I.L’anatomie de l’aile de l’oiseau
1. Leur constitution
Les plumes sont des lames cornées, légères et flexibles, solidement implantées dans la peau. Les plumes
actuelles sont constituées d’un axe, creux au départ puis plein (le rachis) dont partent les ramifications
serrées (les barbes), elles-mêmes porteuses de barbules dont le nombre peut atteindre un million !
Une plume est typiquement constituée de trois parties : le Calamus, tuyau transparent et creux fiché dans
l’épiderme ; il se prolonge par une tige, le rachis, qui porte les barbes, sortes de lamelles accrochées
entre elles par un système compliqué de barbules lisses ou à crochets.
2. Types de plumes
Il existe différentes plumes situées à différents emplacements du corps suivants le rôle qu’elles ont à
jouer. Ainsi, elles sont réparties en trois catégories principales :
les rémiges, grandes plumes des ailes, qui sont les plumes du vol et dont le rôle est celui d’un
gouvernail. Nous expliquerons plus précisément leurs rôles dans le vol plané.
les tectrices, plumes de vêtement qui recouvrent le corps mais dont les barbes n’adhérent pas
entre elles et sont garnies de poils très fins. Elles se recouvrent comme les tuiles d’un toit.
Les rectrices (du latin : recouvrir) sont les plumes de la queue. Leur fonction au court du vol est
celle d’un gouvernail. Leur caractéristique est que leurs barbes ont mêmes longueurs de part et
d’autre de la tige. Les rectrices, particulièrement mobiles, assurent donc la stabilité de l’oiseau et
participent avec les ailes, au changement de direction. Elles sont aussi utilisées pour freiner au
moment de l’atterrissage.
Les plumes responsables du vol sont donc les rémiges et les rectrices. Cependant, il existe aussi d’autres
plumes jouant un rôle au cours du vol comme l’alule par exemple ou bien encore les couvertures et les
scapulaires.
1. L’alule est constituée de petites plumes fixés au niveau du coude ; elle permet l’oiseau
de garder l’équilibre lors de vol lent, à l’atterrissage notamment.