D.3. Théorème1.
Soit f une fonction continue sur un intervalle K et a un réel appartenant à K.
La fonction définie pour tout réel de l’intervalle K par x
est la primitive sur K de la fonction f
qui s’annule en a.
Preuve. Soit F une primitive quelconque de f et G la primitive de f qui s’annule pour a.
Pour tout réel x de K, G(x) = F(x) – F(a) =
D.4. Calcul d’aire.
Théorème 2. Soit a et b deux réels tels que a ≤ b, et f une fonction définie et continue sur [a ; b] et f
une fonction définie et continue sur l’intervalle [a ; b] et C sa courbe représentative dans un repère
orthogonal (O ; ;i , ;j ).
Si, pour tout réel x de [a ; b], f(x) 0 alors la courbe C est située au dessus de l’axe des abscisses du
repère et
est un nombre positif qui représente la mesure de l’aire géométrique exprimée en
unité d’aire, du domaine compris entre la courbe C, l’axe des abscisses et les droites d’équation x = a et
x = b.
Une unité d’aire est l’aire d’un rectangle de côté portés par les vecteurs
;i et ;j
Conséquence immédiate. Si pour tout réel x de [a ; b], f(x) ≤ g(x) alors
≤
Exemple 1. Considérons la courbe C représentative de la fonction f définie sur ]0 ; + ∞ [ par f(x) =
.
Nous remarquons que sur ]0 ; + ∞ [ , la courbe C est entièrement situé au dessus de l’axe des abscisses.
Calculons l’aire A du domaine compris entre la courbe C l’axe des abscisses et les droites verticales
d’équations x = 1 et x = 5.
A =
=
= ln (5) – ln(1) = ln(5).
Plus généralement
=
= ln(x) – ln(1) = ln(x).
Remarques.
● Si une fonction f est négative sur l’intervalle [a ; b], sa courbe représentative est située en dessous de l’axe des
abscisses et l’aire du domaine D = {M(x,y) P tels que a ≤ x ≤ b et f(x) ≤ y ≤ 0}vaut : –
.
● Si la fonction change de signe sur l’intervalle [a ; b], il faut calculer séparément l’aire située en dessous de l’axe
des abscisse et l’aire située au-dessus. Il faut donc connaître le (ou les) réel(s) c tel(s) que f(c) = 0.