Listes indicatives avec leur description
TUNISIE
Nom du bien : Le Permien marin de Jebel Tebaga
Coordonnées : x : 609337 y : 3696711
Date de soumission : 24/02/2016
Critères :
Soumis par : Ministère de l'energie et des mines
Liste du PM (nom,id) :
Etat, province ou région : Gouvernorat de Médnine
Brève description
Le Permien, dernière période de l'ère paléozoïque (-290 Ma à -250 Ma) fut marqué par la plus importante extinction
de masse de l'histoire de la Terre. À partir de la fin de l'ère primaire, la configuration de la Terre a connu un
changement majeur avec l'apparition d’un grand rift qui a scindé la Pangée en deux, laissant se développer un bras
de mer de direction Est-Ouest qui va s'élargir au cours de l'ère secondaire et donner lieu à un nouvel océan : la
Téthys. Le Jebel Tebaga de Médenine, monoclinal de direction NE SW s’étend sur environ 12 km. Ce site est
facilement accessible par la route MC 104 reliant Médenine à Dkhelet Toujene. Il est formé par des roches
carbonatées et silicoclastiques datées du Permien supérieur. Cette série permienne est recouverte en discordance
par des séries du Jurassique moyen-supérieur et des séries de l’Albien supérieur. Les fusulines et le seul trilobite de
Tunisie : Pseudophillipsia azzouzi, sont des organismes fossiles qui n’ont pas pu survivre face aux crises biologiques
majeures du passage Primaire Secondaire.
Nom du bien : Le Stratotype de la limite Crétacé-Tertiaire (limite K-T)
Coordonnées : x : 468382 y : 4001084
Date de soumission : 24/02/2016
Critères :
Soumis par : Ministère de l'energie et des mines
Liste du PM (nom,id) :
Etat, province ou région : Gouvernorat d’El Kef
Brève description
A la fin du Crétacé, il y a 65 millions d’années, une énorme météorite percuta la Terre avec des conséquences
catastrophiques. Avant le cataclysme, les dinosaures et d’autres groupes de reptiles dominaient la terre, les mers et
les cieux. Leur extinction laissa le champ libre aux mammifères et aux oiseaux. La météorite, d’environ 10 Km de
diamètre, tomba près de l’actuel village de Chicxulub, sur la côte du Yucatan, au Mexique. Sa chute creusa un
cratère de 100 Km de diamètre et de 12 Km de profondeur et a dû anéantir immédiatement toute vie sur plusieurs
milliers de kilomètres carrés autour du site d’impact. Quelques 50 000 Km3 de roches furent projetés dans
l’atmosphère sous forme de poussière, de gouttelettes de roches fondues (sphérules) et de micro diamants. En
Tunisie, dans la région d’Oued Mallègue (Gouvernorat d’El Kef), la forte diminution de l’activité planctonique se
traduit par une chute brutale de la teneur en carbonates des sédiments. Dans ce site, élu stratotype la limite K-T
correspond à une fine couche millimétrique jaunâtre d’argiles exceptionnellement riches en Iridium, élément que l’on
trouve abondamment dans les météorites métalliques, appuyant ainsi la théorie d’impact météoritique à l’origine des
extinctions massives à grande échelle d’espèces animales et végétales. Située sur la rive de l’Oued Mallègue, la
coupe du passage Crétacé-Tertiaire est facilement reconnaissable sur le terrain et présente les conditions
d’affleurement les plus avantageuses et qui se trouvent menacés par l’érosion notamment pendant les périodes de
crues. La limite K-T du site d’El Kef s’étend régulièrement sur des centaines de mètres. Elle est uniforme et sans
aucune lacune.
Nom du bien : Frontières de l’Empire romain : Limes du Sud tunisien
Coordonnées :
Date de soumission : 17/02/2012
Critères :
Soumis par : Délégation permanente de Tunisie apures de l’UNESCO
Liste du PM (nom,id) :
Etat, province ou région : Gouvernorats de Gabès, Kébili, Medine et Tataouine
Brève description
- muraille de Bir Om Ali :X : 432706 ; Y : 392889
- muraille de Jebel Tebaga : 37 G 43'N, 8 G 8'E
- le fort de Ksar Ghilane/Tisavar :36 G 68'N, 8G 9'E
- le fortin de Ksar Tarcine/ centenarium Tibubici : 36 G 91 N, 8G 30'E
- le fortin de Bénia Guedah Esseder :37 G 40'N, 8G9' E
- le fortin de Bénia bel Recheb : 36 G 88'N, 8G 71' E
Le « limes romain » représente la ligne frontière de l'Empire romain à son apogée au IIe siècle après J.-C. Le limes
s'étendait sur 5 000 km depuis la côte atlantique au nord de la Grande-Bretagne, traversant l'Europe jusqu'à la mer
Noire et, de là, jusqu'à la mer Rouge et l'Afrique du Nord, pour revenir à la côte atlantique. Il s'agit de vestiges de
murs bâtis, de fossés, de forts, de forteresses, de tours de guet et d'habitations civiles. Certains éléments de la ligne
ont été découverts lors de fouilles, d'autres reconstruits et quelques-uns détruits. Les deux tronçons du limes en
Allemagne couvrent une distance de 550 km depuis le nord-ouest de l'Allemagne jusqu'au Danube au sud-est du
pays. Le mur d'Hadrien (Royaume Uni), long de 118 km, a été construit sous les ordres de l'empereur Hadrien en
122 apr. J.-C., à l'extrémité nord des frontières de la province romaine Britannia. C'est un exemple remarquable
d'organisation d'une zone militaire qui illustre les techniques défensives et les stratégies géopolitiques de la Rome
ancienne. Le mur d'Antonin, une fortification de 60 km de long située en Ecosse, fut commencé sous l'empereur
Antonius Pius en 142 apr. J.-C. comme une défense contre les « barbares » venus du Nord. Il représente le tronçon
situé le plus au nord-ouest du « limes romain ».
En Tunisie, le limes romain s'apparente davantage à un système de surveillance du territoire et de contrôle des
mouvements des personnes qu'à une ligne de défense s'opposant à une menace militaire effective. Au plus fort de la
domination romaine, la zone du limes s'étendait sur pas moins de 80 000 km2 allant des monts de Gafsa au Nord
jusqu'au Grand Erg au Sud. Les vestiges d'installations relevant du limes s'inscrivent à l'intérieur d'une zone de
profondeur variable suivant les secteurs. Au nombre d'une trentaine, ce sont des camps, des forts, des fortins, des
segments de mur ou de fossé. Leur distribution donne une impression d'organisation très apparente. Œuvre
complexe et de longue haleine, la création du limes a été un enrichissement perpétuel, des pièces de dates
différentes se juxtaposant dans un système où toutes les époques se trouvent finalement représentées. Mis en place
de manière progressive à partir du règne d'Octave -Auguste (27 avant J.-C. - 14 après J.-C.) suite à l'ouverture en 14
après J.-C. de la rocade stratégique reliant, via Capsa (Gafsa), les campements d'hiver (castra hiberna) au port de
Tacapes (Gabès) dans le golfe de la Petite Syrte, et devançant la pénétration romaine dans la région pré-désertique,
ce système de surveillance et de contrôle est resté fonctionnel tout au long de l'Antiquité tardive jusqu'au Ve siècle
comme l'atteste la Notitia Dignitatum.
- muraille de Bir Om Ali : à 2 km de Khanguet Oum Ali, sur la colline de même nom, à travers la gorge, les vestiges
bien conservés d'une « muraille » barrant le passage d'un sommet à l'autre de la gorge. De 3 mètres d'épaisseur et
construit en moellons, l'ouvrage conserve sur une bonne partie une élévation qui dépasse les 5m.
- la muraille de Jebel Tebaga : c'est un ouvrage linéaire qui court sur 17 km du Jebel Tebaga jusqu'aux contreforts
occidentaux du Jebel Melab. Il est construit en pierres et conservé parfois sur plus de 2 m d'élévation, dans la
traversée des affleurements rocheux, et il est traité en fossatum avec vallum intérieur dans les parties alluviales. La
largeur totale de l'ouvrage est alors d'une quinzaine de mètres. Son tracé sinueux et l'adaptation à la topographie de
son profil en long ménageaient à ses défenseurs une position dominante et de grandes possibilités d'observation sur
la zone située à l'extérieur.
- le fort de Ksar Ghilane/Tisavar : Situé à 3 km de l'oasis de Bou Flija, sur une éminence rocheuse dominant les
premières dunes de l'erg oriental, et datant du règne de l'empereur Commode, ce fort est une construction
rectangulaire (40m x 30m), aux angles arrondis. Les murs, construits en pierres de taille sur une hauteur de 1,50 m,
en moellons plus petits au-dessus, avaient 1,40 m d'épaisseur et près de 4 m d'élévation. La porte d'entrée unique
s'ouvrait au milieu de la face est de l'enceinte. Munie d'un dispositif de fermeture à glissières, elle donnait sur un
couloir long de 7 m qui était fermé en son milieu par une porte à double battant et qui permettait d'accéder sur une
cour sur laquelle ouvraient 20 chambres accolées au mur d'enceinte. Dans chaque angle du fort et sur les côtés est
et ouest, des escaliers donnaient accès au terrasses au-dessus des chambres et à un chemin de ronde au-dessus
du mur d'enceinte. Au milieu de la cour, un réduit de 12,60 m x 7,40 m dont les angles étaient bâtis en pierre de taille,
composé de chambres et d'une chapelle de Jupiter.
- le fortin de Ksar Tarcine/ centenarium Tibubici : Identifié par une inscription comme centenarium Tibubici, ce
fortin est situé sur la rive droite de l'Oued Hallouf qu'il domine d'une dizaine de mètres. Il comportait une enceinte
extérieure formant un quadrilatère irrégulier de 110m de long, aux angles arrondis, une cour intérieure et un réduit
carré de 15mx15m avec un mur de renforcement extérieur. L'entrée du réduit, au sud-est, était pratiquée dans une
maçonnerie semi-circulaire disposée en avant de la façade. Un étroit couloir, de 30 de long, muni d'un dispositif de
fermeture, conduisait à la cour intérieure. Le centenarium est datable de 297 à 305. Son plan général et son mode de
construction sont très différents de ceux des castella,
- le fortin de Bénia Guedah Esseder : Située au milieu d'une plaine fertile, c'est une grande construction en grand
appareil de 60m de long et 40m de large, à enceinte bastionnée aux trois angles est, sud et ouest, ainsi qu'au milieu
de la face sud-ouest. L'enceinte est conservée sur une hauteur de 3m en moyenne. L'ouverture unique, au sud-est,
était prolongée par un couloir à chicane, surveillé de l'intérieur par des créneaux horizontaux dans le mur de gauche,
et tournant à angle droit vers la droite pour conduire à la porte proprement dite. Un réduit était accolé à la face
intérieure nord-ouest de l'enceinte. On y accédait par un couloir à créneaux et une porte voûtée s'ouvrant sur un
atrium.
- le fortin de Bénia bel Recheb : Occupant une situation remarquable qui commande la vallée de l'Oued bel
Recheb, il s'agit d'un fortin de plan carré de 40 m de côté avec une enceinte en pierre de taille et flanquée de
bastions carrés à chaque angle et au milieu de chaque face, sauf à l'ouest. Deux de ces bastions encadraient l'entrée
qui s'ouvrait sur un couloir à double tournant, donnant accès à la cour intérieure.
Nom du bien : île de Djerba
Coordonnées :
Date de soumission : 17/02/2012
Critères :
Soumis par : Délégation permanente de Tunisie apures de l’UNESCO
Liste du PM (nom,id) :
Etat, province ou région : Gouvernorat de Mednine
Brève description
D'une superficie de 514 km2, occupant l'une des positions les plus stratégiques au cœur de la mer Méditerranée et
peu dotée par la nature, l'île de Djerba a connu une longue et riche histoire. Chantée par Homère sous le nom de "île
des Lotophages", étape incontournable de la grande aventure phénicienne vers l'Ouest, grand comptoir de
productions « industrielles » et d'échange commerciaux et culturels pendant l'Antiquité classique, terre de la "Ghriba",
la plus vieille synagogue de tout l'Occident méditerranéen, refuge paisible des Ibadhites, "place forte" disputée par
les grandes puissances de l'époque durant le Moyen Age, conservatoire de paysages "homériques" et de traditions
millénaires, Djerba a gardé de ce riche passé un patrimoine archéologique, historique et immatériel d'une grande
variété : le mausolée numide de Henchir Bourgou, le vaste site archéologique de l'opulente ville antique de Meninx,
la vénérable synagogue de la Ghriba, la forteresse turque de Ghazi Mustapha édifiée à l'emplacement d'un ancien
ribat des premiers temps de l'Islam, de nombreuses mosquées d'une grande pureté et originalité architecturales, un
habitat dispersé typique illustrant une grande capacité d'adaptation de l'homme à son milieu naturel et une
occupation du sol original. Ce riche patrimoine culturel n'occulte pas la beauté et la qualité des paysages naturels
encore sauvegardés mais qui se trouvent menacés par la conjugaison de plusieurs facteurs dont notamment
l'expansion de l'urbanisation.
Nom du bien : Le complexe hydraulique romain de Zaghouan-Carthage
Coordonnées :
Date de soumission : 17/02/2012
Critères :
Soumis par : Délégation permanente de Tunisie apures de l’UNESCO
Liste du PM (nom,id) :
Etat, province ou région : Gouvernorats de Zaghouan, Ben Arous, Manouba, l’Ariana et Tunis
Brève description
Il s'agit du plus grand complexe du genre jamais réalisé. Il associe trois composantes : les captages de quatre
sources principales avec dotation d'un cadre monumental, le nymphée connu couramment sous l'appellation de «
temple des eaux », d'une grande valeur archéologique, un aqueduc de 132 km courant en général à fleur de terre ou
en parcours souterrain et dont de nombreux tronçons marquent à ce jour le paysage en de nombreux endroits avec
des arcades de plus de 20 m de hauteur, et les citernes de stockage de la Maalga à Carthage, auxquelles il faut
ajouter les grands thermes publics de Carthage, dits thermes d'Antonin, situés en bord de mer et qui constituaient le
but ultime et l'aboutissement de l'ensemble. Construit au début du IIe siècle après J.-C., ce complexe a depuis
marqué le paysage jusqu'à aujourd'hui et a connu une longévité exceptionnelle puisque, de nos jours encore, une
bonne partie de ses canalisations est toujours fonctionnelle.
Nom du bien : Les carrières antiques de marbre numidique de Chimtou
Coordonnées :
Date de soumission : 17/02/2012
Critères :
Soumis par : Délégation permanente de Tunisie apures de l’UNESCO
Liste du PM (nom,id) :
Etat, province ou région : Gouvernorat de Jendouba
Brève description
Formation géologique d'un intérêt scientifique exceptionnel, les collines de Chimtou, l'antique ville numide de
Simitthus qui fut déduite colonie romaine sous l'empereur Octave-Auguste, sont constituées d'un calcaire de couleur
variant du blanc crémeux au rouge brique avec une dominante jaune or. C'est cette dernière couleur qui a lui la
célébrité et la large diffusion. Exploité à partir du règne du roi numide Micipsa (148-118 avant J.-C.) et introduit à
Rome dès le début du Ier siècle avant J.-C. malgré la réprobation des moralistes qui considérèrent son usage
comme un honteux étalage de luxe comme le rapporte l'auteur latin Pline l'Ancien, ce nouveau matériau que les
Romains ont appelé marmor numidicum (marbre numidique) est devenu rapidement très prisé dans la décoration des
monuments publics et des demeures patriciennes. Très vraisemblablement propriété royale sous les rois numides,
les carrières sont devenues une propriété impériale à l'époque romaine. Durant plus de deux siècles (de l'époque
julio-claudienne jusqu'à la fin de celle des empereurs sévériens), l'exploitation a été assurée en régie par un
personnel formé pour l'essentiel d'esclaves impériaux et de condamnés ad metella, sous la surveillance d'un
détachement de l'armée romaine d'Afrique. Un camp militaire - prison ( praesidium-ergastulum) a été édifié au pied
du versant nord des carrières, pour héberger l'ensemble de ce personnel. C'est de cette période que datent les
nombreuses traces d'extraction qui constituent un témoignage rare et de valeur inestimable sur les techniques et les
méthodes d'exploitation.
Nom du bien : Médina de Sfax
Coordonnées :
Date de soumission : 17/02/2012
Critères :
Soumis par : Délégation permanente de Tunisie apures de l’UNESCO
Liste du PM (nom,id) :
Etat, province ou région : Gouvernorat de Sfax
Brève description
La médina de Sfax a été fondée en 849 après J.-C. sur ordre des émirs aghlabides de Kairouan, la capitale de
l'Ifrikiya. Morphologiquement, elle se distingue par son plan orthogonal régulier et par l'absence presque totale
d'impasses. Elle est organisée en quatre grands ilots où l'axe principal est doublé reliant les deux uniques portes
originales qui ouvrent l'une vers le Sud (vers la mer) et l'autre vers le Nord (vers l'intérieur des terres). La grande
mosquée occupe le centre de cet espace et les souks sont placés dans la zone située au Nord de la mosquée. D'une
superficie de 24 ha et entourée des remparts longs de 2750 m, la médina de Sfax est un quadrilatère de 600 m de
long et 400m de large, dont l'axe principal Bab Djebli-Bab Diwan fait avec le méridien nord-sud un angle de 22°. Le
tissu urbain est caractérisé par un maillage quasi régulier, par une hiérarchie viaire et par une centralité matérialisée
par la grande mosquée. De ce monument, à la fois lieu de culte, de culture et de sociabilité, se déploie vers le nord-
ouest, en direction de Bab-Jebli, l'une des deux portes historiques de la médina, l'espace économique originel selon
une répartition hiérarchisée ; les quartiers résidentiels occupant le reste des espaces. Crénelés et jalonnés de 34
donjons et dotés à l'origine de 2 portes, les remparts ont une hauteur variant entre 7 et 11 m. L'accroissement
démographique et le développement économique ont avec le temps rendu nécessaire l'ouverture d'une douzaine
d'autres portes. A la fin du XIXe siècle, au début du protectorat français, un quartier nouveau fut créé en face du côté
est des remparts. D'une superficie d'environ 35 ha, ce quartier, dit de Bab-Bhar, relaye le rbat el-qobli (littéralement
faubourg sud), appelé aussi « quartier franc ». Sa morphologie reprend dans ses grandes lignes le modèle médinal,
mais s'en distingue par son réseau viaire plus aéré. Sa conception illustre une inspiration du patrimoine architectural
de la médina et une volonté délibérée d'harmonie entre les deux ensembles, l'historique et le colonial. Un intéressant
effet de miroir fait répondre aux avancées des donjons et des tours des remparts les retraits des immeubles leur
faisant face.
Nom du bien : Les Mausolées Royaux de Numidie, de la Maurétanie et les monuments funéraires
pré-islamiques
Coordonnées :
Date de soumission : 17/01/2012
Critères :
Soumis par : Délégation permanente de Tunisie apures de l’UNESCO
Liste du PM (nom,id) :
Etat, province ou région : Gouvernorats de Jendouba, Le Kef, Béja, Siliana et Mednine
Brève description
Civilisation des populations autochtones du Maghreb antique, la civilisation numide a laissé de nombreux
témoignages archéologiques constitués pour l'essentiel de monuments funéraires de type mégalithique et de ce que
les spécialistes ont appelé le "type royal".. Le premier type est constitué de centaines de tombes mégalithiques
monumentales d'une grande originalité architecturale, réparties pour la plupart en de grandes nécropoles dont les
plus importantes sont celles d'Ellès (Ulules), Hammam Zouakra (Thigibba) et Makthar (Mactaris) dans le Haut-Tell
tunisien, auxquelles il convient d'ajouter les monuments funéraires numides de Chimtou (Simitthus) dans la Moyenne
vallée de la Majrada. Quant au second type, il est représenté par des monuments comme les mausolées numides de
Dougga (Thugga) et de Henchir Bourgou dans l'île de Djerba.
Les monuments proposés pour inscription représentent une sélection d'exemples remarquables de sépultures
remontant à des périodes variées et issues de régions différentes. Ils témoignent de la diversité des conceptions
architecturales et techniques artisanales élaborées au cours de plusieurs millénaires.
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