TRAVAUX DIRIGES I. METHODES D’OBSERVATION CELLULAIRE : technique qui permet de visualiser des objets d’une taille de 0,2m. Elle utilise des rayons lumineux que l’on fait converger sur la préparation à étudier grâce à un système de lentille optique. Elle permet d’effectuer une analyse globale, très générale de la cellule et de certains de ses constituants. MICROSCOPIE OPTIQUE : elle permet d’observer des éléments d’une taille de 0,002 m. Elle utilise des faisceaux d’électrons que l’on fait converger sur la préparation grâce à des lentilles électromagnétiques. Elle permet de faire une analyse précise et fine de la cellule, de ses organites, de la membrane plasmique ; on va même jusqu’à distinguer les composants libres du cytoplasme. MICROSCOPIE ELECTRONIQUE II. FONCTIONNEMENT GENERAL DE LA CELLULE La cellule a des besoins variables selon son type, son état physiologique et son niveau d’activité. Par exemple, la cellule musculaire a besoin d’énergie pour se contracter. Cette énergie lui est fournie par le glucose qui une fois dégradé donnera un certain nombre de molécules d’ATP. C’est l’ATP qui est utilisé comme source d’énergie cellulaire pour les réactions biochimiques. Le glucose n’est pas liposoluble ; il ne peut donc pas traverser directement la double couche de phospholipides membranaires. Pour entrer 840909066 -1- dans la cellule, il utilisera un transporteur qui lui est spécifique et qui l’emmènera vers le cytoplasme. Comment la cellule fabrique-t-elle et amène-t-elle le transporteur au niveau de la membrane plasmique ? 840909066 -2- Le R.E.G. est spécialisé dans la synthèse de protéines. Le R.E.L. est spécialisé dans la synthèse de lipides. Les ribosomes sont spécialisés dans la traduction de l’ARNm en protéines. Pour fabriquer le transporteur, la cellule va se servir de certains de ses organites. On aura tout d’abord le noyau qui va envoyer un message au niveau des ribosomes situés sur les membranes du R.E.G. Le message est « fabriquer une protéine qui deviendra un transporteur spécifique du glucose ». Une fois la synthèse achevée, la protéine se retrouve enfermée dans les cavités du R.E.G. Elle pourra en partir grâce à une vésicule qui se dirigera et fusionnera avec les membranes de l’appareil de Golgi. Elle passera de sacs en sacs dans cet appareil, y subira une maturation, et finalement sera amenée au niveau de la membrane plasmique grâce à une vésicule de sécrétion. Une fois en place, elle deviendra alors le transporteur qui laissera passer le glucose. Celuici sera partiellement dégradé dans le cytoplasme et dans les mitochondries pour former de l’ATP. III. LA SYNTHESE PROTEIQUE L’ADN contient les informations sous forme de gènes. Un gène correspond à une séquence de nucléotides. Un ensemble de trois nucléotides (codon) déterminera le type d’acide aminé présent au niveau de la protéine. 840909066 -3- La transcription : La transcription débute par la fixation de l’ARN polymérase (= enzyme) au niveau du site promoteur du gène à transcrire. Cette enzyme est capable d’ouvrir la double hélice d’ADN, de lire les codons du gène et enfin d’associer des nucléotides libres entre eux afin de fabriquer la molécule d’ARNm. La maturation : La maturation permet d’éliminer les parties non codantes de l’ARNm, c’est-à-dire les introns. Seuls resteront les exons qui codent pour des acides aminés. 840909066 -4- La traduction : La traduction correspond à l’étape durant laquelle les ARNt (de transfert) vont amener successivement des acides aminés afin de construire la protéine. C’est la ribosome qui se déplace de codon en codon sur l’ARNm afin de traduire le code. ATP = Adénosine P P P liaison qui libère de l’énergie quand on la rompt ADP + P Métabolisme anaérobie mécanisme : glycolyse anaérobie glucose --- acide pyruvique 2 ATP acide lactique Métabolisme aérobie mécanisme : - glycolyse aérobie glucose 2 acides pyruviques 2 acétyl coenzymes A 2 ou 3 ATP - cycle de Krebs - chaîne respiratoire 840909066 -5-