L’entreprise en action 2e édition
Chapitre 2 La mondialisation des marchés 1 © ERPI Reproduction autorisée
Guide du maître
02 La mondialisation des marchés
RÉSUMÉ
Les conséquences importantes de la mondialisation des marchés et des économies ont
entraîné une forte contestation de la part des groupes à caractère social et communautaire.
Par contre, de nombreuses organisations internationales, de nombreux gouvernements et
les grandes associations d’entreprises défendent ardemment la mondialisation.
Le Canada et le Québec dépendent énormément des marchés étrangers. Les exportations
canadiennes dépassent les 470 milliards de dollars, alors que les exportations québécoises
atteignent les 130 milliards. Le commerce extérieur fournit 24 % des emplois au Québec.
Les États-Unis, notre principal partenaire commercial, absorbent 85 % de nos
exportations, en raison de leur proximité, de la taille de leur marché, de l’ALENA et de
similitudes culturelles.
Les principaux avantages de la mondialisation sont la hausse du niveau de vie, la plus
grande variété de produits et les possibilités de croissance pour les entreprises. Les
désavantages sont surtout liés aux contraintes imposées à l’autonomie nationale, à la
remise en question de certains programmes sociaux et à la survie de certains secteurs
industriels moins concurrentiels.
Les facteurs qui limitent le commerce international sont liés au produit, à la situation
économique, aux mesures politiques et au contexte culturel. Pour faciliter le
développement du commerce international, les gouvernements ont signé divers accords
visant à lever les principaux obstacles au commerce. Les deux accords qui influent le plus
sur les entreprises canadiennes sont l’ALENA et l’OMC.
L’entreprise peut choisir entre plusieurs possibilités pour son implication internationale.
Elle peut se cantonner dans un créneau commercial local. Elle peut aussi devenir un
exportateur ou un importateur épisodique. Finalement, elle peut devenir un exportateur
(ou un importateur) chevronné ou une entreprise internationale. Quelques rares
entreprises accèdent au statut de multinationale.
Les principales professions liées au commerce international sont courtier, transitaire,
avocat et agent de marque. Pour ce qui est des instruments du commerce international, les
différentes formules de paiement sont le paiement d’avance, l’opération à compte ouvert,
l’encaissement sur l’étranger et la lettre de crédit. Il existe également une nomenclature et
des conditions propres au commerce international, les incoterms.
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PLAN DU CHAPITRE
Introduction
Mises en situation
1.0 Définition de la mondialisation
2.0 La mondialisation et le commerce international
3.0 Les avantages et les désavantages de la mondialisation
3.1 Les avantages de la mondialisation
3.2 Les désavantages de la mondialisation
4.0 Les obstacles au commerce international
4.1 Les facteurs liés aux produits
4.2 Les facteurs économiques
4.3 Les facteurs culturels
4.4 Les facteurs politiques
4.5 Les facteurs monétaires
5.0 Les grands accords de commerce
5.1 L’Accord sur l’Organisation mondiale du commerce
5.2 L’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA)
6.0 Les effets de la mondialisation sur les entreprises
7.0 Le processus d’internationalisation
7.1 L’exploitation exclusive du marché national
7.2 L’engagement timide dans le marché mondial
7.3 L’engagement véritable dans le marché mondial
7.4 Le plan d’affaires
8.0 Les instruments du commerce international
8.1 Les intervenants
8.2 Les modes de paiement
8.3 Les incoterms
Résumé
Questions et mises en application
Cas
2-1 Le commerce international comme voie de croissance
2-2 Les meubles Lasalle
Retour sur les mises en situation
RÉPONSES AUX QUESTIONS DE FIN DE CHAPITRE
VÉRIFIEZ VOS CONNAISSANCES
1. Définissez le terme « exportation ».
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Réponse :
Exporter, c’est transporter et vendre à l’étranger des produits de l’activité nationale.
Le volume des exportations est le volume en dollars des produits vendus sur un
marché étranger.
2. Donnez trois raisons pour lesquelles les États-Unis sont le principal marché
d’exportation du Québec.
Réponse :
On trouve que quatre raisons permettent d’expliquer ce phénomène.
La proximité : Environ 80 % des exportations mondiales se font dans un rayon de
moins de 1 200 kilomètres. Le Canada a une frontière commune de plus de
5 000 kilomètres avec les États-Unis.
La force d’attraction du marché américain : Les États-Unis, en raison de leur taille
et de leur prospérité, constituent le premier marché intérieur au monde.
L’ALENA : Le Canada et les États-Unis ont signé en 1994 un traité, l’Accord de
libre-échange nord-américain, qui abolit la majorité des tarifs commerciaux et des
barrières commerciales entre les deux pays.
La similitude des cultures : Bien que nous aimons nous percevoir comme différents
des Américains, nos cultures de consommation se ressemblent étrangement.
3. Qu’est-ce qu’une balance commerciale ?
Réponse :
La balance commerciale d’un pays est la différence entre le volume de ses
exportations et le volume de ses importations.
4. Nommez les principaux facteurs qui font obstacle au commerce international.
Réponse :
Quatre facteurs principaux font obstacle au commerce international : des facteurs liés
aux produits, des facteurs économiques, des facteurs culturels et des facteurs
politiques. Les facteurs liés aux produits correspondent aux caractéristiques du
produit (poids, volume, etc.) ; les facteurs économiques dépendent surtout des
rythmes de développement différents d’un pays à l’autre ; les facteurs culturels sont
surtout associés aux habitudes de consommation des pays ; et les facteurs politiques
sont liés à des interventions de l’État dans le processus d’échange.
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5. Qu’est-ce qu’une barrière non tarifaire ?
Réponse :
Les barrières non tarifaires sont des obligations coûteuses et contraignantes qu’un
pays impose aux exportateurs étrangers. Par exemple, un pays va obliger les
exportateurs étrangers à soumettre leurs produits à une série de tests coûteux avant de
les accepter sur son territoire.
6. Nommez deux accords commerciaux importants pour le Canada.
Réponse :
Les deux principaux accords commerciaux signés par le Canada qui ont une incidence
majeure sur les entreprises sont :
● l’Accord sur l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui date de 1994 ;
● l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) qui date aussi de 1994.
7. Quel travail accomplit un courtier en douane ?
Réponse :
Le courtier en douane est un intermédiaire qui règle au nom de l’entreprise les
questions relatives aux douanes pour les produits importés et exportés.
8. Qu’est-ce qu’un contrat de change à terme ?
Réponse :
Pour se prémunir contre les fluctuations du taux de change, l’entreprise exportatrice
peut négocier avec sa banque un contrat de change à terme, qui lui assurera un taux
de change fixe à l’encaissement de son paiement.
9. Quand un exportateur doit-il utiliser une lettre de crédit ?
Réponse :
La lettre de crédit est un titre émis par la banque de l’importateur vers la banque de
l’exportateur qui garantit à ce dernier son paiement à certaines conditions
(généralement la livraison de la marchandise). La lettre de crédit est surtout utilisée
dans les pays où les risques de défaut de paiement (non-paiement) sont élevés.
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10. Que signifie l’acronyme incoterms ?
Réponse :
Les incoterms (international commercial terms) sont des règles internationales
d’interprétation des expressions commerciales concernant les modalités de
répartition, entre l’acheteur et le vendeur, des responsabilités liées à un contrat
international de vente. Elles sont résumées sous forme de sigle, d’acronyme
ou d’abréviation.
VÉRIFIEZ VOTRE COMPRÉHENSION
11. Pourquoi les fluctuations du taux de change influent-elles sur les opérations
commerciales à compte ouvert ?
Réponse :
Le taux de change est la valeur d’une monnaie nationale par rapport à celle d’une
autre monnaie. Par exemple, en 2006 le taux de change du dollar canadien par rapport
au dollar américain était d’environ 0,90, c’est-à-dire que, pour un dollar canadien, les
banques et les bureaux de change donnaient 90 cents américains.
Dans une opération à compte ouvert, l’importateur reçoit les marchandises avant que
le paiement ne lui soit réclamé. Les délais de paiement sont généralement de 30, 60
ou 90 jours. Le paiement est souvent effectué dans la monnaie de l’importateur. Si le
taux de change baisse entre le moment de la livraison et celui du paiement, le montant
que recevra l’importateur dans sa monnaie sera moindre que celui qui était prévu.
L’entreprise exportatrice peut aussi se prémunir contre les fluctuations du taux de
change en négociant avec sa banque un contrat de change à terme, qui lui assurera un
taux de change fixe à l’encaissement de son paiement.
12. Expliquez pourquoi une subvention a souvent le même effet qu’un tarif.
Réponse :
Les subventions accordées pour un produit domestique ont le même effet qu’un tarif.
Le gouvernement verse aux producteurs d’un produit national une subvention qui leur
permettra de réduire le prix de leur produit, qui sera alors moins élevé que celui du
produit importé. Cette baisse de prix du produit national par rapport au produit
importé fera diminuer les importations et favorisera la production nationale.
13. Donnez un exemple de produit difficilement exportable et expliquez pourquoi il l’est.
Réponse :
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