Mélanie et Selsabila Cuisine et boisson Russe Boisson Russe Presque toutes les boissons traditionnelles russes, sbiten, kvas, medok, ou mors, sont originales et n'ont pas d'équivalent dans les autres cuisines nationales. Elles ont longtemps accompagné les plats de viande et de volaille, les bouillies sucrées et les desserts. Introduit il y a environ 200 ans depuis la Chine, le thé noir est devenu une boisson nationale. On y ajoute parfois lait ou citron pressé. Le café n'est jamais devenu populaire dans les petits villages, mais il est consommé à Moscou et dans les grandes villes. Les desserts Russe Les desserts russes les plus anciens étaient composés de fruits au four, comme les pommes, et de baies cuites. Présentation traditionnelle des boubliki, enfilés sur une cordelette Certains ont aujourd’hui complètement disparu, comme le "confit russe" ou les parenki. Le premier était composé de carottes et de concombres cuit dans l'eau et le miel, mais pas directement sur le feu. Les seconds étaient des tranches de carottes ou de betterave séchées au four. Les accompagnements Russe Les accompagnements aux plats de résistance ont longtemps été des bouillies, comme la kacha, ou des céréales, puis des légumes racines (navets, carottes...) et des champignons. La viande était garnie de produits marinés au vinaigre, chou, pommes ou canneberges. Le jus de cuisson, seul ou mélangé avec de la smetana ou du beurre fondu est utilisé comme sauce pour verser sur les légumes et bouillies. Les sauces, à base de farine, beurre, œufs et lait, sont moins courantes. Les entrées Russe Parmi les salades courantes on peut citer la salade russe et les hareng en fourrure. Les russes consomment également en entrée du caviar noir, à base d'œufs d'esturgeon, et rouge, à base d'œufs de saumon ou de truite. Le poisson Russe Le poisson jouait un rôle important dans la cuisine russe avant la Révolution d'Octobre en particulier durant les jours de fête du rite orthodoxe russe, durant lesquels la consommation de viande était interdite. Traditionnellement, comme dans le culte catholique, on consommait du poisson le vendredi. Des poissons d'eau douce comme la carpe et le soudak (sandre ou doré jaune) étaient consommés couramment dans les régions éloignées de la mer, ainsi que des esturgeons tandis que dans les régions du nord prédomine la consommation du saumon et de la truite. Une variété encore plus grande de poissons — y compris des espèces maritimes — sont traditionnellement salés, fumés ou conservés dans la saumure pour être consommés sous forme de zakouskis (hors-d'œuvre Les soupes Russe Les soupes ont toujours joué un rôle important dans les repas russes. Les plus anciennes sont préparées à base de chou (chtchi) ou de betteraves (bortsch). On y rajoute parfois des céréales et/ou du bouillon de légumes. Les soupes peuvent également être préparée à base de bouillon de viande, comme le rassolnik et la solianka ou de poisson, tel l'oukha et la kalia. La viande Russe La cuisine russe emploie de nombreuses sortes de viandes : porc, bœuf, mouton, volaille, et de gibier (canard sauvage, lapin...). On peut classer les plats de viande en plusieurs types : Les morceaux de viande cuits dans une soupe ou une bouillie, comme l'aspic, se mangent froid et en deuxième plat ; Les plats comprenant des abats (foie, tripes, etc.), cuits avec des céréales dans des pots ; Les plats de volailles, entières ou non, ou les grands morceaux de viande (rumsteck...) cuits sur une plaque de cuisson, dans un four appelé jarkoïe (du mot jar (жар) qui signifie « chaleur ») ; Les plats de viande hachée, devenus populaires au XIXe siècle : goloubtsy (голубцы), kotlety (котлеты, côtelettes à la Kiev), pelmeni, vareniki (вареники), pirojki. Parmi les plats importés au XIXe siècle en Russie on trouve le chachlyk (шашлык), une brochette de type kebab populaire dans le Caucase et en Asie centrale, notamment en Géorgie, où il s'apparente au mtsvadi, mais aussi en Arménie, Azerbaïdjan et Ouzbékistan. L' histoire de la nourriture Russe À l'origine on trouve les mets constituant le quotidien du paysan russe confronté à un climat rigoureux ; ceux-ci comprenaient de nombreux poissons, volailles, gibier, champignons, les baies, et le miel. La culture des céréales — seigle, blé, orge et millet — fournit les ingrédients d'une grande variété de pains, de crêpes, de semoules, et de boissons comme le kvas, la bière et la vodka. Des potages et ragoûts savoureux sont composés avec de la viande, du poisson ainsi que les produits de saison ou ceux qui peuvent se conserver. Cette nourriture est restée l'alimentation de base de la grande majorité des Russes jusqu'à une période avancée du XXe siècle. La proximité de la route de la soie, du Caucase, de la Perse et de l'Empire ottoman ont donné un caractère oriental aux méthodes de cuisson (moins dans la Russie européenne que dans le nord du Caucase). Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l'agrandissement du territoire, les influences extérieures et les nouveaux centres d'intérêt ont apporté des techniques culinaires et des nourritures plus raffinées. C'est durant cette période qu'ont été introduits depuis l'étranger les viandes et poissons fumés, la pâtisserie, les salades et légumes verts, le chocolat, les desserts glacés, les vins et les liqueurs. Au moins pour l'aristocratie urbaine et l'élite provinciale, cela fut le point de départ d'une intégration créative de ces nouvelles techniques alimentaires avec les plats russes traditionnels. Cela déboucha sur une grande variété de techniques, d'assaisonnements et de combinaisons d'ingrédients. À l'époque de Catherine II de Russie, chacune des grandes familles influentes faisait venir des produits et du personnel — essentiellement d'Allemagne, d'Autriche et de France — pour fournir à sa table les plats les plus raffinés, les plus rares et les plus créatifs. C'est particulièrement évident dans la cuisine pratiquée par les chefs franco-russes, excitante, élégante, toute en nuance et décadente. De nombreux plats qui sont considérés en Europe occidentale comme faisant partie de la cuisine russe traditionnelle sont en réalité la création de la cuisine franco-russe des XVIIIe et XIXe siècles et comprennent des plats aussi répandus que le veau Orloff, le bœuf Stroganoff[1] et la charlotte russe . La recette du veau orloff Temps de préparation : 30 minutes Temps de cuisson : 45 minutes Ingrédients (pour 6 personnes) : - 1 kg de veau en rôti (sous-noix ou épaule) - 150 g de gruyère - 250 g de bacon (tranches rondes) - beurre - sel et poivre - 15 cl de vin blanc - 15 cl de crème fraîche - 1 cuillère à soupe de fumet de veau en poudre La recette du bœuf Stroganoff Temps de préparation : 15 minutes Temps de cuisson : 20 minutes Ingrédients (pour 4 personnes) : - 400 à 500 g de viande de boeuf à mijoter - 30 g de beurre - 1 oignon finement haché - 100 g de champignons de Paris - 1 pincée de sucre - 1/2 cuillère à café de paprika - 1 cuillère à soupe de concentré de tomates - 5 cl de vin blanc sec - 4 cuillères à soupe de crème fraîche - 1 cuillère à café de moutarde - sel et poivre Charlotte Russe Ingrédients pour 6 : 1 verre de sucre 1 verre de farine de blé 3 œufs 4 pommes Braeburn cannelle Temps de cuisson : 2H05M