Jean 1 :19-34

EVANGILE DE JEAN. Jean 1 :19-34
LE SECRET DE LA GRANDEUR :
DONNER LA PLUS GRANDE PLACE A CELUI QUI EST LE PLUS GRAND !
Jésus-Christ est la parole de Dieu, sa sagesse, son expression. Il nous révèle le Père. Il est la
lumière, Il est la vie. Il s’est fait chair, nôtre, personnel, pratique, concret, palpable. Il s’est mis
à notre niveau. Il nous a accordé sa bonté et sa grâce. Ce Jésus qui est mort à la croix, dont nous
allons voir différents portraits dans Jean, celui qui est né dans une mangeoire, est le Seigneur
des Seigneur, le créateur.
Et la question suivante se pose : qu’est-ce que je fais de cela ? Parce que le texte dit que sa
lumière est venue jusqu’à toi. C’est le verset 9. Et d’ailleurs la preuve que sa lumière est
venue jusqu’à toi, c’est que tu vois. Le texte dit aussi que sa vie est venue jusqu’à toi. Ton
cœur bat ! Le texte dit que le Créateur, le Seigneur est venu jusqu’à nous, il y a deux milles
ans. Aujourd’hui encore la parole de Dieu existe et vit, la Parole écrite et la Parole incarnée !
Si quelqu’un veut bien recevoir Jésus-Christ dans son cœur et lui faire confiance pour sa vie,
alors il devient un enfant de Dieu, il reçoit la vie de Dieu. Son futur change, sa destinée
change, son héritage change, son passé change, sa vie change, ses péchés sont pardonnés, il
intègre une nouvelle famille, la famille des enfants de Dieu ! De nombreuses personnes ont
fait ce choix et ont vu leur vie changée. C’est une offre imbattable et inégalée. Personne
d’autre ne vous en fera une autre. L’avez-vous saisie ?
C’est une chose tellement importante (ce que Dieu nous propose en Jésus-Christ) qu’il a
voulu être sûr que les hommes ne manquent pas cela. Il a envoyé Jean Baptiste. Des
quantités de gens venaient à lui. « Tous les habitants de la région de Judée et de la ville de
Jérusalem allaient à lui ! Ils confessaient publiquement leurs péchés et Jean les baptisait dans
la rivière, le Jourdain » Marc 1 :5. Son succès était tel, que cela a retenu l’attention des
religieux. Ils sont là avec plein de questions ! Jésus a aussi dit de Jean-Baptiste « Il n’est
jamais né personne de plus grand que Jean ! » Luc 7 :28. Alors cela nous fait réfléchir un
peu. Qu’est-ce qui a fait qu’il était aussi grand ? Son manteau en poil de chameau ? Les
sauterelles qu’il mangeait ? Probablement pas. Le fait qu’il parle dans le désert ? La réponse
est simple : il était le précurseur de Jésus, il a préparé son chemin et a été son témoin. « Il a
fait la place à celui qui est grand ! » Il a accordé la plus grande place à celui qui est le
plus grand !
Je ne suis pas en train de dire que la grandeur du point de vue Dieu est la même chose
que la grandeur humaine. Mais je suis en train de dire qu’ici-bas sur terre, il y a des
combats de grandeur, des sortes de combats spirituels. Celui qui dit « Je suis assez grand, je
n’ai pas besoin d’aide de la part de Dieu, pratique ce combat et choisit la mauvaise part ! Et je
dis aussi que l’homme au fond de lui aspire à la grandeur. Comment expliquer sinon la
tour Eiffel, les gratte-ciels, les pyramides, les avions, les prouesses technologiques ?
L’alpinisme ? Nous aspirons tous à connaître la grandeur. Jean l’a trouvée et Jean la montre !
La vraie grandeur ne vient pas de l’homme ! Car l’homme sera toujours imparfait, pécheur,
blessé et limité. L’homme est capable de grand bien comme de grand mal ! Mais la vraie
grandeur est positive ! La vraie grandeur vient de celui qui est vraiment grand. C’est
quand on reconnaît qui on est vraiment et qui il est vraiment qu’on voit juste. C’est quand on
se reconnaît à sa juste grandeur et qu’on reconnaît Dieu à sa juste grandeur, qu’on fait de la

place au très grand ! Et c’est ce que fait Jean dans notre texte. Il reconnaît qui il est, donc
aussi qui il n’est pas et il reconnaît qui est vraiment Jésus-Christ.
I. Jean savait qui il était et il le disait.
1- Il était un homme envoyé de Dieu. Jean 1 :6 dit : « Dieu envoya son messager, un
homme appelé Jean » C’est sans doute une des premières choses que Jean a apprise. Sa
mission reçue par prophétie, est de « Marcher devant le Seigneur pour préparer son chemin »
Luc 2 :76. Dans les années 1400, un homme du nom de Sevana Rolla, se leva dans un monde
corrompu par une église remplie d’indulgence, d’argent et d’immoralité et proclama la grâce
de Dieu. En 1496, il encouragea tout le monde à venir avec tout ce qui était pornographique
pour le brûler. Aux environs des années 1750, alors que l’Eglise d’Angleterre était morte,
John Wesley voulu prêcher l’Evangile au sein de l’Eglise. Cela lui fut interdit alors il alla le
prêcher sur les collines. Dans les années 1948 dans un endroit qui s’appelait Hollywood, un
dénommé Billy Graham construisit une tente et commença à parler de la Bonne Nouvelle de
Jésus-Christ ! Jean-Baptiste était le grand-père de ces quatre personnes. Il a osé parler de la
part de Dieu.
2- Il était le témoin de la lumière. Jean 1 :7 dit : « Il vint comme témoin pour rendre
témoignage à la lumière, afin que tous croient grâce à Lui ». C’est en substance ce qu’il fait
dans le texte que nous venons de lire (les versets 19 à 29). Il dit, il montre, il nous donne des
éléments convaincants pour être sûr qu’on ne manque pas de comprendre. Il dit « ce n’est pas
moi qui suis important, c’est Lui ! Ce n’est pas moi qui suis grand, c’est Lui ! » Tout va dans
ce sens. Il n’était pas la lumière mais il montrait cette lumière C’était comme s’il avait un
miroir, il recevait la lumière, et il renvoyait la lumière, pour que les gens voient cette lumière.
3- Il était une voix qui criait dans le désert. « Je suis celui qui crie dans le désert,
préparez le chemin bien droit pour le Seigneur » Jean 1 :23. C’est une référence à Esaïe 40 :3-
5 « J’entends une voix crier dans le désert, ouvrez le chemin au Seigneur dans cet espace
aride (les gens savaient très bien de quoi il parlait lorsqu’il a dit je suis une voix qui crie
dans le désert) frayez une route pour notre Dieu. Qu’on relève le niveau des vallées, qu’on
abaisse montages et collines ! Qu’on change les reliefs en plaine et les hauteurs en larges
vallées ». Qu’est-ce que cela voulait dire ? Lorsqu’un roi venait dans une région, on envoyait
un groupe de gens pour dégager la route. Un peu comme aujourd’hui devant le Tour de
France ou quand le Ministre de l’Intérieur se rend quelque part. Les différentes notions dans
ce verset disent le travail à faire « qu’on relève le niveau des vallées », cela veut dire que dans
certains domaines de notre vie, on a besoin d’être encouragé, réconforté, guéri pour que le
Seigneur puisse agir. « Qu’on abaisse montagnes et collines » veut dire que certains orgueils
de notre vie ont besoin d’être traités pour que Dieu puisse agir…
4- Il était Jean le Baptiste. Jean 1 ;26. « Moi je vous baptise avec de l’eau ». C’est le
point le plus important, ce pour quoi on le connaît, ce par quoi on le caractérisait. On ne disait
pas Jean le mangeur de sauterelles ou Jean, celui vêtu de poil de chameau ! Il a été ainsi
nommé parce que sa fonction principale était de préparer le chemin du Seigneur, il le faisait
en baptisant les gens. C’était un baptême différent du celui de Jésus-Christ.
Permettez-moi de faire un zoom sur ce qu’est le baptême. C’est important.

 Le baptême de Jean était un baptême de purification. En Luc 3 :3 il disait : « Changez de
comportement, faites-vous baptiser et Dieu pardonnera vos péchés ». La séquence est 1 tu
changes, 2 tu te fais baptiser 3 Dieu te pardonnera. Et ça semble être cela, car en Luc 3 :7-8 il
semble refuser le baptême des gens qui n’ont pas changé de comportement. C’est le fameux
« Race de vipères …montrez par des actes que vous avez changé de mentalité » Luc 3 :7-8.
Son baptême est fondamentalement différent du baptême de Jésus-Christ. Dans le livre
des Actes, Pierre affirme clairement que c’est croire dans le Christ, qui nous purifie de
notre péché en Actes 10 :43, tout comme l’affirme Paul en Romains 4 : 6-7. Il y a grosso modo
quatre séries de texte sur le baptême.
 Romains 6 : 3-4 montre que le baptême est le signe visible de la grâce invisible de Dieu :
« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Christ Jésus, c’est en sa mort que
nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui dans la mort par le baptême
afin que comme le Christ est ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, de même nous
aussi nous marchions en nouveauté de vie », NEG. Le baptême est le signe que nous avons
été ensevelis avec le Christ et que nous sommes ressuscités avec Lui. C’est ce que Dieu fait
dans notre vie quand on croit en Lui.
 1 Pierre 3 :21 affirme que le baptême ne purifie pas du péché «(Le baptême) par lequel on ne
se débarrasse pas de la souillure de la chair, mais qui est la demande adressée à Dieu d’une
bonne conscience par la résurrection de Jésus-Christ », NEG. Il est la demande adressée à
Dieu d’avoir une conscience pure ; il est l’engagement d’une bonne conscience.
 1 Corinthiens 12 :13 laisse penser que le baptême d’eau reflète le baptême du Saint-Esprit.
« Nous tous, juifs ou non juifs, esclaves ou hommes lires, nous avons été baptisés pour
former un seul corps par le même Esprit Saint et nous avons eu à boire de ce seul Esprit ».
On va voir tout à l’heure ce qu’est le baptême du Saint-Esprit. Mais ce texte laisse penser que
le baptême d’eau montre de manière visible ce que Dieu a fait avec son Esprit dans nos vies !
 La dernière série de textes c’est le livre des Actes : il nous parle de pratiques. On rencontre
souvent la séquence « ils crurent, ils se firent baptiser ». D’où ma position : faisons à la
lettre comme cela ! Il n’y a pas de préparation. La condition c’est d’avoir la foi, donc une
décision personnelle. C’est automatique. Il suffit de croire en Jésus et de vouloir le suivre.
Est-ce votre cas ? Rejoignez Fatia qui se fait baptiser le 17 octobre. Ce n’est pas un acte pour
lequel on doit être. C’est un acte par lequel on témoigne de que Dieu a fait dans ma vie.
 Enfin et c’est important de le dire « baptiser » veut dire immerger, c’est pour cela que nous
pratiquons uniquement le baptême par immersion. Ephésiens 4 :5 « Il n’y a qu’un seul
Seigneur, une seule foi, un seul baptême ». Il n’y a pas deux baptêmes corrects aux yeux de
Dieu.
 Et la Bible est claire aussi que le baptême ne donne aucune grâce ! « C’est par grâce que vous
êtes sauvés par le moyen de la foi, cela ne vient pas de vous c’est le don de Dieu. ce n’est pas
par les œuvres afin que personne ne se glorifie ». Si baptiser donnait une grâce, alors le salut
ne serait pas par grâce, mais par les œuvres !
Donc le baptême de Jean-Baptiste était un baptême de purification. C’était ainsi qu’il
préparait le chemin du Seigneur, jouait son rôle de précurseur, faisait de la place dans le cœur
des gens pour qu’ils accueillent le Très-Haut. Il était son témoin. Il savait qui il était et le
disait mais

II. Jean savait qui il n’était pas et il le disait !
C’est peut-être aussi important que le point d’avant. Et cela explique sa grandeur. Parce
qu’aux yeux de Dieu la vraie grandeur c’est l’humilité, donc se voir comme on est vraiment.
Ici, les religieux étaient interpellés par le grand nombre de gens qui venaient à Jean, d’où
leurs questions. Il va droit à l’essentiel en répondant à la première question.
a. Il n’est pas le Christ. v 20 : « Je ne suis pas le Messie »
Cela montre son humilité. Beaucoup d’autres hommes auraient essayé de prendre la place du
Christ en s’auto proclamant. Si Jean avait voulu être adoré, adulé, servi, il aurait pu ! Et
d’ailleurs, l’Evangéliste Jean écrit sans aucun doute parce que certaines personnes voulaient
l’adorer ! Mais Jean est super clair à ce sujet. Ce n’est pas lui ! Question suivante :
b. Il n’était pas Elie. v 21 : « Es-tu Elie ? » « Non répondit Jean, je ne le suis pas »
Dans Malachie 3 :23 Dieu a dit « Avant que vienne le jour du Seigneur, ce jour grand et
redoutable, je vais vous envoyer le prophète Elie ». Et là c’est intéressant de voir ce que Jésus
et Jean disent. Jean dit : je ne le suis pas. Jésus dit : c’est lui. « Elie est déjà venu, mais ils ne
l’ont pas reçu ! Et les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean-Baptiste » Matthieu
17 :12-13. Qui a raison ? Jean se trompe-t-il ? Jésus se trompe-t-il ? La clé c’est de
comprendre que Jean n’était pas Elie en personne. Les juifs attendaient Elie en personne.
Alors non il ne l’était pas. Par contre, vous trouvez la réponse en Luc 1 :17 « Il viendra
comme messager de Dieu avec l’Esprit et la puissance du prophète Elie ». Cela clarifie tout.
Il a le même Esprit, il a la même puissance ! Il était rempli du Saint-Esprit déjà dans le ventre
de sa mère. Donc pour Jésus, il est Elie.
c. Il n’était pas le prophète. v21 : « Es-tu le prophète ?... Non répondit-il ! »
Vous savez de quel prophète nous parlons ici ? Du prophète que Moïse avait prophétisé en
Deutéronome 18 :15 « (Dieu) vous enverra un prophète comme moi, Moïse qui sera un
membre de votre peuple et vous écouterez ce qu’il vous dira ». Les juifs parlaient beaucoup de
ce prophète. Mais les juifs ne comprenaient pas que c’était Jésus et qu’il était le Messie. Il le
cherchait ailleurs. Jean aurait fait un bon candidat ! Mais c’est là justement que Jean a trouvé
la vraie grandeur, par la communion qu’il a avec le Très-Haut. Il a besoin de grandeur de la
part des autres, il l’a déjà ! C’est quand on a trouvé cette vraie grandeur en Dieu qu’on n’a pas
de problème à dire qui on n’est pas. Par contre, tout ce que Jean n’était pas, n’aidait par les
religieux à comprendre. D’où la prochaine question : « Qui es-tu ? »
d. Il était juste « une voix » et il le disait. Une voix qui parlait du Messie.
Là encore, il aurait pu dire plein d’autres choses. Il aurait pu dire que Zacharie son père était
prêtre ! Il aurait pu dire que ses ancêtres étaient aussi les ancêtres de ses interlocuteurs, donc
ils avaient plein de choses en commun. Il aurait pu dire « je suis rempli du Saint-Esprit depuis
le sein de ma mère ». Ce qui est un détail digne d’intérêt. Il aurait pu dire « je suis le
baptiseur ». Il aurait pu dire : regardez tous les sacrifices que je fais, mon manteau en poil de
chameau, les sauterelles que je mange ! Il ne dit rien de tout cela. « Je suis juste une voix dans
le désert ». Cela montre sa profonde humilité. Cela montre qu’il connaissait sa mission. Cela
montre qu’il faisait son travail de témoin. Cela montre aussi que la grandeur de Dieu le
satisfaisait et que c’était ok d’être juste une voix. La grandeur de Dieu le satisfaisait.

III. Jean savait qui était Jésus-Christ et il le disait.
Là encore se trouve un secret de la grandeur. Si vous voulez goûter à la vraie grandeur, vous
devez comprendre qui est Jésus-Christ. Plus vous comprenez qui Il est, ce qu’Il pense, ce
qu’Il ressent et comment Il agit, plus votre cœur sera satisfait par sa grandeur, plus votre vie
sera grande. Jean-Baptiste par exemple savait des choses sur Jésus-Christ que même ses
disciples n’ont pas su avant qu’il meurt et ressuscite. Jean savait des choses que Paul a
comprises bien plus tard par l’inspiration du Saint-Esprit. Voici certaines choses qu’il savait :
1. Il savait que Jésus-Christ était présent au milieu d’eux. v 26 « Moi je vous baptise avec de
l’eau, mais il y a au milieu de vous quelqu’un que vous ne connaissez pas ». Jean savait que
Jésus se tenait au milieu du peuple déjà. C’est un peu comme nous, une des plus grandes
choses que nous savons sur Jésus-Christ, c’est qu’Il est parmi nous, à l’Eglise le dimanche
matin, et au travail en semaine, même au milieu de mon péché, Il est là et ça nous aide
toujours de le savoir présent.
2. Il savait à quel point Jésus était grand. 1 :27 « Je ne suis pas digne de délier la courroie de
ses sandales » A l’époque, le disciple d’un rabbi devait faire les tâches les plus viles pour
servir son maître. Mais il y avait une exception : jamais il ne devait s’occuper de défaire les
sandales de son maître ! Le fait que Jean en parle, montre que la connaissance de sa grandeur
l’avait transformé. Jamais il n’aurait considéré, que lui défaire ses sandales, était une chose
sale ! Connaissant sa grandeur, c’est plutôt l’inverse qui s’est passé. Il a compris qu’en termes
de dignité, il n’était rien devant Lui !
3. Il savait que Jésus est l’agneau sacrificiel. v29 « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché
du monde ». C’était soit une référence au sacrifice nécessaire pour expier le péché, soit une
référence à l’agneau pascal égorgé dont le sang était mis sur les linteaux des portes, soit les
deux. Cela voulait dire que Jésus allait servir de grand sacrifice pour que vous et moi soyons
non seulement épargnés mais sauvés ! Et à la différence des agneaux dont le sang couvrait les
péchés, le sang de Jésus l’enlève. Il ôte le péché du monde !
4. Il savait que Jésus le surpassait. v30-31 « C’est de lui dont j’ai parlé, lorsque j’ai dit, un
homme vient après moi, mais il est plus important que moi car il existait avant moi ». Jean et
Jésus sont petit-cousins. Jean est né six mois avant Jésus. Le simple fait que Jean dise cette
phrase prouve qu’il savait que Jésus existait avant lui, donc Jésus ne pouvait pas être qu’un
homme, il était plus que cela. L’unique explication était que Jésus est le Seigneur. Et Jean le
savait bien, puis qu’il parle qu’il avait à sa disposition le Saint-Esprit !
5. Il connaissait sa puissance. v 32-33 « Tu verras l’Esprit descendre et demeurer sur un
homme : c’est lui qui va baptiser avec le Saint-Esprit. J’ai vu cela ». Jean n’avait aucune idée
qui serait le Messie, mais Dieu lui avait dit ce qu’il devait faire lui-même et ce que Dieu
ferait, pour montrer qui c’est. Il recevrait le Saint-Esprit, ce qui montre qu’il aurait le Saint-
Esprit à disposition et qu’il le donnerait aux gens. Commet le donne-t-il d’après ce texte ?
D’après ce texte, il le donne en baptisant les gens par le Saint-Esprit. Jean baptisait d’eau,
Jésus du Saint-Esprit.
Permettez que nous prenions quelques instants pour parler du baptême du Saint-
Esprit. Il y a pas mal de choses qui circulent sur le sujet.