- « Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour
le diable et pour ses anges, car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à
manger ; j’ai eu soif et vous ne m’avez pas donné à boire ;j’étais étranger , et
vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’etais
malade et en prison , et vous ne m’avez pas rendu visite. ».
Ils répondront aussi :
- « Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu,
ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté ?
Et il leur répondra :
- « Je vous le dit en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à
l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous le l’avez pas faites ».
Et ceux-ci iront au châtiment éternel , mais les justes à la vie éternelle ».
ACCLAMONS LA PAROLE DE DIEU
Suggestions pour l’homélie
Texte clarétain motivant ( il peut être lu par un lecteur)
De l’Autobiographie de saint Antoine M. Claret
8. Les premières idées dont je me souviens, elles sont de quand j’avais environs
cinq ans, me trouvant couché, au lieu de dormir, moi j’ai été toujours très peu
dormeur, je pensais à l’éternité, je pensais toujours, toujours, toujours ;
j’imaginais des distances énormes, à celles-ci j’y ajoutais d’autres et d’autres
encore, et en constatant que je n’arrivais pas à la fin, je m’effrayais, et je me
disais : ceux qui ont le malheur d’aller à l’éternité de peines, jamais finiront de
subir les peines ?, toujours ils auront à souffrir ? Oui, toujours, toujours ils
auront à souffrir... !
9. Ceci me faisais beaucoup de la peine, car moi, de nature, je suis très
compatissant ; et cette idée de l’éternité de peines est restée en moi si gravée,
que, que ce soit à cause du jeune âge dont est apparue, ou que ce soit pour le
grand nombre de fois que j’y pensais, ce qui est certain c’est que c’est ce qui se
trouve le plus présent dans mon esprit. Cette même idée est celle qui m’a le
plus fait travailler, et me fait encore travailler, et elle me fera travailler tant et
aussi longtemps que je vivrais, à la conversion des pécheurs, en chaire, au
confessional, à travers les livres, images, feuillets, conversations intimes, etc.,
etc.
Les passages bibliques proclamés sont extrêmement suggestifs et interpellants. Ils nous
parlent de l’expérience de la compassion et de son contraire, qu’est l’indifférence ou
irresponsabilité. Notre préparation à la fête du P. Claret provoque ainsi une secousse,
une commotion si nous accueillons avec attention la Parole de Dieu. Particulièrement, la
parobole de l’évangile est typiquement vocationnelle, c’est à dire, capable d’altérer une
vie. Nous nous arrêtons sur trois détails qu’elle présente.
Lorsque le Fils de l’Homme viendra dans sa gloire. Pouvons-nous
imaginer l’arrivée du Christ ?. Comment l’évoquer d’une manière
adéquate ?. Les artistes essaient de le faire à base de lumières, couleurs et
musique. Claret a réussi davantage. Il a vu cette gloire, parcequ’il était
un prophète. Comme le disait un saint des premiers temps du
christianisme : « Prophète, parcequ’il a vu ce que l’oeil n’a jamais