La politique alors se développe comme domaine autonome de la vie collective. La polis est fondée
sur l'égalité de tous les citoyens, mais seuls les hommes descendant de citoyens peuvent devenir
citoyens, la cité est fermée ethniquement.
Dans les cités-États grecques, les citoyens étaient ceux qui participaient aux décisions de la cité
(lois, guerres, justice, administration), aux débats à l'agora et étaient les seuls à pouvoir posséder la
terre par opposition aux métèques et aux esclaves
(les métèques et les esclaves étant des catégories qui n'existaient qu'à Athènes). Ces citoyens
devaient toutefois respecter certains critères, comme être de sexe masculin, avoir plus de dix-huit
ans, être libre, être né de père citoyen et aussi, sous Périclès, à partir de -451, être de mère fille de
citoyen.
Ils étaient également dans l'obligation de faire leur service militaire (l'éphébie), après quoi ils
devenaient citoyens.
La démocratie est alors directe, la hiérarchie entre les hommes est abolie (entre les citoyens
seulement et uniquement sur le plan politique - il n' y a pas d'égalité sociale, économique…) ;
l'activité politique reste réservée aux membres les plus favorisés de la cité.
Dans la Grèce antique, l’eisphora (en grec ancien εἰσφορά, littéralement « versement,
contribution ») est un impôt sur le capital exceptionnel levé par une cité pour faire face aux
dépenses liées à une guerre.
En grec ancien, le mot emporion (ἐμπόριον) désigne un port de commerce, par opposition à l’astu
(ἄστυ), la cité à proprement parler, située à l'intérieur des terres.
En Grèce antique, un emporos (en grec ancien ἔμπορος) est à l'origine, dans les poèmes
homériques, un individu voyageant sur le navire d'autrui1. Il prend, à l'époque classique, le sens
plus précis de négociant au long cours. Un emporos pratique le commerce international en achetant
à un endroit une marchandise qu'il n'a pas fabriquée pour la transporter sur un navire2 qui ne lui
appartient pas jusqu'à un autre port où il la vendra.
En Grèce antique, un eranos (en grec ancien ἔρανος) est un type de repas où chacun apporte sa
part ; le terme désigne également un prêt sans intérêt contracté auprès d'amis ou de parents.
ses φίλοι / philoi, terme généralement traduit par « amis », mais qui inclut également les parents,
voire les connaissances.
Antisthénès et Archestratos
La liturgie (du grec λειτουργία ou λῃτουργία / leitourgía, de λαός / laós, « le peuple » et de la
racine ἐργο / ergo, « faire, accomplir »1) est, en Grèce antique, un service public mis en place par la
cité et que les plus riches (citoyens ou métèques), avec plus ou moins de bonne volonté, financent et
gèrent avec leur fortune personnelle. Elle trouve sa légitimité dans l'idée que « la richesse
personnelle n'est possédée que par délégation de la cité2. »
Les trapézites sont les banquiers de la Grèce antique. Leur nom vient de la table (trapeza) installée
sur l’Agora ou sur les marchés et derrière laquelle ils se tenaient dans des boutiques parfois
affectées à un autre commerce, mais le plus souvent destinées aux transations bancaires (dépôts,
crédit, change, voire même création de monnaie scripturale à cette époque).
Les trapézites pouvaient être des sociétés privées, des temples, des cités, ou de simples particuliers
utilisant comme capital leurs fonds propres.