Foi et engagement politique (4/6) - Paroisses de l`Enclave des Papes

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Feuille 1049 Dimanche 16 octobre 2016
Abbé Marc Quatrefages, curé
Abbé Joseph MWAMBA WA NGOY, vicaire [email protected] 06 52 19 59 81
M. Robert Vicard, aumônier des clarisses, Gérard Cassin et Bernard Moulet, diacres
Téléphone aumônerie des jeunes 07 81 68 35 66
Presbytère 7, place de l’église 84140 Montfavet
Tél. : 04 90 32 09 87
Permanences d’accueil du lundi au samedi de 9h30-11h30.
Courriel : [email protected]
http://www.montfavet.paroisse84.fr/
https://www.facebook.com/paroissemontfavet
Adoration continue à l’oratoire mercredi 6h-vendredi 22h/ samedi 7h30-17h
Foi et engagement politique (4/6)
III Principes de la doctrine catholique sur la laïcité et le pluralisme
5. Face à ces questions, s’il est permis d’admettre une pluralité de méthodologies qui reflètent des sensibilités et des cultures différentes,
aucun fidèle chrétien ne peut cependant en appeler au principe du pluralisme et de l’autonomie des laïcs en politique pour favoriser des solutions qui
compromettent ou qui atténuent la sauvegarde des exigences éthiques fondamentales pour le bien commun de la société. En soi, il ne s’agit pas de
«valeurs confessionnelles», car de telles exigences éthiques sont enracinées dans l’être humain et appartiennent à la loi morale naturelle. Elles
n’exigent pas de ceux qui les défendent la profession de la foi chrétienne, même si la doctrine de l’Église les confirme et les protège toujours et partout
comme un service désintéressé de la vérité sur l’homme et sur le bien commun de la société civile. D’autre part, on ne peut nier que la politique doit
aussi se référer à des principes qui possèdent une valeur absolue précisément parce qu’ils sont au service de la dignité de la personne et du vrai progrès
humain.
6. Le rappel qui est souvent fait en ce qui concerne la «laïcité» et qui devrait guider l’engagement des catholiques exige une clarification, et
pas seulement d’ordre terminologique. La promotion en conscience du bien commun de la société politique n’a rien à voir avec le «confessionnalisme»
ou l’intolérance religieuse. Pour la doctrine morale catholique, la laïcité, comprise comme autonomie de la sphère civile et politique par rapport à la
sphère religieuse et ecclésiastique – mais pas par rapport à la sphère morale –, est une valeur acquise et reconnue par l’Église, et elle appartient au
patrimoine de civilisation déjà atteint. Jean-Paul II a maintes fois mis en garde contre les périls qu’entraîne toute confusion entre la sphère religieuse et
la sphère politique. «On arrive à des situations très délicates lorsqu’une norme spécifiquement religieuse devient, ou tend à devenir, loi de l’État, sans
que l’on tienne compte comme on le devrait de la distinction entre les compétences de la religion et celles de la société politique. Identifier loi
religieuse et loi civile peut effectivement étouffer la liberté religieuse et aller jusqu’à limiter ou nier d’autres droits inaliénables de l’homme». Tous les
fidèles sont bien conscients que les actes spécifiquement religieux (profession de la foi, accomplissement des actes de culte ou des Sacrements,
doctrines théologiques, communication réciproque entre les autorités religieuses et les fidèles, etc.) restent hors de la compétence de l’État, qui ne doit
pas s’en mêler, et qui ne peut en aucune manière y obliger ou les empêcher, sauf en cas de nécessité fondée sur l’ordre public. La reconnaissance des
droits civils et politiques, ainsi que la mise à disposition des services publics, ne peuvent être conditionnés par des convictions ou des prestations de
nature religieuse de la part des citoyens.
Il en va tout autrement du droit et du devoir des citoyens catholiques, comme de tous les autres citoyens, de rechercher sincèrement la vérité,
de promouvoir et de défendre par des moyens licites les vérités morales concernant la vie sociale, la justice, la liberté, le respect de la vie et des autres
droits de la personne. Le fait que certaines de ces vérités soient aussi enseignées par l’Église ne réduit en rien la légitimité civile ni la «laïcité» de
l’engagement de ceux qui se reconnaissent en elles, indépendamment du rôle que la recherche rationnelle et la certitude procédant de la foi ont joué
dans leur reconnaissance par chaque citoyen. En effet, la «laïcité» désigne en premier lieu l’attitude de qui respecte les vérités procédant de la
connaissance naturelle sur l’homme qui vit en société, même si ces vérités sont enseignées aussi par une religion particulière, car la vérité est une. Ce
serait une erreur de confondre la juste autonomie que les catholiques doivent avoir en politique, avec la revendication d’un principe qui fait fi de
l’enseignement moral et social de l’Église.
Par son intervention dans ce domaine, le Magistère de l’Église n’entend pas exercer un pouvoir politique ni supprimer la liberté d’opinion
des catholiques sur des questions contingentes. Il veut au contraire – conformément à sa mission – éduquer et éclairer la conscience des fidèles, surtout
de ceux qui se consacrent à la vie politique, afin que leur action reste toujours au service de la promotion intégrale de la personne et du bien commun.
L’enseignement social de l’Église n’est pas une ingérence dans le gouvernement des pays. Il établit assurément un devoir moral de cohérence pour les
fidèles laïcs, intérieur à leur conscience, qui est unique et une. «Dans leur existence, il ne peut y avoir deux vies parallèles, d’un côté la vie qu’on
nomme ‘spirituelle’ avec ses valeurs et ses exigences; et de l’autre, la vie dite ‘séculière’, c’est-à-dire la vie de famille, de travail, de rapports sociaux,
d’engagement politique, d’activités culturelles. Le sarment greffé sur la vigne qui est le Christ donne ses fruits en tout secteur de l’activité et de
l’existence. Tous les secteurs de la vie laïque, en effet, rentrent dans le dessein de Dieu, qui les veut comme le ‘lieu historique’ de la révélation et de la
réalisation de la charité de Jésus Christ à la gloire du Père et au service des frères. Toute activité, toute situation, tout engagement concret – comme,
par exemple, la compétence et la solidarité dans le travail, l’amour et le dévouement dans la famille et dans l’éducation des enfants, le service social et
politique, la présentation de la vérité dans le monde de la culture – tout cela est occasion providentielle pour un exercice continuel de la foi, de
l’espérance et de la charité’».
Vivre et agir en politique conformément à sa conscience ne revient pas à se plier à des positions étrangères à l’engagement politique ou à une
forme de confessionnalisme; mais c’est l’expression par laquelle les chrétiens apportent une contribution cohérente pour que, à travers la politique,
s’instaure un ordre social plus juste et conforme à la dignité de la personne humaine.
Dans les sociétés démocratiques, toutes les propositions sont soumises à discussion et évaluées librement. Les personnes qui, au nom du respect de la
conscience individuelle, voudraient voir dans le devoir moral qu’ont les chrétiens d’être en harmonie avec leur conscience un élément pour les
disqualifier politiquement, leur refusant le droit d’agir en politique conformément à leurs convictions sur le bien commun, tomberaient dans une forme
de laïcisme intolérant. Dans une telle perspective en effet, on entend refuser à la foi chrétienne non seulement toute importance politique et culturelle,
mais jusqu’à la possibilité même d’une éthique naturelle. S’il en était ainsi, la voie serait ouverte à une anarchie morale qui ne pourrait jamais être
identifiée à une forme quelconque de pluralisme légitime. La domination du plus fort sur le faible serait la conséquence évidente d’une telle position.
D’autre part, la marginalisation du christianisme ne pourrait servir à l’avenir envisagé d’une société, ni à la concorde entre les peuples. De plus, elle
minerait les fondements culturels et spirituels de la civilisation. (…)
Agenda de Notre Dame de Bon Repos du 8 octobre au 16 octobre 2016
Samedi 15 octobre– Ste Thérèse d’Avila, vierge et docteur de l’Eglise, mémoire. –Fleurs : Karelle SENG PINE et Sabine de DIEULEVEULT
9h : Messe int : Marie CELLOTI, Martine MARCONNET 10h : répétition chorale « Chantons Louons » 15h : Seguin
18h30 première messe du dimanche int : action de Grâces
Dimanche 16 octobre – 29ème Dimanche du temps de l’Eglise
Equipe Lit. : Sainte Marie
7h30 : adoration et confessions 8h30 : messe int Pro populo, Mme Ghislaine OLIVIER, André GROSJEAN
10h30 : messe int : Éric LACROIX – Annie MIOUSSET, Luc et Paule PERALDI
Lundi 17 octobre- Saint Ignace d’Antioche - Pas de messe
14h/16h Au presbytère Groupe MCR Thème 1ère partie L’homme dans son environnement
20h00 groupe Chiara Luce
Mardi 18 octobre - Saint Luc Evangéliste 7h30 : adoration, confessions
9h : Laudes, messe, int : Robert REBOUL- Marie CELLOTIFernand et Lucienne FAURE- Paul et Madeleine RENEUVE suivie de l’adoration, confessions jusqu’à 11h30
14h30 : MSM
Mercredi 19 octobre – de la férie - 7h30 : adoration, confessions 9h : messe Int : Marie CELLOTI- Martine MARCONNET- Paul QUATREFAGES
11h célébration à la maison paisible
Jeudi 20 octobre– de la férie - 9h00 : messe int : Marie CELOTTI- José GARCIA 20h30 Groupe de prière des pères de famille
Vendredi 21 octobre- de la férie - Entretien de l’église : Mmes GUIGUE et APPLANAT, Mr BECART 9h : messe int : Martine MARCONNET
Samedi 22 octobre– St Jean Paul II Pape –Fleurs : Mmes GIRAUD et ROCHIER 9h : Messe int : José GARCIA - Martine MARCONNET
10h : répétition chorale « Chantons Louons » 11h : Mariage Thierry PRONER et Rosalinda MARAUT
13h : Baptême Zélie PEYLHARD
18h30 première messe du dimanche int : Thérèse BATIEBO
19h30 Soirée retour des JMJ, repas partagé, témoignages et temps de prières
Dimanche 23 octobre – 30ème Dimanche du temps de l’Eglise
7h30 : adoration et confessions 8h30 : messe
Equipe Lit. : Sainte Marie Quête pour les Œuvres Pontificales Missionnaires
int Pro populo, Pierre DUBOIS
10h30 : messe
Prions pour nos Défunts : Vincent TRUCHIERO, Antoinette MARTIN
Miscellanées de N.D. de Bon Repos
Attention, de manière exceptionnelle, il n’y aura pas de messe lundi 17 octobre matin.
Prochain groupe Chiara Luce (étudiants et jeunes professionnels) lundi 17 octobre à 20h avec le repas partagé.
Pour participer à la béatification au parc des expositions du 19 novembre du Père Marie-Eugène de l’Enfant Jésus à 11h, il convient de
s’inscrire par internet. C’est à Henri Faucon qu’il faut s’adresser (tél 06 16 34 59 91, [email protected])
Pendant le mois du rosaire, le chapelet est récité après la messe chaque jour.
Dimanche dernier, nous avons eu la grande joie de voir la messe animée par les enfants de l’éveil à la foi. Le mime qu’ils ont donné
pendant la proclamation de l’Evangile était d’une grande profondeur, et pour le recueillement de tous, grands et petits nous ont aidés à mieux
prier. Merci à tous ceux qui les encadrent. Rappelons que les enfants de Moyenne Section et de Grande Section ont leur groupe d’éveil et qu’il est
toujours temps de venir inscrire ceux qui veulent les rejoindre.
Une heureuse nouvelle pour les messes dominicales de 10h30 : des mamans avec les catéchistes ont établi un calendrier de prise en
charge des petits (MS- GS- CP) tous les dimanches (sauf exception) jusqu’à Noël. Qu’on se le dise : ces enfants peuvent donc venir à la messe sans
craindre qu’elle soit trop longue pour eux ! D’autres mamans se sont mobilisées pour la suite ! Nous les remercions et nous souhaitons que ce
service communautaire profite au plus grand nombre !
Prochaine réunion biblique lundi 7 novembre à 20h30
Mardi 8 novembre à 20h30 au presbytère réunion du conseil économique
Adoration : le nouveau responsable de la tranche horaire 18h-24h est Roland JULIEN. Nous le remercions d’avoir accepté de remplacer
Odile Burel que nous remercions aussi beaucoup pour toute l’énergie dépensée à ce beau service de la prière.
Retenez sur vos agendas : samedi 22 octobre à 19h30 à la salle Jean Paul II, soirée retour avec les jeunes qui sont allés aux JMJ
en Pologne. Ambiance polonaise garantie ! Venons nombreux écouter nos témoins ! On apporte le repas à partager !
La paroisse recevra les reliques de ste Thérèse de l’Enfant Jésus toute la journée du vendredi 11 novembre, il y aura aussi une soirée
de prières et d’intercession à l’église en leur présence. Le programme est disponible sur un feuillet au fond de l’église.
Démarche Jubilaire de la paroisse dimanche 6 novembre à la métropole et précédée d’une conférence préparatoire le mardi 2
novembre à 20h30 par le recteur Daniel Bréhier.
Le voyage à Montauban se prépare. Il reste encore des places. Pour s’inscrire, s’adresser au secrétariat.
Messe de minuit : Babou ne sera pas là le 25 décembre, nous le regrettons beaucoup et nous cherchons une personne qui pourrait
prendre en charge l’animation de cette messe. Voir avec l’abbé Marc. Merci à tous
SEMAINE MISSIONNAIRE MONDIALE : depuis 1926, toutes les paroisses sont invitées à célébrer la Journée Missionnaire Mondiale,
l’avant dernier dimanche du mois d’octobre, cette année le 23 octobre 2016. La quête mondiale pour la mission est un acte missionnaire. Elle
permet à l’Église de vivre, d’assurer sa mission, sa croissance dans le monde et de favoriser l’annonce de l’Évangile. L’Église lui donne le statut de «
quête impérée », l’intégralité de la collecte est transmise aux Œuvres Pontificales Missionnaires qui ont la charge de sa collecte et de sa
distribution. L’offrande est une contribution pour soutenir la vie des prêtres dans plus de 1 110 diocèses, construire des chapelles, églises, lieux
de catéchèse (dans plus de 70 pays les plus pauvres), assurer une formation pastorale pour plus de 77 000 séminaristes et 220 000 catéchistes,
favoriser des projets d’éducation et d’évangélisation. Pour que vive l’Église, partout dans le monde.
DEUX NOUVEAUX SAINTS FRANÇAIS : le Saint Père François canonisera la Bienheureuse Élisabeth de la Trinité, ce dimanche 16
octobre à ROME. 6 autres bienheureux seront aussi canonisés ce même jour : le martyr français Salomon Leclercq, l'évêque espagnol Manuel
González García, le jeune mexicain José Sánchez del Río, le prêtre argentin Jose Gabriel del Rosario Brochero et les prêtres italiens Lodovico
Pavoni et Alfonso Maria Fusco. Qui était Elisabeth de la Trinité ? Élisabeth CATEZ, née en 1880, fille d’officier, tempérament fougueux, nature
généreuse et droite saura vaincre son "terrible caractère" par amour pour Jésus. Amie chaleureuse et pianiste accomplie, elle quitte tout pour
entrer au Carmel de DIJON à 21 ans. Son nouveau nom l’enchante : Élisabeth de la Trinité se livre sans réserve au Christ qu’elle rencontre au plus
profond de son cœur. Elle partage à ses amis et à ses sœurs la merveilleuse découverte : tous appelés, tous aimés, tous habités par la Présence du
Dieu tout amour. Consumée par la maladie d’Addison, elle en accueille sereinement les terribles souffrances comme une identification au Christ
crucifié et meurt à 26 ans le 9 novembre 1906 : « Je vais à la Lumière, à l’Amour, à la Vie ».
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