE Où? Au sein de l’hôpital Quand? une fois par semaine Avec qui? Psychiatres, psychologue, Kiné, AS et soignants SUPERVISION DU STAGE Par qui? Pascal Louis DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES Troubles dépressifs, troubles anxieux, troubles psychotiques, troubles du comportements MODALITES PRATIQUES A définir avec P. LOUIS 26 CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DU LUXEMBOURG LUXEMBOURG ADRESSE: Rue Barblé, 4 1210 LUXEMBOURG LUXEMBOURG TEL.: 00 /352 /44/ 11 27 06 RESPONSABLE: Professeur Ch. PULL, Psychiatre NOMBRE: 1 stagiaire par période 5 mois DESCRIPTION DU STAGE Diagnostic, analyses fonctionnelles, prises en charge thérapeutique de patients hospitalisés et ambulatoires REUNION D’EQUIPE Où? Dans le service Quand? Tous les matins de 8h30 à 9h15 Avec qui? Responsables du Service de Psychiatrie ambulatoire et de liaison, Assistants en psychiatrie, Psychologues, Assistantes sociales, Infirmières SUPERVISION DU STAGE Par qui? psychologues, Professeur Ch. PULL DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES Troubles anxieux, troubles thymiques, troubles psychotiques, troubles somatoformes, troubles liés à une substance, troubles de l’alimentation, troubles du contrôle des impulsions, troubles de l’adaptation. MODALITES PRATIQUES A convenir avec le Professeur Ch. PULL 27 C.H.U. - Service d’hématologie -SART-TILMAN ADRESSE : CHU Sart-Tilman 4000 LIEGE TEL : 04/366 72 82 RESPONSABLE: NOMBRE: Martine Devos 1 stagiaire par période de 5 mois DESCRIPTION DU STAGE Accompagnement de patients admis en hématologie et ayant bénéficié d’une greffe de moelle osseuse tout au long de leur parcours hospitalier: service d’hématologie, unité stérile, hôpital de jour REUNION D’EQUIPE Où? service d’hématologie, unité stérile Quand? variable: en fonction de la demande Avec qui? infirmières, psychologue et médecin SUPERVISION DU STAGE Par qui? Martine Devos DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES Adultes, atteints de maladies hématologiques cancéreuses (leucémies, lymphomes, myélomes, ...) et non cancéreuses. MODALITES PRATIQUES Mi-temps: lundi et jeudi toute la journée, vendredi matin (sous réserve de modification). Rappel : un entretien avec le maître de stage avant acceptation de l’inscription. 28 Policlinique Ans-Alleur – CENTRE DE L'OBESITE (ESNEUX) 1. ADRESSE: TEL. : RESPONSABLE: NOMBRE: Laurent Devoitille 1 par période de 5 mois DESCRIPTION DU STAGE SUPERVISION DU STAGE Par qui? L. Devoitille (psychologue) DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES MODALITES PRATIQUES Horaire à déterminer 2. ADRESSE: C.H.U.O.A. Centre de l’obésité Rue Grandfosse, 31/33 4130 Esneux TEL.: 04/380 91 44 RESPONSABLE: Laurent Devoitille NOMBRE: 1 par période de 5 mois DESCRIPTION DU STAGE - Consultations pluridisciplinaires (diététicienne, endocrinologue, psychologue) - Suivi de patients obèses avec troubles alimentaires, troubles de l’humeur, ou de personnalité. REUNION D’EQUIPE Avec qui? en équipe pluridisciplinaire et avec maître de stage SUPERVISION DU STAGE Par qui? L. Devoitille (psychologue) DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES Patients obèses (adultes) MODALITES PRATIQUES Horaire à déterminer Possibilité de mémoire et de publication 29 PELTZER – VERVIERS - Oncologie ADRESSE : Clinique Peltzer, Verviers TEL : 087/21 25 07 lundi 9h-14h mardi 8h30-17h30 vendredi 9h-14h RESPONSABLE : Sandrine CONRADT, licenciée en psychologie, psychothérapeute NOMBRE de stagiaires acceptés : 1 par période de 5 mois DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES: Patients cancéreux en début maladie, suivi, fin de vie, en traitement Proches (enfants, conjoints) MODALITES PRATIQUES Formation CAM (communication) REUNION D’EQUIPE Où ? CHPLT Quand ? Vendredi 1 à 2X/mois 9 à 11h Avec qui ? Unité médico-psychologique Quand ? 1X toutes les 6 semaines Avec qui ? Equipe Mobile Soins Palliatifs SUPERVISION DU STAGE Par qui ? Sandrine Conradt DESCRIPTION DU STAGE Evaluation selon l’analyse fonctionnelle modèle Fontaine-Ylieff du patient cancéreux. Ecoute et soutien. Mise en place de techniques comportementales (restructuration cognitive, auto observation,…) après évaluation de la situation du patient + à la demande.3 Travail pratique sur un thème donné par la maître de stage concernant un thème en raltion avec la prise en charge TCC. 30 VERVIERS – CENTRE DE SANTE MENTALE ADRESSE : Service de Santé Mentale pour adultes de Verviers Rue de Dinant 20-22 Verviers TEL : 087/221645 RESPONSABLE : Dr Michel JADOT / Raphaël GAZON NOMBRE de stagiaires acceptés : 2 par période de 5 mois DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES: - Adultes névrotiques et psychotiques La plupart sont chronifiés MODALITES PRATIQUES Le stagiaire participe aux activités du Centre de Jour et de la Consultation adulte : Centre de jour : - Entretiens d'admission :le stagiaire réalise une analyse fonctionnelle des patients entrant au centre de jour - Participation à des thérapies de groupe : affirmation de soi, régulation des émotions, scénario de vie, ... - Participation aux activités informelles : repas avec les patients, vie communautaire, ... - Participation aux réunions cliniques - Testing Consultation : - Observation d'entretiens individuels - Testing + rédaction de rapports - Présentation d'un travail théorique en fin de stage - Analyses fonctionnelles/diagnostic ICD-10 ou DSM-IV 31 CLINIQUE NOTRE-DAME - WAREMME ADRESSE : Clinique Notre Dame Maison de soins Psychiatriques Rue de Sélys Longchamps 47 4300 Waremme TEL : 019/339613 – 0475/593060 RESPONSABLE : Jean-Louis BIZOTTO, licencié en psychologie, coordinateur NOMBRE de stagiaires acceptés : 1 par stage, mais stage possible toute l'année DESCRIPTION DU STAGE Stage en réhabilitation psychiatrique de patients psychotiques. Modules de Lieberman Suivi psychologique du patient pendant son hospitalisation REUNION D'EQUIPE Où? dans le service MSP Quand? le lundi après-midi Avec qui? psychiatre/psychologue/infirmiers/ logo/ A.S./ éducateurs/... SUPERVISION DU STAGE Par qui? Mr Bizotto DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES: 1er groupe : patients psychotiques, < 50 ans, stabilisés, pas de débilité, pas de dépendance 2ème groupe : patients âgés chroniques, projet à long terme MODALITES PRATIQUES Horaire : 9 h – 17 h Prérequis nécessaires au niveau comportemental, réhabilitation, testing, psychopathologie. 32 Clinique Saint Luc BOUGE ADRESSE : TEL : Clinique Saint Luc Rue St Luc 8 5004 Bouge/Namur 081/209053 RESPONSABLE : Mme N. LINSMEAU, Psychologue NOMBRE de stagiaires acceptés : 1 par période, ayant de préférence déjà réalisé un stage DESCRIPTION DU STAGE Prise en charge pluridisciplinaire de patients cancéreux et en soins palliatifs REUNION D'EQUIPE Selon les services qui relaient la demande SUPERVISION DU STAGE Mme Linsmeau DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES: Patients cancéreux ou pathologies lourdes Soins palliatifs hospitaliers MODALITES PRATIQUES Entretien de sélection préalable Motivation sérieuse Souplesse au niveau de la disponibilité horaire 33 LE DOMAINE – BRAINE-L'ALLEUD ADRESSE : Le Domaine Rue Jean Lanneau 39 1420 Braine-L'Alleud TEL : 02/384 25 93 RESPONSABLE : Dr Deakin, Mme A. Massa, psychologue, psychothérapeute NOMBRE de stagiaires acceptés : DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES: Troubles anxieux et dépressifs MODALITES PRATIQUES 34 AUBERGE DES HAXHES - VOTTEM ADRESSE : L'Auberge des Haxhes Rue sous les Haxhes 51 4041 Vottem TEL : RESPONSABLE : Mme Cécile Larue NOMBRE de stagiaires acceptés : DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES: - MODALITES PRATIQUES 35 SAINT JOSEPH- SOINS PALLIATIFS ADRESSE : CHC Hermalle-sous-Argenteau Waremme TEL : Mr V. Baro, 0475/820387 RESPONSABLE : V. BARO, licencié en psychologie 36 CHU Brugmann, service de psychiatrie, Unité ‘troubles psychotiques’ (salle 74), Bruxelles ADRESSE : Place A. Van Gehuchten, 4 à 1020 Bruxelles TEL : 02/477 24 77 RESPONSABLE : Mme Hilde Nachtergael NOMBRE : 2 stagiaires / Semestre DESCRIPTION DU STAGE : Prise en charge de patients nécessitant une hospitalisation en salle fermée. Accueil de patients mis en observation. Activités : entretiens individuels, entretiens familiaux, bilans d’évaluation, entretiens de psycho-éducation, activités de groupe et recherche. REUNION D'EQUIPE Où ? A l’Unité 74 Quand ? Le mardi de 9h00 à 11h00 Avec qui ? Psychiatres, psychologue, assistante sociale et infirmier(s) SUPERVISION DU STAGE Par qui ? Mme Hilde Nachtergael - psychologue/psychothérapeute T.C.C. Attentes ? Avoir un intérêt pour les troubles psychiatriques « lourds ». Attentes ? Avoir un intérêt pour la thérapie cognitivo-comportementale. DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES : Nous accueillons principalement des personnes souffrant : de troubles psychotiques de troubles bipolaires de troubles de la personnalité MODALITES PRATIQUES : Entretien préliminaire Participation obligatoire aux réunions d’équipe 37 Clinique Saint Joseph Sud Luxembourg, service de Psychiatrie de liaison, Arlon Dr Denis Nicolay 063/23 12 95 Clinique Saint Joseph Sud Luxembourg Arlon Service de Psychiatrie de Liaison 4 psychiatres et 3 psychologues Stage : testing NEO-PIR (+ étude traits de personnalité) Patients suicidaires et patients anxieux et dépressifs Rue des Déportés Arlon 38 STAGES ENFANTS- ADOLESCENTS 39 IMP - THEUX ADRESSE: rue de l’Absent, 23 4910 THEUX TEL.: 087/ 54 12 13 RESPONSABLE: NOMBRE: 1 stagiaire par période 5 mois DESCRIPTION DU STAGE examens psychologiques d’enfants, entretiens avec les familles, participation aux réunions d’équipe. REUNION D’EQUIPE Où? IMP Quand? Avec qui? L’ensemble de l’équipe SUPERVISION DU STAGE Par qui? Didier Salah DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES Enfants de 3 à 18 ans présentant des troubles du comportement MODALITES PRATIQUES entretien préalable 40 VENT DEBOUT - WANDRE ADRESSE: TEL.: 39 rue des 3 rivages 4020 LG 04/362 40 43 RESPONSABLE: Mme RANSONNET NOMBRE: 1 stagiaire par période 5 mois DESCRIPTION DU STAGE REUNION D’EQUIPE Où? Quand? Avec qui? SUPERVISION DU STAGE Par qui? Mme RANSONNET DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES MODALITES PRATIQUES 41 HANNUT ADRESSE: IESPS de Hannut, rue de Huy 28, 4280 Hannut TEL.: 019/51 32 83 FAX : 019/51 35 68 RESPONSABLE: Direction : Michèle Prévinaire; Psychologue : Ludovic GERVALLE NOMBRE: 1 stagiaire par période de 5 mois DESCRIPTION DU STAGE Type de prise en charge : TCC pour anxiété, dépression, trouble du comportement; soutien; psycho-éducation; prévention REUNION D’EQUIPE Où? Quand? Avec qui? SUPERVISION DU STAGE Par qui? Ludovic Gervalle Attentes ? DESCRIPTION DES POPULATIONS RENCONTREES Elèves du secondaire (spécial) de 12 à 21 ans, type 1 (retard mental léger), type 2 (retard mental modéré) et type 3 (caractériel) MODALITES PRATIQUES 2 journées par semaine en présence du maître de stage, 3 journées seul Horaire : 8h30 – 16h Egalement possibilité de travail de recherche bibliographique 42 DOSSIER 43 Nous entamons ici la publication d'une série d'articles sous une nouvelle rubrique. Il s'agira de mise au point traitant de sujets fondamentaux en thérapie comportementale, écrites spécialement sous forme de "dossiers" et à la demande de la rédaction. Rappels de connaissances, matière à réflexion ou initiation à l'un ou l'autre domaine essentiel, nous croyons qu'ils seront utiles à tous nos lecteurs. Ce premier dossier porte sur l'analyse comportementale, ce processus par lequel le comportementaliste collecte et ordonne l'information de base sur les problèmes du patient, en une hypothèse liant les antécédents aux conséquences, le stimulus à la réponse. Chaque cas clinique est le fruit d'un milieu, d'une histoire, de contingences particulières propres à chaque individus : l'analyse comportementale est la traduction en terme d'apprentissage de chacune de ces expériences uniques. Son importance est primordiale. ANALYSE FONCTIONNELLE ET RAISONNEMENT EXPERIMENTAL. O. FONTAINE 1 et M. YLIEFF 2 Paru dans "Journal de Thérapie Comportementale, 1981, III, pp.119-130". "Les statistiques n'atteignent jamais la vérité scientifique et de ce fait n'aboutissent jamais à une méthode scientifique". Claude BERNARD Quoiqu'en disent certains (Arthur, 1972) les premiers comportementalistes ont été formés au sein des laboratoires de psychologies expérimentales et le plus souvent ont d'abord travaillé sur l'animal. Par la suite, le mouvement s'amplifiant, le nombre des techniques augmentant, se sont posés les problèmes théoriques et pratiques d'une formation clinique spécifique, qui progressivement est devenue indépendante des laboratoires de recherche fondamentale. On a dû ainsi composer avec le vieux rêve des fondamentalistes qui était de faire de chaque praticien un chercheur, même si on persiste à proposer des programmes de formation où la méthodologie de la recherche est enseignée de manière "scolaire". Aujourd'hui force est de constater que peu de cliniciens font de la recherche (Barlow, 1981). Un nombre de plus en plus grand d'entre eux s'engagent dans un "éclectisme" pratique qui tient de moins en moins compte des acquis de la psychologie fondamentale (Garfield et Kurtz, 1976). Barlow (1981) dans une réflexion très pertinente trouve deux raisons principales à cet état de fait : - difficultés pratiques pour le clinicien de s'engager dans un type de recherche qui exige la constitution de groupes statistiques nombreux; - manque d'intérêt du clinicien, confronté à des problèmes individuels spécifiques pour les résultats généraux fournis par ces recherches. Ces constatations posent le problème du type de formation qu'il serait souhaitable de fournir aux futurs comportementalistes mais également nous semble-t-il celui de l'adéquation de ce type de recherche aux objectifs de la pratique quotidienne. Le prototype classique de ces travaux, que nous fournit une littérature par ailleurs surabondante, est basé sur une méthodologie des groupes statistiques étiquetés dans un langage emprunté à la nosologie psychiatrique traditionnelle (phobies, dépression, anxiété ...). Ces groupes sont appariés à des groupes contrôles. Le plus souvent on applique une stratégie thérapeutique au groupe dit expérimental et on analyse ensuite statistiquement l'effet de cette intervention à partir d'échelles d'évaluation diverses. Si l'on ne peut nier que ces travaux soient nécessaires, ils ne peuvent cependant se prévaloir d'être les représentants exclusifs de la recherche scientifique, loin s'en faut. Ils nous enseignent que telle procédure est efficace pour telle population dans tel pourcentage de cas. Ces corrélations peuvent avoir quelqu'utilité dans la mesure où elles indiquent qu'il existe un facteur crucial dans la procédure utilisée par rapport au trouble étudié. Toutefois, elles ne nous disent rien sur le mécanisme d'installation d'un trouble ni sur les modalités d'action du processus thérapeutique. Par ailleurs, elles sont incapables d'expliquer les raisons des nombreux échecs mis en évidence. On ne s'étonnera donc pas de voir le clinicien se détourner de ces résultats lorsqu'il se sera trouvé devant 1 Chef de Travaux, Laboratoire de Psychologie Expérimentale (Prof. Richelle), Université de Liège, Président de l'Association pour l'Etude, la Modification et la Thérapie du Comportement, 32, bd. de la Constitution, B-4020 - LIEGE. 2 Lic. en Psychologie, Secrétaire de l'Association pour l'Etude, la Modification et la Thérapie du Comportement. 44 quelques patients ne correspondant pas à la règle statistique. Pressé par ses contingences d'action et d'efficacité, il s'ingéniera par essais et erreurs à trouver de nouveaux moyens thérapeutiques de manière résolument éclectique. Faut-il poursuivre le bilan de ce type de recherche en ajoutant que les difficultés pratiques de tous ordres (formation de groupes nombreux, rigidité de la procédure, problème déontologique des groupes contrôles, désintérêt du chercheur pour l'efficacité, durée des traitements, coût financier ...) ont achevé de dégoûter le clinicien qui a depuis longtemps définitivement abandonné ce type de travail aux grands instituts spécialisés. Le résultat de cette évolution est double : d'une part, un grand nombre de cliniciens innovent dans leur pratique privée et, souvent dit Barlow (1981) avec succès sans jamais publier ; d'autre part, la pratique habituelle des cliniciens privés qui constituent l'énorme majorité s'inscrit semble-t-il de moins en moins dans une ligne théorique précise ce qui aboutit à une uniformisation des pratiques à travers les différentes écoles de psychothérapie (Godfried, 1980). Cette évolution ne doit pas nécessairement être perçue comme étant négative à condition de veiller au niveau des formations à mettre entre les mains des praticiens les moyens adaptés pour que cet éclectisme s'inscrive dans une pensée scientifique structurée (Fontaine 1978). Dans cette perspective, l'intérêt s'est reporté depuis quelques années sur l'analyse de cas individuels, envisagés non pas seulement dans sa méthodologie sophistiquées du "signe case experimental design" (Hersen et Barlow, 1978) mais aussi en temps qu' "investigation intense" d'un patient perçu dans son individualité (Cronbach, 1975; Cook et Campbell, 1979 ; Kazdin, 198o). Les ouvrages de méthodologique classique dévalorisent ces travaux en les classant dans les études préliminaires, pré-expérimentales, sources d'hypothèses pour le recherche vraie qui, elle, se baserait idéalement sur une méthodologie stricte, seule capable, parait-il, d'augmenter notre savoir. S'il persiste encore un certain nombre de puristes qui restent fixés à cette manière de voir, bon nombre d'auteurs aujourd'hui s'interrogent quant à la rentabilité des recherches statistiques. Ainsi Kazdin (1981) suggère qu'analyse de cas et expérimentation se situent sur un continuum. Il ne rejette pas l'idée que des études de cas même non contrôlées puissent parfois aboutir à des conclusions valables. En fait, ceci rejoint ce que l'un de nous écrivait il y a peu : "l'exposé d'un cas est anecdotique non parce qu'il n'a trait qu'à un seul sujet, mais parce qu'il manque de méthode " (Fontaine, 1978). Nous pensons qu'on s'est lourdement trompé en espérant faire de chaque clinicien un chercheur à partir de l'enseignement d'une méthodologie expérimentale lourde, incompatible avec la pratique quotidienne. Certes ce type de recherche doit se poursuivre et le praticien doit continuer à acquérir la connaissance des résultats de ces travaux pour enrichir sa pratique. Il n'en reste pas moins vrai que ses contingences le destinent à ne jamais exécuter ce type de travail . Par contre, ses patients, lui-même et la psychologie clinique en général pourraient s'enrichir des acquis issus de l'expérience clinique de milliers de thérapeutes. Pour améliorer la qualité de ces travaux, une seule condition nous paraît nécessaire : la formation de chaque praticien au raisonnement expérimental. Par là, nous entendons la capacité de recueillir des faits, de les organiser en hypothèses de travail, de contrôler ces hypothèses par des stratégies thérapeutiques visant un résultat spécifique et d'évaluer ces différents éléments de manière critique. En bref, de faire une analyse fonctionnelle rigoureuse des différents temps de la pratique. ANALYSE FONCTIONNELLE ET RAISONNEMENT EXPERIMENTAL "Un fait n'est rien par lui-même ; il ne vaut que par l'idée qui s'y rattache ou par la preuve qu'il fournit". Claude BERNARD Disons d'emblée que sous peine de devenir une procédure aboutissant à un diagnostic statique, une analyse fonctionnelle doit non seulement permettre un relevé de faits mais également suggérer les interactions possibles entre eux, préalable indispensable à l'établissement d'une hypothèse de travail. Nous pensons également qu'il est arbitraire de limiter la compétence de l'analyse fonctionnelle au seul temps diagnostic : elle doit être l' "outil" qui permettra tout au long de la thérapie de contrôler la pertinence des faits sélectionnés et de l'hypothèse formulée. L'analyse comportementale s'égarerait si elle ne constituait qu'une forme rajeunie, mise au goût du jour des "évaluations psychologiques" classiques qui utilisaient des échelles multiples ou des questionnaires spécifiques. Sans nier l'intérêt de ces outils dans des situations particulières, il ne faut pas les confondre avec le raisonnement expérimental qui les précède et en détermine le choix. 45 Le souci légitime d'objectiver de la manière la plus rigoureuse possible les faits psychologiques a amené bon nombre de comportementalistes à confondre objectivité des faits et objectivité dans le recueil des faits. On pourrait discuter longuement le concept de "fait" en psychologie et montrer à quel point les choses sont loin d'être évidentes à ce niveau : ainsi, même chez des chercheurs chevronnés, nous constatons que l'on établira sans sourciller des corrélations en plaçant sur un même plan des "faits aussi peu comparables que anxiété (concept abstrait), conduites d'évitement (définition opérationnelle), conduites agressives (définition par jugement), ... (Belgelman, 1978). Les éternels pièges du langage et de la sémantique nous font trop aisément oublier que la plupart de ces faits n'accèdent que très rarement à l'objectivité telle qu'elle est conçue par exemple dans des sciences comme la physique ou la chimie. Quand au recueil des faits, nous ne pouvons ignorer qu'il est orienté non seulement par le cadre méthodologique, conceptuel et théorique du thérapeute, mais également par son histoire personnelle et son contexte culturel. Il s'établit donc à partir de ce que Claude Bernard appelait l'idée "à priori" de l'observateur. En soi, ceci n'a rien d'anormal si l'on admet qu'une telle sélection doit aboutir à des hypothèses explicatives et non à des affirmations. Une hypothèse se construit à partir des faits dont elle tente d'organiser les relations. Elle fait partie à ce moment de la démarche scientifique ou l'imagination, la liberté créatrice gardent tous leurs droits. C'est de son énoncé que vont dépendre les stratégies thérapeutiques que l'on va mettre en oeuvre pour la contrôler. Une hypothèse a d'autant plus de chance d'être valable que son auteur s'est entouré du maximum de faits et de précautions pour appréhender toutes les relations et interactions entre les différents paramètres en présence. Or il nous semble que les modèles d'analyse comportementale fournis à ce jour (Trudel, 1980) véhiculent une référence implicite à un modèle de causalité linéaire basée sur une relation temporelle simple de cause à effet entre événements. Les relations entre les faits sont plus complexes et les notions de rétroaction "cybernétique" nous paraissent mieux appréhender la réalité clinique (cfr infra). Pour clôturer ces réflexions méthodologiques sur le raisonnement expérimental, nous dirons encore qu'une erreur fondamentale et classique même chez des chercheurs réputés est de confirmer la pertinence de l'hypothèse et d'adéquation de la thérapie qui en dérive par le seul résultat clinique. On n'insistera jamais assez sur le fait qu'un résultat thérapeutique par lui-même ne confirme ou n'infirme une hypothèse. Dans l'approche expérimentale, l'évaluation des résultats doit porter sur le contrôle des hypothèses tant au niveau de la sélection toujours arbitraire des faits que leur organisation ainsi que sur les modalités d'application des stratégies. Le résultat thérapeutique n'est donc qu'un des éléments de l'évaluation qu'il n'est pas justifié de privilégier. Le clinicien se demandera donc devant un résultat positif ou négatif : ai-je sélectionné les faits pertinents par rapport à mon objectif, leur organisation a-t-elle été adéquate, n'y a-t-il pas d'autre hypothèse explicative alternative à celle que j'ai proposée, ai-je contrôlé toutes les variables de la stratégie thérapeutique utilisée ? Ce va-et-vient constant entre les différents temps de la démarche thérapeutique et l'analyse comportementale est à l'image de la réalité clinique sans cesse mouvante. Il entraîne souvent un réexamen ou un approfondissement du diagnostic fonctionnel, une modification de l'hypothèse et des stratégies. VERS UNE ANALYSE COMPORTEMENTALE DYNAMIQUE Comme le soulignait Richelle (1980), le comportement n'est jamais état, il est action. Ainsi une analyse comportementale est en modification permanente dans une démarche thérapeutique qui peut s'étaler sur plusieurs mois. Elle s'intègre à cette évolution, se modèle sur les changements, se reformule sans cesse. Toutefois, ses axes d'investigation s'orientent à travers tous les modèles proposés vers 3 objectifs précis : - examiner le ou les comportements problèmes ainsi que leurs conditions d'apparition (antécédents immédiats); - rechercher les variables liées aux conséquences de ces comportements ; - identifier les variables antécédentes historiques. 46 C'est à partir de ces données que l'on pourra poser les hypothèses quant à la genèse et au maintien du trouble et définir les stratégies thérapeutiques. Examen du comportement problème. Il s'agit ici de relever les troubles présentés par le patient tant sur le plan sensori-moteur que cognitif et de les décrire avec précision : topographie, fréquence, durée et intensité. Cette description permet de dégager les cibles de l'action thérapeutique (quels sont les comportements qui doivent être modifiés ?) et d'établir une "ligne de base" à partir de laquelle l'évolution de la thérapie peut être appréciée non seulement par le thérapeute mais également par le patient. Celui-ci peut ainsi tout au long du traitement situer d'où il vient, où il est et évaluer son évolution par rapport aux objectifs. Cette possibilité de contrôle permanent par le patient constitue une caractéristique importante des thérapies comportementales. Quant à l'étude des antécédents immédiats, des conditions d'apparition du trouble, elle cherche à identifier dans l'environnement interne et externe du sujet les événements qui "ici et maintenant" ont un rôle de stimulus discriminatif. Ces stimuli peuvent être internes (somatiques, émotionnels ou cognitifs) ou externes (environnement physique et social du patient). Nous considérons que l'évolution du trouble fait partie des antécédents immédiats. En effet, lorsque le patient consulte, le comportement problème a déjà une histoire, longue parfois de plusieurs années. L'étude de cette histoire précise souvent comment des événements internes ou externes ont acquis valeur de stimuli discriminatifs. Recherche des variables liées aux conséquences Si le behaviorisme radical a surtout insisté sur le rôle des conséquences externes sur le comportement du sujet, le mouvement cognitif a réintroduit la notion de renforcements internes, c'est-à-dire des conséquences que le comportement a sur le sujet lui-même (ce que le sujet se dit à lui-même à partir et à propos du trouble). Ainsi l'analyse des conduites agoraphobiques par exemple ne peut se réduire à constater des réactions d'anxiété incontrôlables survenant dans telle situation et entraînant des conduites d'évitement. Il s'agit également de s'interroger sur les verbalisations anticipatrices, sur le "vécu" qui contrôleront l'affrontement ou les conduites d'évitement tout autant sinon plus que les situations phobogènes elles-mêmes. Ces conduites internes d'anticipation constituent bien une conséquence interne de l'association situation phobogène - anxiété. De même l'environnement externe, immédiat du patient (parents, conjoint) est directement concerné et joue un rôle actif dans l'évolution du trouble tantôt en renforçant l'anxiété du patient, tantôt en lui fournissant des "bénéfices secondaires". Il se développe ainsi une série d'interactions à propos et autour du trouble dont l'analyse fonctionnelle doit tenir compte. Les conséquences immédiates ne peuvent à elles seules expliquer le maintien d'un trouble et rendre compte de sa genèse. Ainsi dans l'étude d'un dysfonctionnement sexuel, on ne pourra négliger ni les représentations "mentales" associées à la fonction sexuelle, ni l'analyse des facteurs historiques familiaux et socio-culturels impliqués dans le développement de ces représentations. Ces dernières auront incontestablement une influence sur la spécificité des stimuli discriminatifs ainsi que sur la nature des conséquences. Ceci explique que les effets de conditions environnementales semblables voire similaires varieront en fonction du contenu de ces représentations, contenu largement déterminé par les variables historiques propres à chaque individu. Recherche des variables liées aux antécédents historiques Il fut une époque où certains comportementalistes affirmaient que la modification des comportements n'exigeait aucune référence à leur origine et à leur histoire. Cette position a-historique relevait plus de la polémique vis-à-vis de la méthode rétrospective défendue par la psychanalyse que d'une analyse scientifique des faits. Rapidement, la réalité clinique a démontré l'inexactitude de cette exclusion de principe. Une analyse fonctionnelle ne peut ignorer que le comportement obéit à des lois d'organisation dont l'origine se trouve souvent en dehors et en deçà des contingences actuelles. Pour en retrouver l'origine, il faut comme le soulignait Richelle (1980) "retracer l'histoire individuelle ou remonter à l'hérédité individuelle ou spécifique ou encore chez le sujet humain se tourner vers les structures culturelles qui modèlent le comportement". L'étude de l'histoire individuelle porte d'abord sur l'héritage biologique et les contraintes qu'il exerce sur les apprentissages, il n'y a ni incompatibilité ni opposition entre une analyse fonctionnelle et une approche biologique visant à préciser la part de l'hérédité. En clinique, l'intégration de ces deux aspects est souvent indispensable pour le choix des méthodes de traitement. 47 De même, on ne peut éviter l'examen des variables développementales. En effet, l'histoire individuelle, quelles qu'en soient les particularités s'inscrivent dans le moule des contraintes développementales. Celles-ci longtemps négligées par les comportementalistes sont aujourd'hui au centre des différents thèmes de recherche tels que étapes ou stades développementaux, séquences développementales obligées, période critique sensible ou favorable, répercussion de l'expérience précoce ... Enfin, on envisagera les "contenus mentaux", les cognitions du sujet. Le behaviorisme n'a jamais nié l'existence de contenus mentaux ni l'intérêt de leur étude. Il les a le plus souvent simplement mis entre parenthèses pour des raisons d'ordre strictement méthodologique. Sous l'impulsion du mouvement cognitif, ces variables sont devenues aujourd'hui objet d'analyse et de traitement. L'étude de l'inobservé et de l'inobservable postule le recours à des inférences, à des constructs hypothétiques considérés comme des variables intermédiaires entre le comportement et l'environnement. Dans ces modèles médiationnels, des notions telles que auto-évaluation, autorenforcement, contingences cognitives, processus de pensée sont centrales. Si le mouvement cognitif accumule actuellement plus d'hypothèses que de faits expérimentaux, s'il suscite de nombreuses controverses notamment avec les behavioristes radicaux effrayés par le danger d'un retour au mentalisme, il faut bien accepter que le recours à l'inférence est un fait régulier dans la pratique clinique. En fait, toutes les sciences fondamentales se servent d'inférences, de contructs se référant aux structures de la matière vivante ou non. Dès lors, comme le soulignait Mahoney (1974) le problème n'est pas tellement de savoir s'il est permis d'inférer ou non, mais plutôt de s'attacher à préciser quelles inférences sont nécessaires et quelles modalités de contrôle on doit mettre en oeuvre pour les maintenir dans le cadre d'une démarche expérimentale. L'approche historique telle que nous venons de la définir réintroduit et réhabilite la notion de structure de personnalité définie comme étant l'ensemble des répertoires comportementaux et cognitifs dont dispose un individu spécifique à un moment donné de son existence. PROPOSITION D'UN MODELE "RETROACTIF" DE L'ANALYSE FONCTIONNELLE Les différentes analyses comportementales proposées à ce jour nous paraissent trop statiques. Il s'agit d'un recueil de faits, d'une nomenclature d'événements passés et présents qui ont jalonné l'existence d'un individu. Elles sont certes plus riches en informations, plus individualisées que les traditionnelles classifications nosologiques de la psychiatrie. On peut cependant discuter les qualificatifs d'opérationnelles et de fonctionnelles qu'elles s'arrogent à notre sens abusivement Pour être fonctionnelle, dans la perspective d'une pratique clinique, une analyse comportementale doit réaliser quatre objectifs : - fournir un outil de recueil des faits ; - placer les faits dans les différents éléments du système "antécédents - sujet - conséquences" et postuler les interactions possibles ou probables entre ces éléments; - déterminer quel élément du système doit être l'objectif privilégié, à un moment donné, de l'action thérapeutique et par quelle modalité l'aborder; - analyser les développements de l'action thérapeutique sur les différents aspects du système. La figure que nous proposons illustre de manière schématique ce type d'approche où actions et rétroactions sont en interférence permanente (Figure 1- page 32). Les répercussions thérapeutiques d'une telle conceptualisation sont évidentes. Le modèle oriente la thérapie vers des actions multifocales ou multimodales qui s'articulent sur des hypothèses explicatives cohérentes et non plus sur un empirisme pragmatique tel que le défend par exemple un auteur comme Lazarus (1976). En outre, un modèle de causalité par rétroaction facilite incontestablement le remaniement des hypothèses explicatives en fonction des faits nouveaux ou des difficultés qui apparaissent dans la dimension temporelle du traitement. Enfin, dans une telle optique, si l'activité diagnostique demeure toujours le temps premier de toute intervention psychothérapeutique, elle n'est plus nettement dissociée de celle-ci comme dans les modèles traditionnels. 48 FIGURE I ANTECEDENTS HISTORIQUES innés et acquis(biologiques, socio-culturels et familiaux,comportementaux) répertoire comportemental et cognitif spécifique ANTECEDENTS IMMEDIATS * * * environnement physique et social stimuli discriminatifs internes et externes évolution du trouble. COMPORTEMENT PROBLEME Topographie, fréquence, durée, intensité sur le plan comportemental, cognitif et émotionnel. CONSEQUENCES SUR L'ENVIRONNEMENT * * -> CONSEQUENCES SUR LE SUJET comportementales cognitives renforcement + ou - * * * -> Tableau I : analyse fonctionnelle : modèle "rétroactif". (d'après Fontaine et Ylieff, 1981). 49 comportementales cognitives somatiques renforcement + ou - CONCLUSION Cet article écrit dans le cadre d'un dossier "formation" a tenté d'aborder deux problèmes essentiels - l'application du raisonnement expérimental à l'analyse fonctionnelle; - les possibilité des modèles actuels d'analyse comportementale pour le praticien. L'éclectisme décrit dans la pratique quotidienne des thérapies comportementales nous semble trouver son origine dans la confusion existant entre méthodologie de la recherche appliquée et raisonnement expérimental. La plupart des enseignements fournissent aux cliniciens une méthodologie de la recherche sophistiquée orientée vers la statistique qui ne peut leur être que de peu d'utilité. Confronté au cas individuel, dans la multiplicité de ses aspects dont il ne peut arbitrairement isoler, comme le fait le chercheur, une variable particulière, le praticien est souvent obligé d'improviser. Pour le faire valablement, et rester dans un cadre scientifique il est indispensable de le former au raisonnement expérimental Celui-ci s'appuie sur l'analyse comportementale dans laquelle il trouve ses "matériaux" de base. Or les modèles d'analyse comportementale existant, proposés par des chercheurs dont les objectifs sont différents, permettent certes un recueil valable des faits mais constituent un outil peu fonctionnel. Pour accéder à cette efficience, ils devraient permettre une orientation dans l'organisation des faits recueillis, proposer des modalités d'interactions, être capables de s'adapter aux changements permanents du cas clinique. Seul un tel modèle serait capable de s'insérer dans les contingences propres au travail clinique quotidien. Nous avons proposé une formulation schématique d'une analyse comportementale qui nous paraît plus adaptée à cet effet. L'application à ce modèle du raisonnement expérimental tout au long de la thérapie permettrait, nous semble-t-il, à chaque clinicien d'insérer ses actions dans un cadre scientifique rigoureux. RESUME La constatation d'un fossé de plus en plus grand entre recherche et pratique clinique amenant les praticiens à un électisme discutable, pose des interrogations. Pour les auteurs, l'erreur est d'enseigner une recherche statistique inapplicable en pratique au détriment d'une formation au raisonnement expérimental, base de toute activité scientifique. L'analyse comportementale à partir de laquelle s'établit le raisonnement expérimental, dispose de modèles inappropriés. Les auteurs proposent un schéma sur lequel peut s'appliquer le raisonnement expérimental. MOTS-CLES Analyse comportementale, raisonnement expérimental, recherche, pratique. SUMMARY The article focuses on the increasing gap between scientific research and clinical practice. The autors state that the error consists in the teaching of inadequate statistical research methods, instead of training in the experimental minded attitude. The behavior analysis, on wich the experimental discussion relies, has inadequate models. The autors propose a new model more appropriate for experimental discussion. KEY WORDS Behavior analysis, experimental attitude, scientific research, clinical practice. 50 BIBLIOGRAPHIE Arthur A.Z. - Theory - and action - oriented research. Journal of Consulting and Clinical and Clinical Psychology, 1972, 38, 129, 133. Barlow D.H.- On the Relation of Clinical Research to Clinical Practice : Current Issues, New Directions, Journal of Consulting and Clinical Psychology, 1981,049, 147, 155. Begelman D. - Behavioral Classification, In M. Hersen et A. Betlack. Behavioral Assessment :Practical IIandbook, Pergamon Press, Inc., 1976 Bernard Cl. - Introduction à l'étude de la médecine expérimentale. Paris : Nouvel Office d'Edition. 1966. 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ASPECTS RELATIONNELS HUMAINS CAPACITE A MENER UN ENTRETIEN CONSCIENCE PROFESSIONNELLE RESPECT DES HORAIRES PRESENCE RESPECT DU CONTRAT 2 ANALYSE FONCTIONNELLE . CONNAISSANCES THEORIQUES JUGEMENT CLINIQUE POSER UN DIAGNOSTIC FORMULER DES HYPOTHESES ADAPTATION DE LA THEORIE A LA PRATIQUE 3 STRATEGIES THERAPEUTIQUES . PERTINENCE DU CHOIX THERAPEUTIQUE MISE EN ROUTE EFFICACITE ET EVALUATION 53 B S F I IG