de connaître où sont localisés les récepteurs Alpha et Bêta du système orthosympathique ainsi
que les récepteurs parasympathiques au niveau du col. Les analgésies, anesthésies péridurales
ainsi que la pharmacopée nous renseignent un peu plus sur leurs rôles. Les récepteurs Bêtas
lorsqu’ils sont stimulés arrêtent les contractions, les Alpha dépendant des stéroïdes sont
stimulés par les estrogènes et inhibés par la progestérone. Le parasympathique aurait une
action sur le corps utérin, en tout cas il a une action certaine sur le col dont il permet
l’ouverture.
Le temps de l’effacement et de la dilatation est variable en fonction de la parité. A l’époque
de l'usage des analgésies péridurales, l’utilisation d’ocytocique est souvent employé. Le
travail ainsi obtenu n’a plus rien a voir avec un travail physiologique, avec des conséquences
sur le fœtus (qui n’arrive plus à récupérer entre les contractions) mais aussi des conséquences
sur la mère (l’hypotonie musculaire entraîne parfois une mauvaise réponse dans leurs
physiologies).
Position de la parturiente
La position de l’accouchée est inadaptée, elle devrait pouvoir bouger (marcher) tout le long du
travail pour faciliter la descente et le rotation de la présentation. Les iliaques et le sacrum,
alternant les rotations internes et externes et les flexions, extensions et torsions du sacrum,
suivant la position d’engagement du fœtus dans la filière.
La poche des eaux
La conservation de la poche des eaux est aussi un paramètre important, en effet ce petit
matelas aquatique amortit la pression utérine exercée sur la tête fœtale. La rupture prématurée
ou en tout début de travail de la poche des eaux implique une plus grande sollicitation des
forces contractiles sur la présentation. Effectivement, elle accélère le travail (surtout dans le
cas d’une dystocie dynamique) par contre la réponse du fœtus devient très vite inadaptée car
nous ne sommes plus en présence d’un travail physiologique.
L’accouchement
Les présentations céphaliques
Les présentations du sommet
Les diamètres sous occipito-bregmatique (9,5 cm) ou sous occipito-frontal (dans le sommet
mal fléchi) s’engagent dans une diamètre oblique. Dans la majorité des cas, en rencontrant la
résistance et le plan d’inclinaison du plancher pelvien, le sommet réalise un complément de
flexion et une rotation pour venir appliquer l’occiput sous la symphyse pubienne. Pour que ce
processus physiologique se réalise, il faut à la fois une bonne tonicité et flexibilité du plancher
pelvien, une bonne mobilité ; des iliaques, du sacrum et du coccyx (comme nous l’avons
décrit plus haut).
La force contractile du fond utérin appuie sur le sacrum qui se poursuit sur toute la colonne
vertébrale, solidarise les parts condylaires occipitales avec les trois parties d’atlas. Au niveau
du col, l’effort s'accomplit principalement sur la partie inter pariétale de l’écaille occipitale et
les bosses pariétales . Dans un mouvement d’asynclitisme, une bosse descend dans la filière
pendant que l’autre s’appuie dans le bassin puis elle inverse leurs rôles. Dans un travail
harmonieux, sans stagnation de la dilatation, l’alternance entre les deux bosses pariétales est
équivalentes, malheureusement ce n’est pas le cas dans une dystocie du travail.
Dans un sommet mal fléchi, la force contractile exercée sur le sacrum aboutit plus sur la partie
antérieure des parts condylaires et au niveau du col, la partie inter pariétale de l’écaille est
toujours sollicitée dans sa partie la plus supérieure, par contre une grande partie des pariétaux
est engagée dans le processus de modelage.