Chap 21 : La France sous le Second Empire (1851-1870)
I. L ‘établissement du nouveau régime
- un régime instauré par la force
Le Prince-pdt Louis-Napoléon Bonaparte met fin à la Seconde République par le coup d’Etat
du 2 décembre 1851 et se débarrasse des opposants.
- La Constitution du 14 janvier 1852
Elle est rédigée en 48h et composée de 58 articles, complétés progressivement par des décrets.
Elles s’appuie sur les principes de 1789 (liberté, égalité et souveraineté du peuple grâce au
plébiscite).Le pouvoir exécutif du Président est très important au détriment du pouvoir
législatif (composé du Conseil d’Etat, qui rédige les lois, du Corps législatif, qui vote lis,
budget et impôt sous le contrôle su Président, et le Sénat, qui définit la constitutionnalité des
lois).
- le rétablissement de l’Empire
Le 21/11/1851, Louis-Napoléon est élu Empereur au SUD à une très large majorité, mais ne le
devient solennellement que le 2/12/1851. Né en 1808, fils du roi de Hollande et de Hortense
de Beauharnais (fille de Joséphine).D’abord officier d’artillerie, puis chef du parti
bonapartiste, il tente par deux fois de s’emparer du pourvoir en 1836 et 1840. Il est
emprisonné au fort de Ham, d’où il s’évade, et va en Angleterre. Elu membre de l’Assemblée
constituante, il devient Président de la République en 1848. Critiqué sur ses capacités
intellectuelles, il ne cesse de s’intéresser au sort des masses, qu’il veut améliorer grâce au
progrès économique (machinisme et libéralisme) et social. Il épouse Eugénie de Montijo, de
la noblesse espagnole, et a un fils en 1856. L’entourage et les ministres de Nap III sont de
penchants politiques divers et variés (pas d’unité).
II. De l’Empire autoritaire à l’Empire libéral (1852-1870)
- L’Empire autoritaire (1852-1859)
Le gouvernement est tout-puissant, contrôle l’administration (dont l’éducation), la presse, les
élections et est soutenu par le clergé. La mainmise du pouvoir est telle que l’opposition,
royaliste ou républicaine est faible et traquée. L’Empire autoritaire connaît son apogée en
1858-59, lorsqu’il se sert du prétexte de l’attentat d’Orsini visant l’Empereur pour condamner
sans jugement tout opposant.
- Les premières concessions et le réveil de la vie politique (1860-1863)
En 1859-1860, le régime impérial perd le soutient du clergé (suite à l’attaque de l’Italie et des
Etats du Pape) et des industriels (inquiets de la concurrence anglaise née du traité de libre-
échange de 1860). Il tente alors de rallier les libéraux et la bourgeoisie anticléricale (en
augmentant le rôle du pouvoir législatif et en s’opposant aux catholiques), en vain.
L’opposition grandie, baptisée l’Union libérale, demandant + de liberté, même si le régime
impérial conserve une large majorité aux élections de 1863.
- Les déceptions du régime et les nouvelles concessions (1864-1869)
Affaibli par la maladie, tiraillé par les influences contradictoires de son entourage, la politique
de Nap III est affaiblie et critiquée. L’opposition grandissante, menée notamment par