Histoire de l`écologie (XX siècle) page 5

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TD V :
Histoire des Sciences et Techniques
Mr Briday
5 novembre 2010
Une histoire de l'écologie
Suzane Monod
Malik Belkacem
Michal Zaczkiewicz
Promotion 2013
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Sommaire
Introduction
page 3
Contexte
L’écologie
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Histoire de l’écologie (XX siècle)
page 5
Différentes disciplines scientifiques de l'écologie
page 6
Principes fondamentaux de l'écologie dans le champ scientifique
page 7
Présentation
Explication des thermes
page 8
Présentation des auteurs
page 9
Grandes idées
page 11
Conclusion
page 13
2
INTRODUCTION
Docteur en histoire de l’écologie (CNAM, 1991), professeur à l’Université de Paris VII
(en 1989), maitre de conférences en physique et histoire des sciences à l’Université
Paris VIII (en 1991), Jean Paul Deléage est un physicien français, militant et historien
de l’Ecologie du Xxe siècle.
Il a dirigé pendant huit ans le DEA « Environnement : Temps Espaces, Sociétés » à
l’université d’Orléans (1995-2004). Ses intérêts et ses recherches se sont focalisés
sur les éléments fondamentaux, écologiques et sociologiques, de ce qu’il est
désormais convenu de désigner comme la crise de l’environnement.
Il est également Directeur de la revue Ecologie et politique.
Créé en 1866, le terme „écologie” connaît une fortune peu ordinaire en cette fin de
Xxème siècle.
Ce qui n’était à l’origine que l’étude des relations des êtres vivants entre eux et avec
leur environnement a inéluctablement gagné les champs de la politique et de
l’économie, touchant même parfois à celui du mythe.
Afin de comprendre l’évolution et les enjeux de cette science hors du commun, Jean
Paul Deléage a recherché ses plus lointaines filiations et publie en 1991 « Une
histoire de l’écologie » qui retrace l’histoire d’une discipline indissociable de son
contexte social et culturel.
Née avec la révolution industrielle et l’idéologie de l’exploitation de la nature,
l’écologie impose aujourd’hui un changement de perspective radical : parvenir à une
gestion éclairée de la nature en fonction des besoins humains.
Dans ce rapport, seul un extrait du livre de Jean Paul Deléage va être étudié : il s’agit
de l’avant-propos intitulé « La plus humaine des sciences de la nature ». Il présente
l’écologie en tant que science et esquisse sa généalogie en partant des premiers
travaux des précédents siècles jusqu’aux grands travaux d’aujourd’hui.
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CONTEXTE
L’écologie
L’écologie est au sens large le domaine de réflexion qui a pour objet l’étude des
interactions, et de leurs conséquences, entre un individu (isolé et/ou en groupe social
constitué) et le milieu biotique et abiotique qui l’entoure et dont lui-même fait partie ;
les conséquences étant celles sur le milieu, mais aussi celles sur l’individu lui-même.
Cette acception générale (dite « large ») fait de l’écologie un domaine de réflexion
très vaste, puisque par biotique il faut entendre la totalité du monde vivant (les
animaux, les plantes, les micro-organismes, mais pouvant aussi inclure les autres
individus, la société, etc. ) ; et par abiotique il faut entendre tout ce qui n’est pas
vivant (donc aussi potentiellement les objets, la technologie, la connaissance, etc. ).
C’est cette acception, dite „large”, que l’on retrouve par exemple à la base de la
réflexion en écologie politique.
Dans son acception dans le champ scientifique (qui est la plus couramment utilisée
pour des raisons historiques), le terme „écologie” désigne la science qui se donne
pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes,
etc.) avec leur habitat et l’environnement, ainsi qu’avec les autres êtres vivants. Une
autre définition proche est l’étude scientifique des interactions qui déterminent la
distribution et l’abondance des organismes vivants. Ainsi, en science, l’écologie est
souvent classée dans le champ de la biologie. Cette science étudie deux grands
ensembles : celui des êtres vivants (biocénose) et le milieu physique (biotope), le
tout formant l’écosystème (mot inventé par Tansley). L’écologie étudie les flux
d’énergie et de matières (réseaux trophiques) circulant dans un écosystème.
L’écosystème désignant une communauté biotique et son environnement abiotique.
De fait, malgré une confusion extrêmement fréquente, l’écologie ne doit pas être
confondue avec l’écologisme ou avec l’environnementalisme qui sont des courants
de pensées idéologique ou philosophique adoptés face au questionnement sur
l’environnement ou la sauvegarde de l’écologie.
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HISTOIRE DE L’ ÉCOLOGIE (XX siècle)
Vers 1920 :
La science de l’écologie s’affute de sous-disciplines naissantes :
 L’Écologie Humaine apparaît, par le biais de l’étude de successions végétales
dans la ville de Chicago.
 L’Écologie Politique naît aussi et consiste à appliquer la science écologique à
la politique et à la gestion de la cité.
Vers 1935 : L’Ecosystème
Arthur Tansley, botaniste anglais, pionnier dans l’écologie des plantes, crée le terme
écosystème, système interactif qui s’établit entre la biocénose (l’ensemble des êtres
vivants) et le biotope (leur milieu de vie).
Il est un des fondateurs de la société britannique d’écologie (The British Ecological
Society) et rédacteur en chef du Journal of Ecology pendant vingt ans.
À partir de la Seconde Guerre mondiale :
 L’énergie nucléaire
 L’industrialisation
 Les conséquences des pollutions, de l’agriculture intensive, de la spéculation
foncière, de la déforestation.
 Le gaspillage et la surexploitation des ressources naturelles par les pays
industrialisés.
 La croissance exponentielle de la démographie des pays du tiers-monde
posent de plus en plus le problème de la place et du rôle de l’Homme sur la
Terre …
5
Différentes disciplines scientifiques de l’écologie
Dans le champ scientifique, l’écologie fait partie des sciences biologiques de base
qui concernent l’ensemble des êtres vivants. Il existe en biologie divers niveaux
d’organisation, celui de la biologie moléculaire, de la biologie cellulaire, la biologie
des organismes (au niveau individu et organisme), l’étude des populations, l’étude
des communautés, les écosystèmes et la biosphère.
Le domaine de l’écologie scientifique regrouperait les dernières catégories. En effet,
elle est une science holistique qui étudie non seulement chaque élément dans ses
rapports avec les autres éléments, mais aussi l’évolution de ces rapports selon les
modifications que subissent le milieu, les populations animales et végétales. Ces
rapports sont décrits du plus petit niveau jusqu’au niveau le plus global. Certaines de
ces sous-disciplines sont :







l’écophysiologie, qui étudie les relations entre un processus physiologique et
les facteurs environnementaux ;
l’auto-écologie (ou autécologie), qui étudie les relations entre un type
d’organisme et les facteurs de l’environnement ;
l’écologie des populations (ou démo-écologie), qui étudie les relations entre
une population d’individus d’une même espèce et son habitat ;
l’ergomotricité qui aide l’homme à se mettre en relation avec son milieu
environnemental.
la synécologie, qui étudie les relations entre une communauté d’individus
d’espèces différentes et l’environnement ;
l’étude des écosystèmes ;
l’écologie globale, qui étudie l’écologie à l’échelle de l’écosphère ou biosphère
(totalité des milieux occupés par des êtres vivants) ;
En tant que science biologique, l’écologie est fortement liée à d’autres branches de
la biologie, principalement, la génétique des populations, la physiologie, l’éthologie et
les sciences de l’évolution. Elle est également en lien avec la géologie pour l’étude
de l’environnement abiotique, notamment la pédologie (l’étude des sols) et la
climatologie ainsi que la géographie humaine et physique. Le terme « écologie » est
souvent utilisé de manière erronée pour désigner l’écologie politique,
l’environnementalisme (ou l’écologisme) et l’écologie sociale.
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Principes fondamentaux de l’écologie dans le champ scientifique
L’écologie est une science qui étudie les écosystèmes à plusieurs niveaux : la
population (individus de la même espèce), la biocénose (ou communauté d’espèces),
les écotones et les écosystèmes des différents habitats (marins, aquatiques,
terrestre, ect.) et la biosphère. La Terre, d’un point de vue écologique, comprend
plusieurs systèmes; l’hydrosphère (ou sphère de l’eau), la lithosphère (ou sphère du
sol) et l’atmosphère (ou sphère de l’air).
La biosphère s’insère dans ces systèmes terrestres, elle est la partie vivante de la
planète, la portion biologique qui abrite la vie qui se développe. Il s’agit d’une
dimension superficielle localisée, qui descend jusqu’à 11 000 mètres de profondeur
et s’élève jusqu’à 15 000 mètres d’altitude par rapport au niveau de la mer. La
majorité des espèces vivantes vivent dans la zone située de -100 mètres à +100
mètres d’altitude.
Biosphère et biodiversité sont indissociables, caractéristiques de la planète Terre. On
définit la biosphère comme étant la sphère du vivant, alors que la biodiversité en est
la diversité. La sphère est le contenant, alors que la diversité en est le contenu. Cette
diversité s’exprime à la fois au niveau écologique (écosystème), population (diversité
intraspécifique) et espèce (diversité spécifique).
Revenant à l’écologie, le principe est que chaque être vivant est en relation
continuelle avec tout ce qui constitue son environnement. On dit qu’il y a un
écosystème dès qu’il y a interaction durable entre des organismes et un milieu.
L’écosystème est analytiquement différencié en deux ensembles qui interagissent :


la biocénose, composée de l’ensemble des êtres vivants
le milieu (dit biotope). Au sein de l’écosystème, les espèces ont entre elles
des liens de dépendance, dont alimentaire. Elles échangent entre elles et
avec le milieu qu’elles modifient, de l’énergie et de la matière. La nécromasse
en est un des éléments.
La notion d’écosystème est théorique : elle est multiscalaire (multi-échelle), c’est-àdire qu’elle peut s’appliquer à des portions de dimensions variables de la biosphère ;
un étang, une prairie, ou un arbre mort. Une unité de taille inférieure est appelée un
microécosystème. Il peut, par exemple, s’agir des espèces qui ont colonisé une
pierre immergée. Un mésoécosystème pourrait être une forêt, et un macroécosystème une région et son bassin versant.
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PRESENTATION
Explication des thermes
Macroscope est un jeu de mots se référant à la théorie des trois infinis :



l’infiniment petit : observable par un microscope,
l’infiniment grand : observable par un télescope,
l’infiniment complexe : observable par un macroscope, dont la meilleure
concrétisation est - l’ordinateur.
L’organicisme est une orientation philosophique qui affirme que la réalité est mieux
comprise comme un tout organique. Par définition, il est proche de holisme, et le
terme d’organicisme est préféré en ce qui concerne la biologie. Platon, Thomas
Hobbes ou Constantin Brunner sont des exemples de cette pensée philosophique.
L’organicisme est également une doctrine biologique qui met l’accent sur
l’organisation, plutôt que sur la composition, des organismes. Le terme, qui a été
repris par William Emerson Ritter en 1919, a été inventé par le médecin français
Léon Rostan dans une publication parue en 1846, Exposition du principe de
l’organicisme. Il est devenu bien accepté au XXe siècle.
Le malthusianisme est une politique prônant la restriction démographique, inspirée
par les travaux de l’économiste britannique Thomas Malthus (1766–1834). Le terme
est utilisé pour la première fois par Pierre-Joseph Proudhon en 1849.
À l’origine doctrine hostile à l’accroissement de la population d’un territoire ou d’un
État, et préconisant la restriction volontaire de la natalité, le mot « malthusianisme »
désigne aussi par extension toute attitude réservée devant la vie et le
développement.
Les préoccupations écologiques renouvellent aujourd’hui la problématique
malthusienne. Ainsi, certains, comme le commandant Jacques-Yves Cousteau,
voient dans l’excessive population humaine le principal obstacle à la sauvegarde des
espèces animales et végétales. Ian McHarg décrit la recherche de John B. Calhoun
et Jack Christian mais il ne donne pas la référence bibliographique.
Dans les dernières années de sa vie, l’anthropologue et ethnologue français Claude
Lévi-Strauss rappelle le problème que soulève la surpopulation humaine : « Ce que
je constate : ce sont les ravages actuels ; c’est la disparition effrayante des espèces
vivantes, qu’elles soient végétales ou animales ; et le fait que du fait même de sa
densité actuelle, l’espèce humaine vit sous une sorte de régime d’empoisonnement
interne —-si je puis dire—- et je pense au présent et au monde dans lequel je suis en
train de finir mon existence. Ce n’est pas un monde que j’aime ».
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Présentation des auteurs
Claude Lévi-Strauss, né le 28 novembre 1908 à Bruxelles, mort le 30 octobre 2009 à Paris
est un anthropologue et ethnologue français qui a exercé une influence décisive sur les
sciences humaines dans la seconde moitié du Xxe siècle en étant notamment l’une des
figures fondatrices de la pensée structuraliste.
En analysant comment se forment les identités au cours des mariages intertribaux, LéviStrauss remarque que la relation entre un oncle et son neveu (A) est à la relation entre un
frère et sa sœur (B) ce que la relation entre un père et son fils (C) est à celle qui relie un mari
à sa femme (D) : A est à B ce que C est à D. De la sorte, si nous connaissons A, B et C,
nous pouvons prédire D. L’objectif de l’anthropologie structurale de Lévi-Strauss est donc
d’extraire de masses de données empiriques des relations générales entre des unités, ce qui
permet d’isoler des lois à valeur prédictive, telles que : « A est à B ce que C est à D ».
Howard Thomas Odum, né en 192 à Chapel Hill, en Caroline du Nord et mort en 2002 à
Gainesville en Floride, était un écologiste américain. Il est connu pour ses travaux pionniers
sur l’écologie des écosystèmes, et pour ses propositions polémiques consistant à proposer
des lois de la thermodynamique supplémentaires, sous l’impulsion de ses travaux sur
l’analyse systémique.
Hagen a identifié la pensée de systèmes d’Odum comme une forme (un formulaire) de
pensée holistique. Odum a contrasté la pensée holistique de science de systèmes avec la
pensée microscopique reductioniste et a utilisé le terme „la macroportée” („le
macropérimètre”) pour se référer à la vue holistique, qui était une sorte „d’épreuve
éliminatoire de détail” la permission d’un diagramme simple à être créé.
Eugene Pleasants Odum, né le 17 septembre 1913 et mort le 10 août 2002, était Américain
scientifique connu pour son travail pilote dessus écologie d’écosystème.
Fils du sociologue Howard W. Odum, et frère de Howard T. Odum, P.E. Odum a etudié dans
le departement gradue de zoologie a l’universite de l’illinois là où il a obtenu son doctorat.
Odum a adopté et a développé plus loin le terme « écosystème ». Bien que, parfois on dit
que le terme a été inventé par Raymond Lindeman en 1942, d’autres affirment que la limite,
« écosystème », d’abord apparu dans une publication 1935 par le Britannique écologiste,
Arthur Tansley. Avant l’etude de l’écologie du détail organisations et des environnements
Odum a étudiés sur une échelle plus limitée dans différentes sous-disciplines la biologie.
Beaucoupn de scientifiques douté qu’il pourrait l’étudié à grande échelle, ou comme
discipline en soi. Odum a écrit un manuel sur l’écologie avec son frère, Howard Thomas
Odum, étudiant gradué de Yale. Le livre des frères Odum (première édition, 1953), Principes
fondamentaux de l’écologie, était le seul manuel dans le domaine pendant environ dix
années. Entre autres, les Odum ont exploré comment un système normal peut agir l’un sur
l’autre avec d’autres systemes. Leur livre a été depuis mis à jour et augmenté.
En 2007, l’institut de l’écologie, qu’Odum a fondé au Université de la Géorgie, est devenu
École d’Odum de l’écologie, la première unité autonome d’universitaire d’une université de
recherches a consacré à l’écologie.
9
Paul Karl Feyerabend (13 janvier 1924 – 11 février 1994) est un philosophe des sciences
d’origine autrichienne, naturalisé Américain, qui a vécu en Angleterre, aux États-Unis, en
Nouvelle-Zélande, en Italie et finalement en Suisse.
Contestant l’idée de méthode scientifique universelle, Feyerabend affirme déplacée la
position dévolue aux sciences dans les sociétés occidentales, et donc le scientisme. Puisque
les scientifiques ne peuvent parvenir à adopter un point de vue universel qui garantirait la
qualité de leurs observations, il n’y a pas pour lui de raison que les assertions de la science
soient privilégiées par rapport à celles d’autres idéologies comme les religions. On ne
pourrait donc juger les autres idéologies à partir des visions de la science du moment. En
outre, les grands succès scientifiques ont historiquement comportés des éléments non
scientifiques. L’inspiration du scientifique lui vient au moins en bonne partie du mythique ou
du religieux. En se basant sur cette argumentation, Feyerabend prône alors la séparation de
la science et de l’État, de la même façon que la religion et la société sont séparées dans les
sociétés modernes séculières.
Charles Robert Darwin (12 février 1809 – 19 avril 1882) est un naturaliste anglais dont les
travaux sur l’évolution des espèces vivantes ont révolutionné la biologie. Célèbre au sein de
la communauté scientifique de son époque pour son travail sur le terrain et ses recherches
en géologie, il a formulé l’hypothèse selon laquelle toutes les espèces vivantes ont évolué au
cours du temps à partir d’un seul ou quelques ancêtres communs grâce au processus connu
sous le nom de « sélection naturelle ».
L’intérêt de Darwin pour l’histoire naturelle lui vint alors qu’il avait commencé d’étudier la
médecine à l’université d’Édimbourg, puis la théologie à Cambridge[2]. Son voyage de cinq
ans à bord du Beagle l’établit dans un premier temps comme un géologue dont les
observations et les théories soutenaient les théories actualistes de Charles Lyell. La
publication de son journal de voyage le rendit célèbre. Intrigué par la distribution
géographique de la faune sauvage et des fossiles dont il avait recueilli des spécimens au
cours de son voyage, il étudia la transformation des espèces et en conçut sa théorie sur la
sélection naturelle en 1838.
Carl Linnæus, puis Carl von Linné après son anoblissement, né le 23 mai 1707 à Råshult et
mort le 10 janvier 1778 à Uppsala, est un naturaliste suédois qui a jeté les bases du système
moderne de la nomenclature binominale. Connu comme le père de la taxinomie moderne, il
est également considéré comme l’un des pères de l’écologie moderne. Linné met au point
son système de nomenclature binominale, qui permet de désigner avec précision toutes les
espèces animales et végétales (et, plus tard, les minéraux) grâce à une combinaison de
deux noms latins (le binôme), qui comprend :
- un nom de genre au nominatif singulier (ou traité comme tel), dont la première lettre est une
majuscule ;
- une épithète spécifique, qui peut être un adjectif, un nom au génitif ou un attribut,
s’accordant avec le genre grammatical (masculin, féminin ou neutre) du nom de genre. Il est
écrit entièrement en minuscules. L’épithète évoque souvent un trait caractéristique de
l’espèce, et peut être formé à partir d’un nom de personne, d’un nom de lieu, etc.
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Grandes idées
Tout d’abord, l’explication de Jean Paul Deléage sur l’écologie comme une science
et non uniquement comme un mot employé pour désigner les interactions entre les
sociétés humaines et leur environnement explique que l’écologie est composée d’un
objet, les sous-ensembles, et d’une méthode, ‘le macroscope’, expliqué
précédement.
Puis, voir que l’écologie possède différents domaines d’études.
L’objet le plus réductionniste du champ d’étude écologique correspond au niveau de
l’individu. Historiquement, le développement de cette discipline a en fait commencer
par l’étude de l’action des facteurs écologiques sur les végétaux ou animaux isolés.
Ainsi, au XIXe siècle le développement des grands voyages maritimes, l’essor des
sciences naturelles et de l’exploration du monde, la première révolution industrielle et
ses conséquences, l’extension des empires coloniaux, sont quelques-unes des
tendances qui ont amené le monde occidental à s’intéresser davantage aux
richesses de la nature. Un intérêt encore timide mais qui marque une époque et
permettra l’émergence de l’écologie durant ce siècle.
De plus, la notion d’interaction est très présente dans l’écologie. Celle entre les
organismes et leur milieu suppose que d’une part, les êtres vivants subissent
l’influence des facteurs écologiques, qu’ils soient climatiques, chimiques ou bien
encore biotiques (compétition entre individus de même espèce ou d’espèces voisines
exploitant en commun certaines ressources du milieu), et que, d’autre part, les êtres
vivants modifient leur habitat, même à l’échelle biosphérique. Dans le texte, nous
pouvons voir lors du passage entre Darwin et Linné, « l’avant et après L’origine des
Espèces » qui sépare le 19eme siècle en deux. C’est la notion de biocénose. Vers
1850 une rupture a lieu avec la parution de l’ouvrage de Charles Darwin, on passe des
représentations statiques des espèces à des représentations évolutives. Alfred Russel
Wallace, son contemporain, aboutit aux mêmes théories par l’étude de la
« géographie » des espèces animales. L’idée s’impose à plusieurs auteurs que les
espèces ne sont pas indépendantes les unes des autres, et leur regroupement
s’organisent en communautés d’êtres vivants ou biocénose. Ce terme sera inventé en
1877, par Karl Möbius. On parlera donc d’écologie urbaine, discipline développée
dans les années vingt par des sociologues américains de l’école de Chicago et qui
regroupe l’étude des groupes sociaux, des formes de la vie sociale, des types
d’habitat. Ces chercheurs analysent les relations entre population et espace urbain.
Jean Paul Deléage s’inscrit dans une réflexion historique générale sur les rapports
entre les êtres vivants et leur environnement, et n’entend écarter aucune question
qui lui est liée, il privilégiera les dimensions politique et économique, sociale et
culturelle de l’écologie, son rôle dans la transformation des sociétés. En effet à la fin
du passage, pour introduire le reste du livre, les questions telles que ”les
11
écosystèmes évoluent ils spontanément vers des états d’équilibre correspondant à
une productivité biologique maximale ou l’intervention humaine est elle necessaire
pour y conduire?„ ou bien „ jusqu’à quelles limites l’homme peut-il s’adapter à la
nature? Jusqu’où l’homme peut-il utiliser et altérer la nature?” exprime les
reflexions qui n’ont cessé d’être posées dans le domaine de l’écologie. En
exemple, à la fin du XIXe siècle, les ingénieurs forestiers alliés à des naturalistes, à
des artistes et écrivains (pour la France: Prosper Mérimée, Victor Hugo, Sully
Prud’homme, Montalembert) sont à l’origine de la protection de certains espaces
naturels. Ces hommes avisés et sensibles sont les premiers à aller contre le courant
dominant de la société du XIXe siècle qui veut que la nature constitue un capital
inépuisable pour l’homme.
Si le concept de protection de la nature est né dans la seconde moitié du XIXè
siècle en général, il faisait alors référence à des valeurs esthétiques plus qu’à des
raisons pratiques. Les origines de l’écologisme moderne y remontent en premier à
l’âge de la découverte scientifique. Une exploitation abusive et ancienne de la nature
et l’industrialisation précoce de l’Angleterre créent un climat favorable à l’essor
populaire des sciences naturelles.
Il s’agira donc de proposer une approche historique globale de l’écologie qui, loin de
se cantonner à l’histoire des sciences (évidemment essentielle), fera appel aux
différentes catégories de l’épistémologie historique.
12
Conclusion
L’auteur qui utilise plusieurs exemples caractérisants les sciences dans l’écologie,
retrace l’histoire de l’écologie de ses débuts jusqu'à l’ère contemporaine.
Pour cela l’auteur cite différentes méthodes telle que ”le macroscope” inventé par les
écologistes américains Howard et Eugene Odum, le therme „écosystème” établi par
Arthur Tansley.
Il fait également référence à Darwin, qui a joué un rôle important, sinon décisif dans
l’histoire de la constitution de l’écologie.
La popularisation croissante de l’idéologie écologiste au cours de cette période a
probablement contribué à focaliser sur cette problématique les études darwiniennes,
publiés dans « l’origine des espèces ».
De plus, Jean Paul-Deléage met en opposition Darwin et Linné sur le point de vue de
la valeur de l’homme et son appartenance à un ordre et de la « place » qui lui est
assigné dans la société.
Linné, ayant jeté les bases du système moderne de la nomenclature binomiale. Il est
également connu pour être le père de la taxinomie moderne et l’un des fondateurs de
l’écologie moderne.
Dans la suite de l’extrait, l’auteur fait référence à certains historiens des sciences qui
comparent l’écologie comme « l’économie de la nature ».
Il fait également référence à Haeckel, qui parle de l’aspect biologique de l’écologie.
Haeckel ayant développé une théorie sur l’origine des hommes.
A la fin de notre partie l’auteur se pose plusieurs questions sur les écosystèmes,
l’intervention humaine par rapport à la nature et les limites de l’homme à s’adapter à
la nature.
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