TRIDUUM AU P. CLARET
JOUR 1
En général on ne suggère pas des chants concrets au cours des différents moments de la
célébration. Cette tâche sera celle des responsables de préparer chaque célébration.
Chaque célébration aura une préparation préalable soignée pour ainsi ne pas
improviser aucun des éléments offerts en guise de suggestion, et ne pas oublier, non
plus les interventions de chaque participant.
MISSIONNAIRE PAR VOCATION
RITES D’OUVERTURE
Monition pour créer l’ambiance
L’expérience vocationnelle missionnaire de Saint Antoine M. Claret, dont nous nous
souvenons en cette première journée du triduum, a eu un démarreur. En effet, tout a
commencé dès son enfance par un sentiment aigu de pitié face aux souffrances des
damnés désemparés, l’empêchant de concilier le sommeil. Ce sentiment-là ne va jamais
l’abandonner. Aujourd’hui au cours de notre lébration nous allons nous y arrêter.
C’est ainsi que son itinéraire vocationnel peut devenir pour nous un chemin
d’apprentissage. Pour ce faire, il suffit des nous ouvrir sans arrière pensée, à la Parole
qui nous signale nous devons poser notre regard. Claret, est parvenu à devenir un
très grand missionnaire parce que tout d’abord il fut un homme extrêmement
compatissant, sensible à la présence de Dieu chez les plus délaissés et à leur sort. Celle-
ci constituera la musique d’ambiance de notre célébration.
Chant (On choisit le plus approprié).
Célebration pénitentielle
Sommes-nous ouverts aux besoins et souffrances d’autrui ?
Sommes-nous ouverts à l’amour de Dieu ?
Sommes-nous disposésà partager notre amour avec les autres et à l’accueillir d’eux ?
Avant de célébrer cette eucharistie posons-nous ces questions en préxence de Dieu et
des frères.
(Pause)
Seigneur, souvent nous sommes si attachés à nous-même qe nous ne faisons pas
attention des besoins des autres.
R/ Seigneur prends pitié de nous
Christ Jésus, parfois nous nous sentons dérangés lorsque les autres essaient de nous
aider, car nous avons de la dificulté à accepter que nous dépandons des autres, que nous
ne sommes pas autosuffisants.
R/ Christ, prends pitié de nous
Seigneur, souvent nous n’avons pas le temps de nos occuper de nos frères car nous n’en
reservons pas non plus pour toi.
R/Seigneur prends pitié de nous
Que Dieu tout puissant aie miséricorde de nous, pardonne nos péchés, surtout contre
l’amour, et nous conduise à la vie éternelle. Amen.
Prière d’entrée
Ouvre, Seigneur, notre intelligence et notre coeur afin de reconnaitre l’immense amour
que tu as pour nous et afin de découvrir la visage de ton Fils chez les frères et soeurs
que tu mets à nos côtés, particulièrement les plus besogneux et indigents, de telle façon
que, à la manière de Saint Antoine M. Claret, nous faisions l’expérience de ta même
tendresse et compassion et ainsi notre vie soit à la louange de ta gloire.
Par Jésus le Christ Notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité de saint Esprit,
Dieu, pour les siècles des siècles. Amen.
LITURGIE DE LA PAROLE
Lecture du Premier livre de Samuel (3, 1-10)
Le jeune Samuel servait le Seigneur en présence d’Élie. La parole du Seigneur était rare
en ce temps-là, et la vision n’était pas fréquente. Un jour, Élie se trouvait couché dans
sa chambre. Ses yeux commençaient à faiblir et il ne pouvait pas y voir. La lampe de
Dieu ne s’était pas encore éteinte, et Samuel était couché dans le Temple du Seigneur,
où se trouvait l’Arche de Dieu.
Le Seigneur appela Samuel, et celui-ci répondit :
- « Me voici ».
Samuel se rendit en courrant oú se trouvait Ëlie et lui dit :
- « Me voici, pourquoi m’as-tu appelé ? »
Mais Élie lui répondit :
- « Je n’ai te pas appelé, retourne te coucher ».
Et il retourna se coucher. Le Seigneur appela Samuel une fois encore . Il se leva, il se
rendit où se trouvait Élie et lui dit :
- « Me voici, pourquoi m’as-tu appelé ? »
Élie lui répondit :
- « Je n’ai te pas appelé, retourne te coucher ».
Samuel ne connaissait pas encore le Seigneur, et la parole du Seigneur encore ne lui
avait pas été révélée.
Le Seigneur appela Samuel une troisième fois. Il se leva, se rendit où se trouvait Élie, et
lui dit :
- « Me voici, pourquoi m’as-tu appelé ? »
Alors Élie comprit que c’était le Seigneur qui appellait le jeune, et il dit à Samuel :
- « Va te coucher, et si quelqu’ub t’apelle, tu diras : Parle, Seigneur, car ton
serviteur écoute ».
Et Samuel s’en alla se coucher à sa place. Alors le Seigneur arriva, s’arrêta, et appela
comme les autres fois ;
- « Samuel, Samuel ! »,
Il répondit :
- « Parle, car ton serviteur écoute ».
PAROLE DE DIEU
Psaume Répons (ou chant au choix)
R/ Heureux qui craint le Seigneur.
Heureux qui craint le Seigneur, et aime de tout coeur ses commandements. Sa lignée
sera puissante sur terre, la descendance du juste sera bénite.
R/ Heureux qui craint le Seigneur.
Chez lui il y aura des richesses et abondance, sa charité est constante et sans faute.
Dans les ténèbres , celui qui est juste, clément et compatissant brille comme une
lumière.
R/ Heureux qui craint le Seigneur
Il distribue l’aumône aux pauvres, sa charité est constante, sans faille, et il levera le
front avec dignité.
R/ Heureux qui craint le Seigneur.
Bonne nouvelle selon Saint Mathieu (25, 31-46)
En ce temps-là Jésus dit : « Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire avec
tous les anges , il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Toutes les nations seront
assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les
brebis d’avec les boucs, et il mettra les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. Alors
le roi dira à ceux qui seront à sa droite :
- « Venez, vous qui étes bénis de mon Père, prenez possession du royaume que
vous a été préparé dès la fondation du monde, car j’ai eu faim, et vous m’avez
donné à manger, j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire, j’étais étranger et
vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade et vous
m’avez rendu visite ; j’étais en prison et vous étes venu vers moi ».
Les justes lui répondront :
- « Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons- nous donné à
manger ;ou avoir soif et t’avons- nous donné à boire ? .Quand t’avons-nous vu
étranger, et t’avons-nous recueilli,ou nu et nous t’avons vêtu ? Quand t’avons-
nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ? »
Et le roi leur répondra :
- « Je vous le dit en vérité ,toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de
ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ».
Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche :
- « Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour
le diable et pour ses anges, car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à
manger ; j’ai eu soif et vous ne m’avez pas donà boire ;j’étais étranger , et
vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’etais
malade et en prison , et vous ne m’avez pas rendu visite. ».
Ils répondront aussi :
- « Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu,
ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté ?
Et il leur répondra :
- « Je vous le dit en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à
l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous le l’avez pas faites ».
Et ceux-ci iront au châtiment éternel , mais les justes à la vie éternelle ».
ACCLAMONS LA PAROLE DE DIEU
Suggestions pour l’homélie
Texte clarétain motivant ( il peut être lu par un lecteur)
De l’Autobiographie de saint Antoine M. Claret
8. Les premières idées dont je me souviens, elles sont de quand j’avais environs
cinq ans, me trouvant couché, au lieu de dormir, moi j’ai été toujours très peu
dormeur, je pensais à l’éternité, je pensais toujours, toujours, toujours ;
j’imaginais des distances énormes, à celles-ci j’y ajoutais d’autres et d’autres
encore, et en constatant que je n’arrivais pas à la fin, je m’effrayais, et je me
disais : ceux qui ont le malheur d’aller à l’éternité de peines, jamais finiront de
subir les peines ?, toujours ils auront à souffrir ? Oui, toujours, toujours ils
auront à souffrir... !
9. Ceci me faisais beaucoup de la peine, car moi, de nature, je suis très
compatissant ; et cette idée de l’éternité de peines est restée en moi si gravée,
que, que ce soit à cause du jeune âge dont est apparue, ou que ce soit pour le
grand nombre de fois que j’y pensais, ce qui est certain c’est que c’est ce qui se
trouve le plus présent dans mon esprit. Cette même idée est celle qui m’a le
plus fait travailler, et me fait encore travailler, et elle me fera travailler tant et
aussi longtemps que je vivrais, à la conversion des pécheurs, en chaire, au
confessional, à travers les livres, images, feuillets, conversations intimes, etc.,
etc.
Les passages bibliques proclamés sont extrêmement suggestifs et interpellants. Ils nous
parlent de l’expérience de la compassion et de son contraire, qu’est l’indifférence ou
irresponsabilité. Notre préparation à la fête du P. Claret provoque ainsi une secousse,
une commotion si nous accueillons avec attention la Parole de Dieu. Particulièrement, la
parobole de l’évangile est typiquement vocationnelle, c’est à dire, capable d’altérer une
vie. Nous nous arrêtons sur trois détails qu’elle présente.
Lorsque le Fils de l’Homme viendra dans sa gloire. Pouvons-nous
imaginer l’arrivée du Christ ?. Comment l’évoquer d’une manière
adéquate ?. Les artistes essaient de le faire à base de lumières, couleurs et
musique. Claret a réussi davantage. Il a vu cette gloire, parcequ’il était
un prophète. Comme le disait un saint des premiers temps du
christianisme : « Prophète, parcequ’il a vu ce que l’oeil n’a jamais
vu ».Et, c’est pourquoi la distance entre cette gloire et le malheur humain
le blessa profondément. Malheureusement dans la vie de chaque jour
nous considérons d’autres choses plus importantes que Dieu. Mais
lorsque arrievra le jour le Christ apparaîtra dans sa gloire, en fin tout
le monde saura que Lui seul est le vraiment important, « Très suffisant »
dira Claret. Pour tout le monde ce jour-là va être le jour du triomphe.
Il séparera les uns des autres. Également cette scène a été représentée
par bien des artistes. Et par Marie au Magnificat. Et par Claret dans ses
visions d’enfance en contemplant avec une peine infinie le sort des
damnés... Pour nous d’ordinaire, il n’a pas été donné de distinguer les
uns des autres. Et celui qui ne sait pas faire la différence, court le danger
de confondre.Il nous faut, d’une part, ne pas juger. Car on va nous
administrer la même mesure avec laquelle nous mesurons. Et , d’autre
part, miséricordieux comme le Père l’est avec nous et avec tous ceux qui
lui ouvrent la porte.
Ce que vous faites à un de ces petits. Le chemin le plus court entre moi et
Dieu est mon prochain. Il n’y a pas de raccourci. Ce charitable samaritain
sans nom de l’évangile l’a compris. Si Jésus s’est identifié avec
l’homme, ce que l’on fait à n’importe quelle personne humaine on le fait
à Lui. Entre les deux, des vases communicants peuvent décider du destin
définitif de toute personne. C’est pourquoi cette page évangélique est
tellement saisissante . Une telle commotion affecta aussi Claret et lui
enleva le sommeil de telle manière, que même à la fin de sa vie,
continuait à se dire, en contemplant les malheureux : « J’avais le coeur
brisé de peine, je souhaitais prêcher la-bas ; mais S :M : me disait
d’attendre, que je prêcherais au moment elle s’y rendrait, et c’est ce
qui est arrivé. Mais ceci n’est pas suffisant ; il faut que les
Missionnaires y aillent...Et j’espère que certains vont s’y rendre, mais
peux, car il n’y a pas de sujets » (Aut. 728).
Nous avons besoin d’entendre la Parole de Dieu afin de pouvoir vivre et décider ayant
un sens. Mais nous ne disposons pas d’un « hot line », un fil direct poour écouter les
Paroles du Père. C’est pourquoi, à la manière de Jésus, nous devons consacrer des
heures à la recherche dans la prière, et aussi dans la contemplation des frères. Nous ne
savons pas ni l’heure, ni le moment de l’arrivée du Seigneur dans sa gloire ; c’est
pourquoi cherchons le sens de notre vie, destin et mission en voyant Dieu chez les
autres.
Prières
Jésus, notre Seigneur ressuscité, vit pour toujours, afin d’intercéder devant le Père pour
et avec nous. Et à la fin il viendra en tant que juste juge. Prions afin qu’avec sa force et
obéissant à ses paroles nous puissions remplir avec Lui les besoins de l’Église et du
monde. Nous disons :
R/ Seigneur, que ton règne parvienne jusqu’à nous
1. Pour l’Église, pour tous ses leaders et ses membres, afin que nous tous
acceptions et nous accomplissions notre mission de vivre la Bonne Nouvelle de
salut et de la proclamer à tous les peuples et cultures, prions le Seigneur.
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