première heure ont de sérieux problèmes de synchronisation lorsqu’on y place deux cartes VL, l’une graphique,
l’autre IDE.
La partie VGA de la carte Veloce n’a rien d’exceptionnel : un bon petit chipset Cirrus GD5426 avec son BIOS et
son MB de DRAM. Le feature connector VESA est présent pour assurer un « pass trough » vers une carte
d’acquisition vidéo. Par contre, c’est une des rares cartes de notre test à ne pas pouvoir être extensible à 2 MB de
RAM vidéo. Les performances générales sont plutôt moyennes, dans le peloton des cartes 24 bits.
La carte IDE en elle-même est bien conçue. Le contrôleur disque dur 32 bits tire parti de l’architecture VESA VL-
Bus à 50 MHz et 0 wait state. Il est capable d’assigner un timing indépendant à deux disques IDE et est fourni
avec un driver 32 bit disk access pour Windows à placer dans le fichier config.sys. Le taux de transfert obtenu
avec le disque Conner de test est monté à 909 kb/seconde. La partie contrôleur disque dur IDE est totalement
désactivable. Il en est de même pour le contrôleur floppy supportant les disques 3.5’’ ou 5.25’’, basse ou haute
densité. Nous n’avons rencontré aucun problème particulier pour remplacer notre carte IDE et confier à la carte
Veloce la gestion de nos communications série, de la souris, de l’imprimante, du hard disk et des lecteurs
disquettes. La carte VELOCE est un produit tout à fait à part, adapté à des cas particuliers et que nous placerons
hors concours dans notre test comparatif des performances.
Genoa Windows VGA24
Pièce de musée
La carte Genoa VGA24 est presque déjà une curiosité historique. Simple carte graphique pour Bus ISA, elle est
équipée du processeur Cirrus GD5426 et d’un MB de mémoire DRAM. Il est très intéressant de la comparer avec
la carte Genoa Veloce équipée exactement du même chipset. Les résultats sont très parlants : pour une même
chipset, le taux de transfert sous Dos est quasi le double lorsque le chipset peut profiter d’un bus local. Par contre,
les différences sous Widows sont à peine perceptibles. Comme quoi, les performances d’une application graphique
sous Windows sont bien plus sensibles à la vitesse du processeur, à la taille de la mémoire et à la qualité du disque
cache qu’au type de bus.
Orchid Fahrenheit VA
Le poids des WAV, le choc des BMP
Le modèle Fahrenheit VA désigne une carte pour bus ISA standard équipée d’un chipset S3 86C801. Orchid
redouble toujours d’efforts pour cacher toute signature du concepteur de chipset. Il suffit pourtant d’une
commande debug d c000:0000 pour rendre à César ce qui est à César. La carte est limitée à 1 MB de DRAM.
Excepté le connecteur VESA, la partie graphique se résume encore à quelques commutateurs se souciant de la
vitesse de rafraîchissment vertical, de la compatibilité avec des CPU rapides ou de commuter l’IRQ 9. Le reste est
en fait une carte son. Les prises micro et haut-parleur à l’arrière nous le confirme.
Il faut signaler la qualité du driver Windows qui permet de virtualiser l’écran, de le rendre plus grand que nature.
Dès que la souris approche un des quatre bords de l’écran, l’écran continue à se dérouler dans le même sens. Une
fonction « Magnification » permet d’obtenir un effet de loupe en pressant une touche accélératrice.
Côté sonore, un petit accessoire Windows fait office de serveur OLE style dictaphone. La carte est livrée avec un
petit microphone tout mignon. On peut se poser la question de savoir pourquoi Orchid n’a pas pris la peine de
détailler dans son manuel la partie sonore. Pas une seule ligne pour nous signaler le type de chipset, la
compatibilité Adlib ou SoundBlaster, la fréquence maximale d’échantillonnage. Comment voulez-vous qu’un
client sérieux envisage l’achat d’un tel chat noir dans un sac ?
Orchid Fahrenheit VA VLB
Question de degrés
Vous l’aurez deviné, la Fahrenheit VLB n’est que la version local bus de la carte mentionnée ci-dessus. Même
micro, mêmes utilitaires, même architecture. cette fois, c’est bien sûr le S3 86C805 qui trône au milieu de la carte (
en dessous de l’étiquette Orchid !). De nouveau, le taux de transfert sous DOS est quasi doublé par le passage au
local BUS. On passe de 5281 à 9891 KB/sec. Mais on est très loin du 16250 KB/sec obtenu par le même chip S3
égaré dans un clône bon marché. Et de nouveau, l’avantage d’une carte local bus sous Windows est loin d’être
significatif. Performance légèrement moindre sous Winbench, 11.99 en VL pour 11.86 en ISA pour WinTach,
c’est pas très convaincant pour le standard VESA. Par contre, la qualité du driver est déterminante : en passant du
driver Orchid au driver générique S3, on chute de 15.83 à 10.94 pour le score au SpeedMark. Un truc qui rend fou
chez Orchid est la non standardisation du programme Install. Orchid ne respecte pas la procédure standard de
Windows basée sur le fichier OEMSETUP.INF placé sur une disquette. On passe par un programme qui copie tout
en vrac dans le répertoire système de Windows. Il faut d’abord installer la carte en mode VGA avant de pouvoir
accès au mode d’installtion Orchid sous Windows. C’est une perte de temps dont on se passerait aisément. Et que