a)
Fonction d’investissement :
- ne fait pas intervenir le coût d'usage
- ignore les coûts d'ajustement
- relation investissement-taux d'intérêt pas démontrée empiriquement.
Fonction de consommation :
- pas intertemporelle donc la consommation courante ne dépend que du revenu courant (mais
ce n'est peut-être pas une si mauvaise hypothèse si on prend en compte les contraintes de
liquidité)
Condition de parité des taux d’intérêt : le taux d'intérêt domestique est égal au taux d'intérêt
étranger corrigé du taux de dépréciation (ou dévaluation) anticipé de la monnaie domestique.
b)
IS : Y=C+I+G+X-εQ
C'est à dire : Y=0.8Y+10+20-100i+10+200ε-0.5εY, ou, Y=1/(0.2+0.5ε)(40-100i+200ε)
LM : M/P=L
C'est à dire : 50=0.2Y-200i ou Y=250+1000i
CP : i=i*
c) Y=250+1000i*=300, ε=0.5 , et i=0.05
SBC = X-εQ=200ε-0.5εY=200ε-150ε=50ε SBC augmente donc avec le taux de change réel ;
on en déduit que la condition de Marshall-Lerner est satisfaite.
Maintenant M=55 :
Y=325, ε=0.8 et i=0.05. Suite à l'expansion monétaire le taux d'intérêt domestique tend à
diminuer, les capitaux fuient et la monnaie se déprécie ( augmente), ce qui favorise le SBC
(puisque la condition de Marshall-Lerner est satisfaite) et accroît la demande agrégée Y.
d)
Y=325 M=55 et i=0.05. Une politique budgétaire accompagnée d'une expansion monétaire
(intervention sur le marché des change ou réel policy mix)ou une dévaluation permettraient
d'accroître le niveau de revenu.
Question 12 (15 points)