Quels sont les effets des baisses de prix des marchandises pour les

Quels sont les effets des baisses de prix des marchandises pour les ménages ?
En 2015, la loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques dite loi Macron a libéralisé les
transports par autocar. Cette libéralisation devrait stimuler l'activité économique et doper le pouvoir d'achat des
ménages. De fait, l'ouverture à la concurrence entraîne une diminution des prix des transports, à la fois par les
compagnies d'autocar mais aussi, sous la pression de la concurrence, pour les trains. La loi permettrait donc aux
ménages de se déplacer plus facilement et contribuerait à leur bien-être. Mais est-ce vraiment le cas ?
Les marchandises sont des biens et services échangés sur un marché, lieu réel ou fictif de rencontre entre l'offre et la
demande. L'échange se fait selon un rapport d'équivalence, qui constitue le prix relatif des marchandises. Les prix des
différentes marchandises sont dans les économies contemporaines rapportés et exprimés en une commune unité
monétaire. La baisse du prix nominal ne signifie pas forcément une baisse du prix réel. Il faut pour cela que le revenu
des acheteurs ne diminue pas davantage que le prix de la marchandise achetée.
Un ménage est un ensemble de personnes résidant sous le me toit. Le ménage apparaît alors comme une unité de
décision et d'analyse pertinente pour l'économie : la consommation est largement partagée en bénéficiant souvent
d'économies d'échelle, et les choix de consommation et d'offre de travail sont pris généralement à l'échelle du ménage.
Les ménages bénéficient-ils de la diminution du prix des marchandises ? A quelles conditions ?
I) Lorsque le prix d'une marchandise diminue, les individus révisent leur choix de
consommation de sorte à accroître leur utilité.
I-A) Les individus accroissent leur demande d'un bien ordinaire quand son prix diminue.
Fondée sur l'individualisme méthodologique, la microéconomie néoclassique appréhende les choix comme des
arbitrages d'homo oeconomicus (J. S. Mill, Principes d’économie politique, 1848). En faisant abstraction de l'épaisseur
sociale des ménages, on les assimile à une regroupement d'individus maximisant leur utilité individuelle sous contrainte
budgétaire. L'effet de la baisse du prix d'une marchandise sur un ménage se déduit de l'analyse de cet arbitrage
individuel formalisé par le programme du consommateur. (V. Pareto, Manuel d’économie politique, 1907)
Si on désigne par X la quantité du bien dont le prix diminue de PX et P'X et Y un bien dont le prix Py est stable, qui peut
être vu comme un bien composite regroupant l'ensemble des autres biens ; et R le revenu de l'individu, on peut
représenter la baisse de prix en faisant pivoter la contrainte budgétaire. Le choix initial I de l'individu est modifié. Son
panier optimal final de consommation F contient davantage de bien X.
La relation de Slutsky met en évidence que la
consommation de X est stimulée à la fois par effet-
substitution et par effet-revenu (« De la théorie du
budget du consommateur », 1915). Le prix relatif du
bien X diminue ce qui pousse l'individu à substituer
du bien X au bien Y. Cet effet-substitution se mesure
par une contrainte budgétaire fictive matérialisant
cette variation du prix relatif en maintenant le
pouvoir d'achat constant, et la distance du point I au
point S. L'effet-revenu désigne l'accroissement du
pouvoir d'achat du revenu du consommateur
consécutif à la diminution du prix, qui élargit ses
possibilités de consommation et lui permet de
consommer davantage de l'ensemble des biens.
Y
R/PY
I
. F
S
R/PX R/P'X X
L'élasticité-prix mesure la sensibilité de la demande d'un bien à son prix :
Elle est donc négative pour un bien ordinaire.
x
x
Px
P
P
X
X
.
Cette analyse de l'arbitrage du consommateur soutient l'hypothèse de demande décroissante retenue par le modèle
marshallien d'équilibre partiel (Principes d’économie politique, 1890). Le sujet nous invite à envisager une diminution
du prix qui affecte de façon exogène les consommateurs.
P
Offre initiale
Offre finale
Demande
Q
P
Offre initiale
Offre finale
Demande
Q
P
Offre initiale
Offre finale
Demande
Q
Cette baisse de prix ne peut alors que
résulter d'un accroissement de l'offre.
Dans une perspective de court terme,
cette baisse de prix est occasionnée
par l'accroissement du stock de
marchandises à vendre.
Dans une perspective de long terme,
c'est la diminution du coût de
production unitaire par des gains de
productivité qui en est la cause.
Quelqu'en soit l'origine, la baisse du prix accroît dans ce modèle la demande des ménages.
I-B) Les individus diminuent leur demande d'un bien atypique quand son prix diminue.
Il existe des biens atypiques dont l'élasticité-prix est négative. Ces biens se situent aux deux extrémités de gamme.
En haut de gamme, les biens de luxe remplissent une fonction symbolique ostentatoire analysée par T. Veblen (Théorie
de la classe de loisir, 1899) . La diminution de leur prix pourrait être ressentie comme une dégradation de cette fonction
et conduire à une baisse de la demande. En bas de gamme, les biens de Giffen sont des biens de première nécessité,
notamment les biens alimentaires de base dans des économies de subsistance. Ainsi, Giffen avait observé que lors de la
maladie de la pomme de terre en Irlande au milieu du XIXème siècle, la hausse du prix s'était paradoxalement traduite
par une hausse de la demande, les ménages renonçant à d'autres marchandises pour préserver tant bien que mal une
source de calories qui restait malgré tout moins onéreuse. Symétriquement, les travaux conduits par A. Deaton et le
Poverty Action Lab ont montré par une expérience contrôlée que subventionner une céréale, en diminuer le prix pouvait
paradoxalement en diminuer la demande. Les biens de Giffen ne sont pas seulement une curiosité scientifique, ils
portent un enjeu politique. La lutte contre la malnutrition doit ainsi promouvoir des variétés de culture nutritives,
nouvelles et savoureuses pour satisfaire le goût pour la diversité. D'un point de vue analytique, les biens de Giffen se
traduisent par un effet-revenu négatif plus ample que l'effet-substitution.
I-C) La baisse du prix d'un bien peut faire varier la consommation d'autres biens.
La réaction des consommateurs en cas de baisse de PX affecte également la consommation de Y. L'effet global est
théoriquement indéterminé, puisque l'effet-revenu positif se combine avec un effet-substitution négatif.
Y
Y
X/P
P
P
X
X
Y
Ces effets de report d'une baisse de prix d'une marchandise sur une autre justifient la conception parétienne de l'utilité
comme non additive. L'utilité dégagée par un panier de consommation n'est pas la somme des utilités dégagé par chacun
des biens qui le composent, comme le suggère par exemple la table d'intensité des besoins par K. Menger (Principes
d’Economie, 1871), mais émane de leur combinaison, comme le figure la colline des plaisirs de V. Pareto. Les ménages
révisent leur choix de consommation de sorte à maintenir une égalité entre le rapport des prix relatifs et le taux marginal
de substitution. C'est la condition de premier ordre du programme de maximisation de l'utilité par le consommateur :
Y)U(X,max
YX,
s.c.
RYPXP YX
.
=>
)
PXPR
U(X,max
Y
X
X
=>
0
P
)Y,(XUP
)Y,(XU)
PXPR
,U(X
dX
d
Y
**
YX
**
X
Y
*
X
*
)Y,(XU
)Y,(XU
P
P
**
Y
**
X
Y
X
Ainsi, l'impact de la baisse de prix d'une marchandise est conditionné par la quantité consommée au préalable. Si une
marchandise est déjà consommée en abondance, une baisse de son prix n'aura qu'un effet limité sur sa consommation,
les individus répugnant à renoncer à une unité de la marchandise déjà peu consommée initialement.
On voit donc que l'analyse de l'impact d'une baisse de prix pour les nages doit se mener en équilibre général. Il
convient alors de réfléchir à l'impact d'une baisse généralisée des prix de l'ensemble des marchandises.
II) Lorsque le prix de l'ensemble des marchandises diminuent, les ménages révisent plus
largement leurs choix de sorte à accroître leur utilité.
Par baisse généralisée des prix, nous entendrons une diminution au même rythme du prix de chacune des
marchandises consommée par les ménages.
II-A) La baisse généralisée des prix affecte la structure du budget de consommation des ménages.
La baisse généralisée des prix gonfle le pouvoir d'achat du revenu du ménage, pour autant que le revenu nominal ne
diminue pas davantage.
Cette baisse généralisée des prix
relâche la contrainte budgétaire, qui
s'éloigne de l'origine. Le sentier
d'expansion du revenu (représenté ci-
contre en tirets) figure l'évolution du
panier optimal de consommation au fur
et à mesure de cette diminution.
La loi d'Engel fait que l'ensemble des
marchandises est affectée différemment
par cet élargissement des possibilités de
consommation, en fonction de leur
élasticité revenu (« Les conditions de
production et de consommation dans le
royaume de Saxe », 1857).
La consommation des biens supérieurs tels les loisirs s'accroit à un rythme plus soutenu que la baisse des prix. C'est
le cas du bien X ci-dessus. La consommation des biens normaux, tel l'habillement, s'accroît à un rythme moins soutenu
que la baisse des prix. C'est le cas du bien Y ci-dessus. La consommation des biens inférieurs, telle la nourriture,
diminue.
L'élasticité-revenu permet donc de connaître l'impact d'une baisse généralisée des prix sur la
consommation d'un bien :
R
est respectivement supérieur à 1, compris entre 0 et 1 et négative pour les biens supérieurs,
normaux et inférieurs.
R
R
X
X
R
J. Fourastié (Les Trente glorieuses ou la Révolution invisible de 1946 à 1975, 1979) observe ainsi qu'avec la hausse
du niveau de vie, le prix réel de la plupart des marchandises, exprimé en temps de travail rémunéré au salaire minimum,
est considérablement plus faible à Madère qu'à Cessac, ce qui a bouleversé les modes de vie, fait émerger une
consommation de masse, introduit les biens d'équipement dans les foyers, fait advenir une civilisation des loisirs. Les
deux villages sont en réalité le même saisi au début et à la fin des Trente Glorieuses, illustrant l'ampleur des effets
sociaux pour les ménages d'une baisse généralisée et prolongée des prix.
II-B) La baisse généralisée des prix affecte l'offre de travail des individus.
La baisse généralisée des prix réels d'une immense majorité des marchandises permise par les gains de productivité
depuis la Révolution Industrielle s'est accompagnée d'une baisse du temps de travail, depuis la loi de 1841 limitant à
huit heures le travail quotidien des enfants, plafond qui s'applique à tous les salariés en 1936, jusqu'à la loi des 35
heures en 2000.
Cette tendance longue peut s'interpréter comme un arbitrage consommation-loisir à l'aune du modèle marshallien. Si
on suppose que le travail est en soi source de désutilité et n'est valorisé que pour sa munération, la baisse généralisée
des prix se traduit par une hausse du taux de salaire réel qui a un effet global théoriquement indéterminé en raison d'un
effet-substitution et d'un effet-revenu qui se compensent.
Par effet-substitution, la baisse
généralisée des prix accroît le coût
d'opportunité du loisir et pousse à
lui substituer la consommation et le
travail (passage de I à S). Par effet-
revenu, la baisse néralisée des
prix permet à l'individu de
consommer autant voire davantage
en travaillant moins (passage de S à
F). La baisse tendancielle de la
durée du travail suggère que dans
les sociétés contemporaines l'effet-
revenu l'a emporté sur l'effet-
substitution.
Lorsqu'il existe une revenu de remplacement, la baisse généralisée des prix élargit la trappe à inactivité.
Ci-contre on représente le
cas d'un individu qui choisit
suite à une baisse
généralisée des prix de P à
P- de se retirer du marché du
travail dans la mesure le
pouvoir d'achat du revenu de
remplacement R a
augmenté.
II-C) La baisse généralisée des prix redistribue le travail professionnel et le travail domestique au
sein des ménages.
Mais cette tendance a touché différemment les femmes et les hommes. Ainsi, après la Deuxième Guerre Mondiale, le
taux d'activité des femmes a été plus faible qu'auparavant, pour s'accroître à nouveau ensuite. Il faut considérer que le
ménage n'est pas l'agrégation d'individus, mais constitue bien une unité de décision à part entière. Ainsi, l'offre des
femmes peut se renverser suite à une baisse généralisée des prix. Elle permet en effet aux familles de subvenir à leurs
besoins avec un seul salaire et rend possible l'inactivité féminine.
Pour mieux comprendre ce choix des ménages, il faut dépasser une approche binaire de leur arbitrage temporel entre
loisir et travail professionnel, et envisager plutôt que les ménages autoproduisent des commodités qui satisfont leurs
besoins en combinant des marchandises achetées grâce au revenu de leur activité professionnelle et du travail
domestique, à l'instar de la nouvelle microéconomie du consommateur (G. Becker, « A theory of the allocation of
time », Economic Journal, 1965 ; K. Lancaster, « A new approach to consumer theory », Journal of Political Economy,
1966). Ainsi, la baisse des prix de l'électroménager, leur diffusion dans les foyers a augmenté la productivité du travail
domestique, et contribué à la montée de l'activité féminine.
III) A quelles conditions les baisses de prix des marchandises bénéficient-elles aux ménages ?
III-A) Les bénéfices microéconomiques pour les ménages des baisses de prix sont à relativiser.
Les mécanismes microéconomiques vus jusqu'à présent ont en commun de mettre en évidence des effets bénéfiques
des baisses de prix des marchandises en termes d'utilité pour les ménages. Mais cette amélioration de leur bien-être, de
leurs conditions de vie est-elle systématique ? Les modèles microéconomiques mobilisés jusqu'ici tendent en effet à
isoler, à séparer, à analyser toutes choses égales par ailleurs des effets s'exerçant sur la consommation de différents
biens et sur l'offre de travail. Or si on pousse l'analyse en équilibre général reconnue dont V. Pareto a démontré la
nécessité, ces néfices peuvent s'avérer illusoires. Pour défendre sa théorie synthétique de la valeur en équilibre
général face à la théorie symétrique de la valeur en équilibre partiel développée par A. Marshall, V. Pareto observe que
la baisse du prix du diamant en 1907 ne s'explique pas sur le marché du diamant, mais comme une répercussion de la
crise financière qui a fait fondre les revenus de la clientèle potentielle. Il est alors vain de s'arrêter à l'effet immédiat de
cette baisse des prix : son impact ne saurait être séparé de l'ensemble des variables qui affectent de façon systémique le
bien-être des ménages.
La perception des baisses de prix est elle-même problématique. Ainsi, la période contemporaine est marquée d'après
les statistiques de l'INSEE par une stabilité des prix, résultant de l'augmentation de prix pour certaines marchandises et
de la diminution pour d'autres, et tout particulièrement dans le secteur des nouvelles technologies. En effet, l'INSEE
adopte implicitement une approche hicksienne du pouvoir d'achat en considérant que le pouvoir d'achat des ménages en
nouvelles technologies est augmenté non seulement par la diminution des prix, mais aussi par l'expansion des capacités
des nouvelles générations d'appareils. C'est l'utilité procurée par la consommation qui fait référence pour mesurer le
pouvoir d'achat et l'évolution des prix (cf. J. Hicks, Valeur et capital, 1939). Il y a un hiatus entre cette mesure et le
pessimisme affiché par les ménages dans les enquêtes d'opinion concernant l'évolution de leur pouvoir d'achat. C'est
sans doute moins l'utilité que le contenu du panier qui sert de référence aux ménages, ce qui renvoie en microéconomie
à l'approche slutskienne du pouvoir d'achat. Les ménages peuvent de plus être plus sensibles aux hausses de prix de
marchandises achetées quotidiennement et/ou difficiles à comprimer (alimentation, logement, chauffage) qu'à la baisse
de biens d'équipement dont les achats sont espacés dans le temps.
III-B) Des effets bénéfiques qui opèrent surtout à court terme ?
C'est bien parce qu'elle approche de façon systémique à une échelle plus souvent macroéconomique les variations de
prix que l'économie politique classique en relativise les effets bénéfiques pour les ménages. A. Smith (Recherches sur la
nature et les causes de la richesse des nations, 1776) distingue ainsi le prix de marché et le prix naturel. Le prix de
marché oscille autour du prix naturel qui permet de rémunérer le travail, la terre et le capital selon les lois naturelles de
la répartition. Ainsi, le prix de marché peut temporairement diverger à la baisse du prix naturel, mais des mécanismes de
rappel le ramènent à terme au niveau du prix naturel. Le salaire naturel tend à être compriau niveau du salaire de
subsistance en raison d'un rapport de forces défavorable aux travailleurs, la baisse des prix des marchandises n'a donc
pas d'effet bénéfique durable.
L'ajustement des prix et des salaires peut aussi s'opérer par la démographie. Si l'on suit T. Malthus (Essai sur le
principe de population, 1798), une baisse généralisée des prix augmentant le pouvoir d'achat des travailleurs accélère la
croissance mographique, ce qui devrait à terme exercer une pression sur les ressources et réorienter les prix à la
hausse. Si les deux derniers siècles ont infirmé la thèse de Malthus, il n'en reste pas moins que la transition
démographique a fortement conditionné la baisse du prix réel des marchandises et l'amélioration des conditions de vie.
III-C) Des effets qui dépendent de la classe d'appartenance des ménages.
Les ménages ne sont pas les entités anonymes et désincarnées qu'on étudie au sein du paradigme de l'homo
oeconomicus. L'ensemble des ménages consomment, mais ils se distinguent par l'origine de leur revenu.
Les baisses de prix des marchandises ont ainsi des effets disparates sur les nages selon leur classe, mis en évidence
par D. Ricardo (Principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817). Ainsi, le libre-échange spécialise les nations
selon la logique des avantages comparatifs et permet une diminution des prix. En Angleterre au XIXème siècle,
l'abolition des Corn Laws pouvait abaisser les prix agricoles, ce qui bénéficie aux travailleurs qui les consomment, aux
capitalistes qui peuvent répercuter cette baisse sur les salaires versés, mais pas aux propriétaires fonciers dont la rente
dépend positivement de ces prix. De nos jours, la mondialisation bénéfice en termes de pouvoir d'achat à la population
dans son ensemble, mais pas aux ménages dont les emplois sont menacés par la concurrence internationale.
Selon D. Ricardo, la convergence vers l'état stationnaire se fait par une baisse des prix industriels qui comprime les
profits et lèse donc les capitalistes, a un impact neutre pour les travailleurs dont le salaire est ajusté aux prix et bénéficie
aux rentiers.
Même si la structure socio-économique contemporaine est aujourd'hui différente, le fond de l'analyse de D. Ricardo
reste d'actualité : comme le prix des marchandises rémunère les ménages qui ont contribué à leur production, les baisses
de prix redistribuent les richesses.
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