Venavi ou Pourquoi ma sœur ne va pas bien Texte et mise en scène : Rodrigue Yao Norman Assistant à la mise en scène: Yvain Juillard Interprétation: William Kappoy Eclairages: Thomas Kazakos Dès 8 ans Une production de la Compagnie BIOV’ART Contact: [email protected] Tel: (32) 485 699 660 La pièce Akouélé et Akouété sont des faux jumeaux. Peu de temps après leur naissance, Akouété, le garçon, décède mais, là-bas, dans ce petit village d’Afrique, les grandes personnes racontent qu’il est allé dans la forêt chercher du bois et donc on l’attend. Akouélé, sa soeur, surtout l’attend, depuis des années maintenant, et voilà pourquoi elle ne va pas bien. D’autres disent qu’elle est folle… Sous la forme d’une âme qui erre, Akouété, le frère revient livrer à qui peut entendre la voix des fantômes les origines du mal de sa sœur. Qu'en est-il des vérités que l’on doit aux enfants ? Jusqu'où peut nous mener notre volonté de protéger les enfants parfois malgré eux ? Ni morbide, ni moralisatrice, la pièce aborde humour et tendresse les thématiques du secret, du besoin de vérité des enfants et de la perte d’un être cher. « - … Je m’appelle Akouété et ma sœur s’appelle Akouélé. Vous l’avez compris, nous sommes des jumeaux. Les grandes personnes diront qu’on est des faux jumeaux parce que je suis né garçon et elle, fille, alors qu’on est sortis tous les deux au même moment du ventre de notre maman. Mais fille et garçon, ça ne change rien. La preuve, quand je suis mort, les grandes personnes ont fait exactement comme on fait pour tous les jumeaux… Quand je suis mort, elles ont dit que je suis parti ramasser du bois dans la forêt... Elles n’ont pas dit que je suis mort. Chez nous, c’est comme ça. Chez nous aussi, quand un des jumeaux meurt, on confectionne pour le vivant une statuette et on fait comme si la statuette était celui qui est mort, pardon, celui qui est parti ramasser du bois. Donc me voici (il sort une statuette de son sac à dos qu’il montre). Lui, c’est moi, moi c’est lui. Et on est mort, mort et on en parle plus. Parlons plutôt de ma sœur car c’est d’elle que je suis revenu vous parler. (Il va poser sur le côté la statuette)… ». Extrait de la pièce Venavi ou pourquoi ma sœur ne va pas bien 2 Origine du projet Jusqu’en janvier 2010, je n’avais jamais écrit pour le jeune public. Aussi loin que je me rappelle, mon rapport à ce public s’était borné à aider les écoliers du cours primaire au Togo à réaliser de courts spectacles lors d’ateliers théâtre ou à l’occasion des semaines culturelles, l’équivalent des « Fancy fair » en Belgique. Je ne peux donc raisonnablement pas me prévaloir du titre d’auteur pour jeune public. Mais il est une chose que je puis affirmer avec certitude, c’est par goût du défi et par volonté de glisser toujours un peu plus vers des terrains inconnus que j’ai accepté la commande de pièce que m’a passée le Centre Dramatique National de Sartrouville pour les enfants âgés de 6ans et plus, non pas sans avoir obtenu de son Délégué à la jeunesse, les raisons de son choix. Comme on peut aisément l’imaginer, c’est très vite que ce goût du défi et cet attrait de l’inconnu vont céder la place au questionnement, à la descente en soi pour questionner l’enfant qui est en moi, porter mon regard sur non seulement d’autres enfants mais aussi les miens, entrer en dialogue avec eux et essayer de capter leur parole, leurs rêves mais aussi leurs peurs pour au final proposer une histoire qui respecte l’adulte qu’ils deviendront plus tard. Un synopsis est proposé, une pièce est née quelques mois plus tard de cette commande, un metteur scène s’en est saisi en France juste après et cela a donné naissance à un beau spectacle qui tourne aujourd’hui en France. L’envie de mettre en scène venavi ou pourquoi ma sœur de va pas bien m’est venue après avoir vu la proposition de mise en scène qui a été faite de la pièce en France. J’ai beau écrire, la chose qui m’intéresse par-dessus tout dans le théâtre c’est la finalité, ce moment de rencontre entre les acteurs qui portent une parole jusqu’aux destinataires de la parole et la relation qui s’installe entre les deux parties. Loin de nier à la mise en scène qui a été faite en France, son talent, sa qualité artistique et sa richesse incontestable, c’est une autre vision suscitant un autre type d’imaginaire que j’entends convoquer dans ce nouveau spectacle. Metteur en scène par ailleurs, je sais à cette place, qu’il peut y avoir à propos d’une même pièce plusieurs angles d’entrée. Celui que je propose est différent de la précédente mise en scène sans avoir la prétention de la surclasser. 3 La mise en scène En décidant de mettre en scène Venavi ou pourquoi ma sœur ne va pas bien (après que cette pièce a été montée en France et a connu un succès incontestable), ma volonté est d'arriver à convoquer par la force des mots et les potentiels d'un seul acteur sur scène, tout l'imaginaire qu'est capable de déployer le jeune enfant. La pièce n'aborde-t-elle pas les dérives que comporte la relation tutélaire de l'adulte à l'enfant ? Entre protection et surprotection, l'adulte sait-il toujours où placer la limite ? Et dans cette éternelle oscillation de l'adulte entre les deux champs (protection et surprotection), que nous dit l'enfant, le principal concerné ? L'écoutons-nous suffisamment ou sommes-nous dominés par nos propres certitudes, nos propres frustrations, nos propres fantasmes et nos saints désirs d'être de bons parents ? Dans ce spectacle, la parole est donnée à l'enfant ayant grandi ou plutôt son double puisque, sur scène, il s'agit du jumeau mort qui a grandi, loin des « bonnes résolutions » des parents et donc forcément, loin de leurs influences. Le frère, mort mais accompagnant toujours la sœur dans un monde parallèle, revient donc sur quelques faits marquants de la vie de cette dernière et les analyse avec nous. Du ventre de leur mère, de la naissance jusqu'à l'âge de... vingt-six ans, de quoi a été faite cette vie ? Bien sûr, si sur scène, il s'agit de faire confiance à l'imaginaire de l'enfant, il n'est guère question non plus de lui imposer une logorrhée indigeste, chose que ne supporterait d'ailleurs aucun spectateur adulte. Ainsi, tout en faisant rejoindre au fond la forme, j'ai travaillé avec William Kappoy (l'acteur sur scène avec qui j'avais eu une première collaboration) sur la présence et la relation qu'il peut avoir en temps et en heure avec le spectateur. Ce qui implique un jeu qui prend énormément appui sur le regard et l'attention qu'a le spectateur. Et comme type de jeu, même si le texte suggère énormément une posture de conteur, nous avons décidé d'explorer les limites entre la narration et l'incarnation de personnages. La manipulation de deux objets essentiels, à savoir une statuette et une corde à sauter vient appuyer le propos. Du point de vue scénographique, et afin de permettre le jeu prenant appui sur le public il nous a semblé essentiel d'opérer très peu de séparation entre la salle et le plateau. Aussi la lumière permet-elle le prolongement du plateau vers la salle sans que cette dernière soit totalement éclairée. Rodrigue Norman, septembre 2012 4 L’Equipe Rodrigue Norman, auteur et metteur en scène Metteur en scène et dramaturge né en 1980, Rodrigue Norman est originaire du Togo où il s’est très tôt fait connaître par ses pièces créées au sein de sa compagnie « les 3C » et diffusées à travers l’Afrique, la France, l’Angleterre et la république tchèque. Dramaturge, il a été lauréat de plusieurs bourses (Beaumarchais en 2005, Wallonie Bruxelles Théâtre en 2006, et SACD France en 2010) et publié Trans’aheliennes (Lansman, 2004), Tobbie, frères et sœurs ont la douleur (Lansman, 2005) Chronique des années du partir (Découvertes du Burkina, 2008). Metteur en scène, il a créé plusieurs de ses pièces et celles d’autres auteurs. La plus marquante reste Ndo Kela ou l’initiation avortée de Koulsy Lamko coproduite par la Comédie Française et présentée en 2005 au Théâtre du VieuxColombier à Paris. En 2006, après un séjour de cinq années en Belgique et à la suite d’une réflexion née de sa pratique théâtrale en Afrique et son passage à l'INSAS (section mise en scène), il part créer au Togo son école de théâtre (Ecole du Studio Théâtre d’art de Lomé) où plusieurs professionnels du théâtre du monde entier et amateurs de théâtre togolais se sont croisés et échangés leurs pratiques et expériences durant trois années. William Kappoy, l'interprète Après une formation à l'école d'acteur de Parallax où il a abordé des auteurs comme Shakespeare, Tennessee Williams, Eugene O’Neill, Arthur Miller, Woody Allen, William Kappoy a surtout travaillé comme acteur au Cinéma. C'est en juillet 2011 que remonte sa rencontre avec Rodrigue Norman au travers d'un atelier que ce dernier a dirigé au Théâtre de Poche à Bruxelles. 5 Venavi, note d’écriture Je me souviens : Un jour, étant enfant, j’avais eu un problème de cou. C’était peut-être le torticolis, je ne sais pas. Mais j’avais eu si mal pendant des jours, et peut-être même, pendant des semaines, que j’avais cru que j’allais mourir. Je ne pouvais plus remuer la tête. On ne m’amena pas au dispensaire de la ville, non, on me soigna à la maison. Les adultes avaient dit que mon mal de cou était dû à ma méchanceté de la veille envers une de mes cousines, qui était une sœur cadette de jumeaux. Il paraît que lors de nos jeux, j’aurais gratifié la demoiselle d’une gifle magistrale. Ce qui fait que pendant la nuit, au cours de mon sommeil, les jumeaux seraient venus venger leur sœur en me tordant le cou et en le mettant en stand-by. Bien sûr, tout cela se serait passé dans un monde métaphysique. Autrement, je leur aurais peut-être cassé la gueule, à eux aussi, ces frères à l’esprit vengeur, ou on s’en serait tirés kif-kif... sûrement. Pour guérir, je devais aller présenter des excuses à ma cousine qui allait intercéder en ma faveur auprès de ses frères, afin que ces derniers remettent mon cou en marche. Ses excuses devaient être accompagnées de présents : haricots, huile rouge, sucre et francs symboliques. Dès que ma mère eut réuni ces éléments, je ne me fis pas prier avant de m’exécuter. On prépara du haricot avec cette huile rouge et on fit bombance. Les jours qui suivirent, mon état de santé s’améliora nettement jusqu’à ce que le mal disparût. Inutile de préciser que depuis cette aventure, je diminuai de méchanceté envers mes compagnons de jeux, en particulier, quiconque fut jumeau, frère ou soeur de jumeau. Cette histoire est l’un des rares souvenirs que je tire de mon enfance passée à Atakpamé, ville où je suis né, et qu’on appelle par ailleurs, « ville aux sept collines » en comparaison sans doute à Rome. Je n'ai jamais pu compter ses collines pour savoir s'il y en avait réellement sept. Néanmoins, j’ai appris par la suite qu’il existait de par le monde, plusieurs autres villes qui revendiquaient ce surnom, un petit nombre d'entre elles le revendiquait à juste titre et beaucoup d'autres, par pur fantasme : Yaoundé, Kampala, Lisbonne, Edimbourg, Jérusalem, Nîmes, etc. En tout cas, il faut dire qu’à côté des quelques collines qu’hébergeait la ville d’Atakpamé, se nichaient des histoires fantastiques, vecteurs des rites et traditions du peuple Ifè dont je suis issu. Il fut un temps où je raffolais de ces histoires, ou plutôt, ces mythes. Audelà de mon rapport empirique avec cette communauté des jumeaux (comme l’atteste cette histoire de « cou mis en stand-by »), parmi ces mythes, celui des jumeaux me semble celui qui prolonge le mieux, la vie du peuple Ifè vers l’universalité. Le mythe des jumeaux ne créet-il pas des résonances dans toutes les cultures ? Que ce soit dans une perspective à la fois irrationnelle que cartésienne, ne nous renvoie-t-il pas à l’idée même du « double », et du coup, nous tombe sous les sens… ? Les sens ou l’imaginaire ? Souvent, lorsque l’on me demande : « Quelle histoire raconteras-tu à tes enfants ? » moi qui n’écrivais que pour les adultes et parfois pour les grands adolescents, je pensais à l'histoire des jumeaux, pas celle que j’ai racontée plus haut, mais une que j’inventerais à partir de ce qui m’était arrivé. Alors, quand le Théâtre de Sartrouville m'a demandé d’écrire une pièce pour les six-dix ans, j'ai repensé à la réponse que je me faisais (en la faisant aux autres). Et puis, pour de vrai, ma fille aura six ans dans deux ans. Deux ans, ce n’est pas si loin. Autant me préparer à la requête fatidique : « Papa, raconte-moi une histoire, pas une qui se trouve dans les livres ou qu’on nous a déjà racontée à l’école ! ». Exercice que j'imagine déjà périlleux si on n'y est pas préparé. 6 FICHE TECHNIQUE Spectacle de la Compagnie Biov’art Spectacle : VENAVI ou Pourquoi ma sœur ne va pas bien Interprété par : William kappoy De : Rodrigue Yao Norman Mise en scène : Rodrigue Yao Norman Lumières : Thomas Kazakos Contact Technique : Thomas Kazakos 0032 476/30.29.01 thomas@ poche.be Durée du spectacle : 50 minutes Annexes : 8 pages Equipe artistique et technique en tournée : 1 Metteur en scène 1 comédien 1 régisseur Contact Production / Tournée C° Biov’art Rodrigue Y. Norman 0032 485 69 96 60 rodrigony@ yahoo.fr 7 PLATEAU - Ouverture : minimum 6 m - Mur à mur : minimum 8 m - Profondeur : minimum 6 m au cadre de scène - Hauteur minimum sous porteuse : 5 m - Sol : En parfait état, de couleur noire de jardin à cour (sur la totalité du plateau) - Pendrillons à l’italienne (quatre niveaux de Pendrillons noirs installés à Jardin et à Cour) La cage de scène doit être noire et sans fuite de lumière. A prévoir par l’organisateur Un aspirateur, un balai – brosse, un torchon propre (serpillière), une raclette, un seau, un fer à repasser, table à repasser, des petites bouteilles d’eau sur scène dès 16h pour le comédien (3 minimum) PERSONNEL Le planning est éventuellement adapté en fonction du lieu après discussion avec notre régisseur de tournée (pas de changement unilatéral s’il vous plaît). Le personnel employé doit être qualifié pour le poste occupé. 8 Jour du montage : - 1 régisseur lumière - 1 régisseur son- plateau Durée du montage : Deux services de quatre heures. Pour ce qui concerne les 2 services de montage, ils peuvent être étalés sur les deux journées en fonction de vos disponibilités (à convenir avec notre régisseur de tournée). Le spectacle est prévu pour être raccordé au 2ème service et joué au 3ème. Horaires de Montage type : Service du matin (9h00-12h30) montage lumières, patch montage son pointage lumières Service de l’après midi (14h00-18h00) suite pointage lumières conduite lumières finitions plateau essais et réglages son Service du soir (19h00-23h00) conduite lumières et son avec le comédien nettoyage plateau Echauffement du comédien 20h15 Entrée du public 20h30 Début du spectacle 21h20 Fin représentation 21h30 Démontage 9 SON Liste du matériel requis : - 1 console de mixage de qualité professionnelle analogique ou numérique minimum. - 1 lecteur CD professionnel avec fonction auto pause Le système de diffusion actif ou passif sera de qualité professionnelle (Meyer, Nexo, HK, JBL Pro…) et exempt de souffle et de ronflettes. La puissance du système de diffusion sera adaptée proportionnellement à la jauge ainsi qu’au volume de la salle. Exemple : minimum requis pour une salle de +/- 300 places : FACE 2 haut-parleurs 15″ min.500W à Cour et à Jardin 2 subwoofers 500W posés sur le sol à Cour et à Jardin Si nécessaire, un deuxième plan de face sera disposé en salle et retardé à l’aide d’une ligne de retard adéquate. Remarque : la régie son se situera en fond de salle à côté de la régie lumière. Il est important que l’alimentation électrique du son soit séparée de celle de la lumière. 1 0 1 1 LUMIERES Nombre de CUES : 48 Support Lumière : Projecteurs : Tous les projecteurs sont équipés de porte filtre, câble de sécurité, volets. Type de projecteurs à fournir : 28 PC 1 kW avec volets 2 Découpes 1 kw type Juliat 613 SX avec porte gobos 16 Par 64 CP 62 1 BT 36 Gel : Lee 010, 151, 201, 202, 223, 343, 716,728, 776 Jeu d’orgue et gradateurs : - 1 jeu d’orgue avec patch électronique, effets programmables permettant un transfert manuel et automatique - visualisation des circuits et des séquences sur écran vidéo - 24 circuits de 3 kW (pilotables en DMX – 512) - lampes de régie graduables Les régies lumières et son doivent être en salle et se situer impérativement face à la scène (reprise micro durant le spectacle et top commun entre le son et la lumière). LOGES 1 grande loge: pour 1 comédien Prévoir : loge correctement chauffée et ventilée avec accès direct à la Scène, aux douches et aux sanitaires. Loge avec mobilier confortable , douche et lavabo , serviettes propres , savon , miroirs , éclairage de maquillage ,fruits , café, sucre , lait , citron , thé, CocaCola . Si possible, prévoir une collation (sandwich, pizza,…) avant la représentation pour toute la troupe (3 personnes). 1 2 CATERING / HEBERGEMENT / RESTAURATION Lorsqu’il y a deux représentations par jour, prévoir un repas chaud pour toute l’équipe (heure à convenir). PARKING Prévoir un emplacement gratuit et sécurisé pour nos véhicules lors des jours de montages et de représentations : 2 voitures. Pouvez-vous : - nous faire parvenir les plans techniques de vos installations,la liste exhaustive de matériel et les coordonnées de votre technicien responsable, - un plan d’accès à votre théâtre. - nous signaler, au préalable, tout problème par rapport à nos demandes ou incompréhension afin que nous n’ayons pas de questions à résoudre sur place. Aucune photographie n’est autorisée lors de la représentation. - 2 invitations à la représentation sont à prévoir pour chacun des membres de la troupe. Cette fiche technique et les annexes font partie intégrante du contrat et doivent être prises en considération en cas de litige sur les conditions techniques et d’accueil et doivent nous être renvoyées signées un mois avant la date de la représentation. Toutefois si vous devez ou souhaitez effectuer des modifications pour notre accueil, veuillez nous contacter. Cette fiche technique remplace les précédentes. Merci de transmettre un exemplaire intégral aux services concernés par l’accueil technique Compagnie Biov’art Rue Durlet, 69B 6180 Courcelles B- Tel/fax : +32 71 17 37 49- Gsm : +32 485699660 rodrigony@ yahoo.fr 1 3