3.1.3 Importance des marques orales et écrites du genre et du nombre
Séparer les difficultés du genre du nom de celle de l'adjectif, du déterminant ou du
pronom. Le nom possède un genre propre (intrinsèque) les autres catégories reçoivent
les marques du genre du nom. Mais nous ne savons le genre du nom que par le
déterminant qui le précède. Il faut donc connaître le genre pour choisir le déterminant,
lequel devient la marque du genre.
En soi le genre n'est pas très intéressant. Dans un texte il prend toute sa force en lui
donnant de la cohérence :
Le petit garçon avait perdu sa petite chienne. Il s'en rendit malade. Elle ne revint
jamais.
3.1.4 Problèmes liés au genre
Quelques représentations qui gênent l'acquisition de l'orthographe :
la marque du féminin est -e or :
- Déterminants : la marque du genre disparaît dans le pluriel (les, des, ces) ; le -e ne
marque pas forcément le féminin (ce / le...) ;
- adjectifs et participes passés : le -e du féminin ne s'entend pas forcément à l'oral
(bleue, vraie, rouge, jolie)
- de nombreux noms masculins se terminent par -e : usage, étage, ouvrage, dimanche,
personnage, cercle, chiffre, camarade, théâtre...
3.1.5 Problèmes liés au nombre
Le nombre est en relation avec la quantité d'éléments que représente le nom (référent)
mais porte sur tout le groupe.
Il se manifeste au travers du déterminant.
Il affecte les pronoms, les adjectifs, le verbe (opposition singulier / pluriel).
3.1.6 Problèmes opposition singulier / pluriel
seul le singulier est envisageable : chômage, foule, police => le référent est
singulier mais renvoie à une réalité plurielle : « la police ils l'ont arrêté » ; « le
peuple se sont révoltés » ; du houx...
seul le pluriel existe : fiançailles, funérailles, vacances...