15211/14 1 FR 7 novembre 2014 Principaux résultats du Conseil Le

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Conseil de
l'Union européenne
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(OR. en)
PRESSE 577
PR CO 55
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
3343e session du Conseil
Affaires économiques et financières
Bruxelles, le 7 novembre 2014
Président
Pietro Carlo PADOAN
Ministre de l'économie et des finances de l'Italie
PRESSE
Rue de la Loi 175 B – 1048 BRUXELLES Tél. +32 (0)2 281 6319 / 6319 Fax +32 (0)2 281 8026
[email protected] http://www.consilium.europa.eu/press
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7 novembre 2014
Principaux résultats du Conseil
Le Conseil a reconnu l'ampleur sans précédent de la révision des recettes du budget de l'UE
de cette année et son incidence sur les budgets nationaux de certains États membres. Il a invité
la Commission à proposer une révision du règlement sur les ressources propres autorisant
les États membres concernés à reporter les paiements requis sur une période allant jusqu'au
1er septembre 2015. Le Conseil a également reconnu qu'il était nécessaire de faire face au niveau
élevé de demandes impayées et d'œuvrer constructivement pour adopter en temps utile une position
sur les projets de budgets rectificatifs pour 2014.
Le Conseil a adopté des conclusions sur les statistiques de l'UE et sur les aspects liés
au financement de la politique en matière de climat, en vue de la conférence des parties
à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
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SOMMAIRE1
PARTICIPANTS ................................................................................................................................ 5
POINTS AYANT FAIT L'OBJET D'UN DÉBAT
ÉTAT D'AVANCEMENT DES NÉGOCIATIONS SUR LE BUDGET ............................................ 7
FISCALITÉ: DIRECTIVE "SOCIÉTÉ MÈRE-FILIALES" - CLAUSE ANTI-ABUS ..................... 8
TAXE SUR LES TRANSACTIONS FINANCIÈRES ........................................................................ 9
STATISTIQUES DE L'UE ................................................................................................................ 10
CONVENTION-CADRE DES NATIONS UNIES SUR LES CHANGEMENTS
CLIMATIQUES................................................................................................................................. 11
DIVERS ............................................................................................................................................. 14
–
Travaux en cours sur des dossiers législatifs ......................................................................................................... 14
–
Déclaration de TVA normalisée ............................................................................................................................ 14
RÉUNION EN MARGE DU CONSEIL ........................................................................................... 15
AUTRES POINTS APPROUVÉS
AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES
–
Conseil de résolution unique - Contributions aux frais administratifs ................................................................... 16
–
Évaluation du système européen de surveillance financière .................................................................................. 16
–
Directive sur les exigences de fonds propres - Normes techniques ....................................................................... 16
–
Statistiques - Dépenses de recherche et développement ........................................................................................ 17
–
Politique budgétaire - États membres de la zone euro ........................................................................................... 17
–
Dérogation en matière de TVA - Lettonie et Lituanie - Petites entreprises ........................................................... 17
–
Dérogation en matière de TVA - Estonie - voitures particulières.......................................................................... 18
–
Saint-Barthélemy - Fiscalité de l'épargne et coopération administrative ............................................................... 18
1 Lorsque des déclarations, des conclusions ou des résolutions ont été formellement adoptées par le Conseil,
cela est indiqué dans le titre du point concerné et le texte figure entre guillemets.
  Les documents dont la référence est mentionnée sont accessibles sur le site internet du Conseil
http://www.consilium.europa.eu.
  Les actes adoptés comportant des déclarations au procès-verbal accessibles au public sont signalés par un
astérisque; ces déclarations sont accessibles sur le site internet du Conseil mentionné ci-dessus ou peuvent
être obtenues auprès du Service de presse.
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7 novembre 2014
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
–
Iran - Mesures restrictives ..................................................................................................................................... 18
–
République centrafricaine - Opération militaire de l'UE ....................................................................................... 18
ESPACE ÉCONOMIQUE EUROPÉEN
–
Modifications du protocole de l'accord EEE ......................................................................................................... 18
MARCHÉ INTÉRIEUR
–
Réception par type des véhicules à moteur ............................................................................................................ 19
DROIT DES SOCIÉTÉS
–
Exigences comptables des entreprises - Croatie .................................................................................................... 19
AGRICULTURE
–
Boissons spiritueuses - Modification de la liste des indications géographiques .................................................... 19
TRANSPORTS
–
Interopérabilité des chemins de fer - Applications télématiques au service du fret ............................................... 20
–
Sécurité aérienne - Unités de distribution d'oxygène ............................................................................................. 20
ENVIRONNEMENT
–
Faune et flore sauvages ......................................................................................................................................... 20
CULTURE/AUDIOVISUEL
–
Programme "Europe créative" - Suisse .................................................................................................................. 21
–
UE-Corée - Coopération culturelle ........................................................................................................................ 21
NOMINATIONS
–
Comité économique et social européen ................................................................................................................. 21
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PARTICIPANTS
Belgique:
M. Dirk WOUTERS
Représentant permanent
Bulgarie:
M. Dimiter TZANTCHEV
Représentant permanent
République tchèque:
M. Andrej BABIŠ
Premier vice-Premier ministre de l'économie et ministre
des finances
Danemark:
M. Morten ØSTERGAARD
Ministre de l'économie et de l'intérieur
Allemagne:
M. Wolfgang SCHÄUBLE
Ministre fédéral des finances
Estonie:
Mme Maris LAURI
Ministre des finances
Irlande:
M. Michael NOONAN
Ministre des finances
Grèce:
M. Gikas HARDOUVELIS
Ministre des finances
Espagne:
M. Luis DE GUINDOS JURADO
Ministre de l'économie et de la compétitivité
France:
M. Michel SAPIN
Ministre des finances et des comptes publics
Croatie:
M. Mato ŠKRABALO
Représentant permanent
Italie:
M. Pietro Carlo PADOAN
Ministre de l'économie et des finances
Chypre:
M. Charis GEORGIADIS
Ministre des finances
Lettonie:
M. Jānis REIRS
Ministre des finances
Lituanie:
M. Rimantas ŠADŽIUS
Ministre des finances
Luxembourg:
M. Pierre GRAMEGNA
Ministre des finances
Hongrie:
M. Gábor ORBÁN
Secrétaire d'État, ministère de l'économie nationale
Malte:
M. Edward SCICLUNA
Ministre des finances
Pays-Bas:
M. Jeroen DIJSSELBLOEM
Ministre des finances
Autriche:
M. Hans Jörg SCHELLING
Ministre fédéral des finances
Pologne:
M. Mateusz SZCZUREK
Ministre des finances
Portugal:
Mme Maria LUÍS ALBUQUERQUE
Ministre des finances
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Roumanie:
Mme Ioana-Maria PETRESCU
Ministre des finances publiques
Slovénie:
M. Dušan MRAMOR
Ministre des finances
Slovaquie:
M. Peter KAŽIMÍR
Vice-Premier ministre et ministre des finances
Finlande:
M. Antti RINNE
Vice-Premier ministre et ministre des finances
Suède:
Mme Magdalena ANDERSSON
Ministre des finances
Royaume-Uni:
M. George OSBORNE
Chancelier de l'Échiquier
Commission:
Mme Kristalina GEORGIEVA
Mme Marianne THYSSEN
M. Pierre MOSCOVICI
M. Jonathan HILL
Vice-président
Membre
Membre
Membre
Autres participants:
Mme Sabine LAUTENSCHLÄGER
M. Werner HOYER
M. Thomas WIESER
M. Jens GRANLUND
Membre de la Banque centrale européenne
Président de la Banque européenne d'investissement
Président du Comité économique et financier
Président du Comité de politique économique
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7 novembre 2014
POINTS AYANT FAIT L'OBJET D'UN DÉBAT
ÉTAT D'AVANCEMENT DES NÉGOCIATIONS SUR LE BUDGET
Le Conseil a pris note des conclusions de la présidence ci-après sur les questions budgétaires
de l'année courante et sur la demande de la Commission visant à soumettre une proposition
de modification du règlement:
"La Commission a fourni des informations sur le résultat des rectifications annuelles des ressources
propres basées sur la TVA et le RNB, en application de l'article 10, paragraphes 4 à 8,
du règlement (CE, Euratom) n° 1150/2000. En raison notamment des révisions importantes du RNB
de plusieurs États membres, leurs contributions supplémentaires au budget de l'UE seront
considérables. En outre, le délai réglementaire jusqu'à la date du paiement au premier jour ouvrable
de décembre est court. Cela peut entraîner des incidences budgétaires exceptionnellement élevées
pour ces États membres.
Le Conseil invite dès lors la Commission à présenter une proposition de modification ciblée
et limitée du règlement n° 1150/2000 du Conseil pour tenir compte de ces circonstances
exceptionnelles. Cela devrait permettre aux États membres concernés de reporter le paiement requis
sur une période raisonnable de temps (au plus tard le 1er septembre). Dans un souci de traitement
équitable de tous les États membres, le report devrait alors être une option pour tous si la somme
globale des soldes RNB est exceptionnellement élevée. Compte tenu de ces délais serrés,
cette modification devrait prendre effet avant le 1er décembre de cette année (de manière rétroactive
si nécessaire).
Reconnaissant dans le même temps qu'il est nécessaire de faire face à l'augmentation sans précédent
des demandes impayées dans toutes les rubriques et tous les programmes du budget de l'UE,
le Conseil convient d'œuvrer de manière constructive, y compris en recourant aux instruments
de flexibilité approuvés dans le CFP 2014-2020, pour adopter en temps utile une position sur
les projets de budgets rectificatifs pour 2014, tout en rappelant la position déjà adoptée par
le Conseil sur le projet de budget pour 2015."
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7 novembre 2014
FISCALITÉ: DIRECTIVE "SOCIÉTÉ MÈRE-FILIALES" - CLAUSE ANTI-ABUS
Le Conseil a examiné un projet de modification des règles fiscales de l'UE visant à mettre un terme
à l'évasion fiscale et à la planification fiscale agressive des groupes d'entreprises.
La grande majorité des États membres s'est dite prête à soutenir le texte de compromis proposé
par la présidence (doc. 14531/1/14 REV 1). Tous ont fait part de leur volonté de travailler
constructivement en vue d'un accord lors de la session du Conseil du 9 décembre 2014.
Les Pays-Bas et le Royaume-Uni ont fait savoir qu'ils attendaient le résultat de l'examen
parlementaire. La Belgique et les Pays-Bas ont suggéré de profiter des semaines restantes
pour clarifier davantage le texte.
La proposition introduirait une clause anti-abus contraignante dans la directive "société
mère-filiales" de l'UE. La clause empêcherait une utilisation détournée de la directive et assurerait
davantage de cohérence dans son application par les différents États membres. Elle exigerait
des gouvernements qu'ils s'abstiennent d'accorder les avantages de la directive à un arrangement
ou à une série d'arrangements qui ne sont pas authentiques et ont été mis en place pour obtenir un
avantage fiscal plutôt que pour des motifs économiques valables tenant à la réalité économique.
Le projet de clause anti-abus est formulé sous la forme d'une règle commune de minimis de l'UE.
Il autoriserait les États membres à appliquer des règles nationales plus strictes, pour autant qu'elles
répondent aux exigences minimales de l'UE.
La question de l'évasion fiscale des entreprises est une priorité hautement politique au niveau
international qui a récemment suscité beaucoup d'attention dans les médias. Les travaux de l'OCDE
sur l'érosion de la base d'imposition et le transfert de bénéfices ont été approuvés comme la voie
à suivre lors des récentes réunions du G20 et du G8.
Fondée sur l'article 115 du traité sur le fonctionnement de l'UE, la modification requiert l'unanimité
pour une adoption par le Conseil, après consultation du Parlement européen.
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7 novembre 2014
TAXE SUR LES TRANSACTIONS FINANCIÈRES
Le Conseil a discuté d'une proposition visant à instaurer une taxe sur les transactions financières
(TTF) dans onze États membres dans le cadre d'une procédure de coopération renforcée.
La présidence a fait rapport sur les travaux réalisés à ce jour (doc. 14949/14) et le Conseil
a examiné les questions en suspens.
La présidence a indiqué que les travaux s'intensifieraient pour permettre de parvenir à un accord
dans un avenir proche, en vue de mettre en œuvre une première phase de la TTF à compter
du 1er janvier 2016.
Il est noté que les États membres participants conviennent que les transactions sur les actions de
sociétés cotées en bourse devraient être soumises à la TTF. Cependant, des travaux supplémentaires
sont nécessaires sur les produits dérivés devant être soumis à la TTF.
Les onze pays participant à la coopération renforcée sur la TTF sont l'Autriche, la Belgique,
l'Estonie, la France, l'Allemagne, la Grèce, l'Italie, le Portugal, la Slovaquie, la Slovénie et
l'Espagne. La coopération renforcée a été autorisée en janvier 2013 par la décision 2013/52/UE
du Conseil (doc. 16977/12); une proposition de septembre 2011 visant à créer une TTF pour
l'ensemble de l'UE n'avait pas recueilli un soutien unanime.
La proposition de la Commission actuellement en cours d'examen a été présentée en février 2013
(doc. 6442/13). Elle nécessite l'accord unanime des participants, les autres États membres pouvant
également prendre part aux délibérations.
La proposition a le même champ d'application et les mêmes objectifs que la proposition initiale
de la Commission visant à créer une TTF pour l'ensemble de l'UE. Elle prévoit un taux minimum
harmonisé de 0,1 % pour tous les types d'instruments financiers, à l'exception des produits dérivés,
qui seraient soumis à un taux d'imposition minimum de 0,01 %.
La proposition vise à:
-
veiller à ce que le secteur financier participe de façon équitable au coût de la crise
financière;
-
créer une égalité de traitement fiscal par rapport aux autres secteurs;
-
décourager les transactions qui ne renforcent pas l'efficacité des marchés financiers.
La proposition est fondée sur l'article 113 du traité sur le fonctionnement de l'UE et sur
la décision 2013/52/UE autorisant une coopération renforcée. Elle requiert l'accord unanime
des participants (au sein du Conseil) après consultation du Parlement européen.
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7 novembre 2014
STATISTIQUES DE L'UE
Le Conseil a adopté des conclusions sur les statistiques de l'UE, dans le cadre d'un examen annuel
de la gouvernance statistique.
Les cadres stratégiques de l'UE sont de plus en plus tributaires de la fourniture, en temps utile,
de statistiques socio-économiques de grande qualité. Celles-ci jouent un rôle important dans la
planification et le suivi des initiatives politiques, ainsi que pour la prise de décision en la matière.
Les conclusions du Conseil soulignent cet aspect. En ce qui concerne la procédure de l'UE
concernant les déséquilibres macroéconomiques, ainsi que les statistiques structurelles, le Conseil
se félicite, dans ses conclusions, des progrès réalisés dans la modernisation du système statistique
européen (SSE).
Dans les conclusions, le Conseil avalise également un rapport annuel du Comité économique
et financier (CEF) sur les besoins d'information dans l'Union économique et monétaire.
Depuis 2006, le CEF et le Comité de politique économique recensent, une fois par an,
les statistiques qui sont nécessaires pour soutenir les travaux du Conseil. La modernisation du SSE
est en cours depuis 2009.
Le SSE est un partenariat entre Eurostat, l'autorité statistique de l'UE, d'une part, et les instituts
statistiques nationaux et d'autres autorités nationales chargées des statistiques, d'autre part. Il a pour
mission de fournir des statistiques fiables et comparables au niveau de l'UE.
Le texte figure dans le document 13845/14.
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CONVENTION-CADRE DES NATIONS UNIES SUR LES CHANGEMENTS
CLIMATIQUES
Le Conseil a adopté les conclusions suivantes.
"1.
RÉAFFIRME que l'UE et ses États membres sont résolus à renforcer la mobilisation
de moyens financiers destinés à la lutte contre le changement climatique dans le cadre
de mesures d'atténuation efficaces et d'une mise en œuvre transparente, afin d'apporter
leur contribution à l'objectif des pays développés consistant à mobiliser ensemble
chaque année, d'ici 2020, 100 milliards de dollars provenant d'une grande variété de
sources, publiques et privées, bilatérales et multilatérales, y compris de nouvelles sources
de financement; SOULIGNE que l'effort doit être équitablement réparti entre les pays
développés et RÉPÈTE l'appel qu'il a lancé aux économies émergentes pour qu'elles
contribuent au financement de l'adaptation au changement climatique et de l'atténuation
de ce phénomène conformément à leurs capacités et responsabilités respectives;
2.
SOULIGNE que l'UE et ses États membres ont été au-delà de leur engagement en matière
de financement à mise en œuvre rapide, qui prévoyait de fournir 7,2 milliards d'euros
entre 2010 et 2012; MET L'ACCENT sur la contribution de 9,6 milliards d'euros1 apportée
par l'UE et ses États membres en 2013 pour le financement de la lutte contre le changement
climatique;
3.
INSISTE sur le fait que le Fonds vert pour le climat peut être un outil important pour
soutenir le passage à des économies à faibles émissions de gaz à effet de serre (GES) et
résilientes face au changement climatique; SE FÉLICITE du démarrage du Fonds vert
pour le climat, et notamment des décisions visant à réaliser, dans le temps, un équilibre
à parts égales entre atténuation et adaptation progressive et à promouvoir au maximum
les interventions aux côtés du secteur privé; PREND ACTE AVEC SATISFACTION du
processus en cours de mobilisation initiale de ressources, notamment des annonces rapides
effectuées par un certain nombre de pays; SALUE en particulier les contributions déjà
proposées par certains pays en développement; RELÈVE qu'une bonne part des annonces
rapides enregistrées jusqu'ici proviennent d'États membres de l'UE; DEMANDE
INSTAMMENT à tous les pays qui sont en mesure de le faire d'apporter une contribution
substantielle au Fonds vert pour le climat; ESPÈRE que la première conférence
des bailleurs de fonds, qui se tiendra les 19 et 20 novembre 2014, sera couronnée
de succès; SOULIGNE qu'il est important de poursuivre l'élaboration des politiques et
des procédures à suivre par le Fonds vert pour le climat, afin qu'il puisse effectivement
percevoir et verser des fonds avant la 21e Conférence des parties afin que des changements
de taille puissent être réalisés dans les meilleurs délais;
4.
SOULIGNE que, pour être véritablement durable et efficace, une stratégie visant
à renforcer le financement de la lutte contre le changement climatique doit s'appuyer sur
une grande variété de sources; MET L'ACCENT SUR les efforts déployés par l'UE et
ses États membres pour accroître les moyens financiers destinés à la lutte contre
le changement climatique, comme indiqué dans les documents qu'ils ont présentés sur
les stratégies et approches à l'égard cette question. RAPPELLE que le renforcement
des moyens financiers en faveur de la lutte contre le changement climatique est
un processus itératif, allant de pair avec la mise en place par les gouvernements nationaux
de conditions propices, de stratégies d'investissement et de projets, qui devraient comporter
des mesures visant à faciliter l'intervention du secteur privé;
1
Ce chiffre englobe des financements de la lutte contre le changement climatique relevant de
budgets publics et des financements relevant d'autres institutions financières liées au
développement.
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5.
N'IGNORE PAS que le financement de la lutte contre le changement climatique sera,
dans l'accord de 2015, un volet important, devant permettre d'atteindre l'objectif qui a été
fixé, à savoir limiter l'augmentation de la température moyenne mondiale à 2°C maximum
par rapport aux niveaux de l'époque préindustrielle et réaliser un développement durable,
à faibles émissions de GES et résilient face au changement climatique. Le financement
public de la lutte contre le changement climatique continuera de jouer un rôle important
après 2020. Il devrait être utilisé de la manière qui présente le meilleur rapport coûtefficacité et qui soit la plus efficace possible afin de produire un impact maximal en termes
d'atténuation, d'adaptation ou de renforcement des capacités; SOULIGNE l'importance
de l'accord de 2015 pour ce qui est d'orienter l'investissement vers des économies et
des sociétés à faibles émissions et résilientes face au changement climatique. L'accord
devra également faire ressortir l'importance que revêt le secteur privé en tant que source
de premier ordre pour le financement de la lutte contre le changement climatique et
les investissements en la matière, tout en admettant que le financement par le secteur privé
est complémentaire du financement par le secteur public, mais ne saurait s'y substituer,
lorsque ce dernier est nécessaire; SE RÉJOUIT des annonces positives effectuées par
le secteur privé lors du Sommet de l'ONU sur le climat du 23 septembre 2014;
6.
MET EN EXERGUE le fait que toutes les parties ont un rôle à jouer dans la mise en œuvre
d'une série d'actions en fonction de l'évolution des responsabilités et des capacités. Il
convient que certaines actions soient entreprises par toutes les parties et que d'autres
le soient par celles qui sont le mieux armées. Cette diversité des rôles et des actions devrait
se retrouver dans l'accord de 2015. L'éventail des actions pourrait aller de l'amélioration
des environnements propices au niveau national afin de faciliter les investissements dans
des projets durables à faibles émissions de GES et résilients face au changement climatique
à l'intégration de la dimension climatique dans les politiques publiques, en passant par la
promotion de l'incorporation des questions climatiques dans les décisions d'investissements
privés et la mobilisation de moyens financiers internationaux en faveur de la lutte contre
le changement climatique; SOULIGNE que les dispositions relatives au financement de
la lutte contre le changement climatique qui figureront dans l'accord de 2015 devront être
dynamiques et capables de s'adapter à des réalités et à des besoins changeants et comporter
à cet effet une mention relative à l'évolution des capacités et des responsabilités des parties;
7.
EST CONSCIENT qu'il importe de soutenir l'adaptation afin que les stratégies de
développement et les conditions de vie des pays en développement ne soient pas affectées
par le changement climatique. L'UE et ses États membres s'efforcent d'orienter une part
importante du financement public de la lutte contre le changement climatique vers
l'adaptation, surtout en cherchant à répondre aux besoins des pays en développement
particulièrement vulnérables. Le Fonds vert pour le climat jouera un rôle fondamental
à cet égard;
8.
RAPPELLE qu'il est indispensable, afin de parvenir à un développement à faibles
émissions de GES et résilient face au changement climatique, de créer des environnements
qui facilitent les actions à la fois dans le domaine de l'atténuation et de l'adaptation,
notamment par l'élaboration de plans nationaux, la mise en place de stratégies, de
politiques, d'instruments et de mécanismes en matière de changement climatique et
l'établissement de cadres réglementaires propices. La tarification du carbone est l'une
des composantes essentielles d'un tel environnement favorable. Il existe différents outils
pour y parvenir tels que, par exemple, la suppression progressive des investissements dans
des projets à fortes émissions de carbone et les subventions en faveur des combustibles
fossiles; à cet égard, SALUE la déclaration de la Banque mondiale sur la tarification du
carbone, annoncée lors du Sommet des Nations unies sur le climat du 23 septembre 2014;
SOULIGNE l'intention affichée par plusieurs États membres de l'UE de limiter les aides
en faveur de projets liés au charbon;
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9.
LANCE UN APPEL à contributions pour assurer un réapprovisionnement adéquat
du Fonds multilatéral du Protocole de Montréal et rendre ainsi possible un soutien
multilatéral en faveur d'une modification du protocole visant à permettre une réduction
progressive de la production et de la consommation d'hydrocarbures fluorés, ce qui est
une des manières les plus efficaces au regard des coûts de réduire à court terme
les émissions de GES;
10.
RÉAFFIRME qu'un cadre solide et harmonisé de mesure, de notification et de vérification
et l'élaboration de définitions claires et communes sont essentiels pour garantir
la transparence et la confiance nécessaires; EST FAVORABLE au renforcement de
la transparence et à l'accélération des travaux en vue de l'adoption, au niveau international,
de tels cadres communs pour le suivi, la notification et la vérification des flux de
financement en faveur de la lutte contre le changement climatique et salue, notamment,
les recherches menées par le groupe "Research collaborative on tracking private climate
finance" de l'OCDE et l'axe de travail suivi par le Comité d'aide au développement (CAD)
de l'OCDE sur l'examen des marqueurs de Rio, ainsi que les travaux de la Commission
permanente des finances sur l'évaluation biennale et l'aperçu général des flux
de financement en faveur de la lutte contre le changement climatique;
11.
SOULIGNE l'importance de la transparence en matière de financement, de la lutte contre
le changement climatique, et notamment du financement par le secteur privé. Les principes
régissant le financement privé en la matière devraient être simples et souples, la charge
administrative liée à l'établissement de rapports devant être réduite au maximum.
Il convient également de créer les incitations adéquates, d'encourager les pays à mobiliser
et à utiliser les moyens financiers destinés à la lutte contre le changement climatique
pour favoriser le plus efficacement possible l'atténuation et l'adaptation. Sans préjudice
des accords internationaux qui pourraient être conclus à l'avenir, l'UE, en ce qui concerne
l'objectif fixé par les pays développés visant à mobiliser conjointement 100 milliards
de dollars par an d'ici 2020, en recourant à un large éventail de sources, dans le cadre de
mesures d'atténuation efficaces et d'une mise en œuvre transparente, appliquera, comme
point de départ, une stratégie de financement privé de la lutte contre le changement
climatique prévoyant que ces flux financiers seront: 1) mobilisés par le secteur public, ou
grâce à une intervention publique, notamment dans le domaine des réformes politiques et
réglementaires; et 2) utiles pour la lutte contre le changement climatique conformément
aux critères appliqués par les organisations internationales compétentes telles que l'OCDE
et les banques multilatérales de développement.
12.
SOULIGNE que l'UE est prête à prendre part à un débat actif lors du dialogue ministériel
à haut niveau sur le financement de la lutte contre le changement climatique qui aura lieu
à Lima dans le cadre de la conférence des parties."
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DIVERS
–
Travaux en cours sur des dossiers législatifs
Le Conseil a pris note des travaux en cours concernant les dossiers relatifs aux services financiers.
–
Déclaration de TVA normalisée
La présidence a rendu compte des travaux en cours relatifs à une proposition visant à introduire
une déclaration de TVA normalisée en vue de réduire les charges pesant sur les entreprises, en
particulier les PME. Le Conseil a eu une brève discussion et la présidence est convenue de réfléchir
à la meilleure voie à suivre pour permettre de parvenir à un accord.
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RÉUNION EN MARGE DU CONSEIL
Les ministres des États membres de la zone euro ont participé à une réunion de l'Eurogroupe
le 6 novembre. Ils ont débattu des programmes d'ajustement économique de Chypre et de la Grèce,
de l'union bancaire (aspects liés à la zone euro), du suivi du sommet de la zone euro (compte
rendu), ainsi que de la situation économique et de l'orientation de la politique budgétaire.
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AUTRES POINTS APPROUVÉS
AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES
Conseil de résolution unique - Contributions aux frais administratifs
Le Conseil a décidé de ne pas s'opposer à l'adoption, par la Commission, d'un règlement sur
le système provisoire d'acomptes sur les contributions visant à couvrir les dépenses administratives
du Conseil de résolution unique au cours de la période transitoire.
Ce règlement est un acte délégué conformément à l'article 290 du traité sur le fonctionnement
de l'UE. Il peut désormais entrer en vigueur, à moins que le Parlement européen n'exprime
des objections à son égard.
En juillet 2014, le Conseil a adopté un règlement établissant un mécanisme de résolution unique
des défaillances bancaires (doc. 11814/14).
Évaluation du système européen de surveillance financière
Le Conseil a adopté des conclusions sur l'évaluation du système européen de surveillance financière
(doc. 14681/14).
En août 2014, la Commission a présenté un rapport sur la mission et l'organisation du Comité
européen du risque systémique (doc. 12446/14 + ADD 1) et un rapport sur le fonctionnement
des autorités européennes de surveillance et du système européen de surveillance financière
(doc. 12447/14 + ADD 1 + ADD 2).
Directive sur les exigences de fonds propres - Normes techniques
Le Conseil a décidé d'exprimer des objections à l'adoption, par la Commission, d'un règlement
complétant la directive 2013/36/UE sur les exigences de fonds propres ("CRD4") en ce qui
concerne la méthodologie selon laquelle les établissements d'importance systémique mondiale sont
recensés ainsi que la méthodologie applicable à la définition des sous-catégories d'établissements
d'importance systémique mondiale.
Ce règlement est un acte délégué conformément à l'article 290 du traité sur le fonctionnement
de l'UE. Il peut désormais entrer en vigueur, à moins que le Parlement européen n'exprime
des objections à son égard.
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Statistiques - Dépenses de recherche et développement
Le Conseil a décidé de s'opposer à l'adoption, par la Commission, d'un règlement concernant
les données sur les dépenses de recherche et développement (doc. 15147/14 + 12515/14).
Le projet de règlement vise à établir un format de transmission des données, comme le prévoit
le règlement (UE) n° 549/2013 relatif au système européen des comptes nationaux et régionaux.
Néanmoins, le Conseil estime que le texte ne respecte pas les conditions énoncées à l'article 7,
paragraphe 5, du règlement (UE) n° 549/2013 concernant la délégation de pouvoirs
à la Commission.
Ce projet de règlement est un acte délégué conformément à l'article 290 du traité sur
le fonctionnement de l'UE. Étant donné que le Conseil s'oppose à ce texte, il ne peut être publié
ni entrer en vigueur.
Gouvernance économique - États membres de la zone euro " ("two-pack")
Le Conseil a approuvé un nouveau texte consolidé du code de conduite qui précise les obligations
incombant aux États membres de la zone euro en vertu du pacte de stabilité et de croissance,
le règlement budgétaire de l'UE (doc. 14928/14).
Dans le cadre de la mise en œuvre de deux règlements en matière de politique budgétaire
("two-pack"), en juillet 2013 le Conseil a approuvé un code de conduite comprenant les lignes
directrices communes des cadres harmonisés pour les projets de plans budgétaires des États
membres et les rapports d'émission de dette.
Les modifications apportées à la version du code qui vient d'être approuvée concernent:
–
la soumission de projets de plans budgétaires qui correspondent non pas à un projet de
budget en bonne et due forme, mais uniquement à un scénario de politiques inchangées;
–
la soumission de projets de plans budgétaires qui révèlent des infractions particulièrement
graves au pacte de stabilité et de croissance, ainsi que la consultation qui doit avoir lieu
ensuite avec les États membres concernés.
Dérogation en matière de TVA - Lettonie et Lituanie - Petites entreprises
Le Conseil a adopté des décisions autorisant la Lettonie et la Lituanie, par dérogation à l'article 287
de la directive 2006/112/CE, à continuer d'exonérer de la TVA les petites entreprises dans certaines
conditions. Ces mesures exonèrent les assujettis dont le chiffre d'affaires annuel n'excède pas
50 000 euros et 45 000 euros respectivement.
Ces dérogations s'appliquent jusqu'au 31 décembre 2017. En ce qui concerne la Lituanie,
ces mesures prorogent une décision antérieure qui vient à expiration le 31 décembre 2014.
En Lettonie, une dérogation antérieure a expiré le 31 décembre 2013.
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FR
7 novembre 2014
Dérogation en matière de TVA - Estonie - voitures particulières
Le Conseil a adopté une décision autorisant l'Estonie à instaurer une mesure dérogatoire
à la directive de l'UE sur la TVA (2006/112/CE) en ce qui concerne le droit à déduction de la TVA
relative aux voitures particulières (doc. 14521/14 + 14739/1/14 REV 1).
La décision s'applique jusqu'au 31 décembre 2017. Elle permet à l'Estonie de limiter à 50 % le droit
à déduction de la TVA relative aux dépenses afférentes à des voitures particulières qui ne sont pas
exclusivement utilisées à des fins professionnelles. Ces dépenses couvrent l'achat, la prise en
crédit-bail, l'acquisition intracommunautaire et l'importation de voitures particulières, ainsi que
les dépenses y relatives, telles que l'achat de carburant.
Saint-Barthélemy - Fiscalité de l'épargne et coopération administrative
Le Conseil a adopté une décision approuvant la conclusion d'un accord entre l'UE et la France
visant à l'application, en ce qui concerne la collectivité de Saint-Barthélemy, de la législation
de l'UE sur la fiscalité de l'épargne et la coopération administrative dans le domaine de la fiscalité
(doc. 14530/14).
L'accord a été signé le 17 février 2014, sous réserve de sa conclusion à une date ultérieure.
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Iran - Mesures restrictives
Le Conseil a approuvé des modifications d'ordre juridique à la liste des personnes et entités faisant
l'objet des mesures restrictives de l'UE à l'encontre de l'Iran.
République centrafricaine - Opération militaire de l'UE
Le Conseil a prorogé l'opération militaire de l'Union européenne en République centrafricaine
(EUFOR RCA) de trois mois, jusqu'au 15 mars 2015. Les coûts communs de l'opération pour
la période allant du 16 décembre 2014 au 15 mars 2015 sont estimés à 5,7 millions d'euros.
Le Conseil a également adapté le plan d'opération à la prorogation du mandat. Pour en savoir plus,
voir le communiqué de presse.
ESPACE ÉCONOMIQUE EUROPÉEN
Modifications du protocole de l'accord EEE
Le Conseil a adopté des décisions relatives aux positions à adopter, au nom de l'UE, au sein
du Comité mixte de l'EEE, sur des modifications à apporter au protocole 31 de l'accord EEE.
Ces modifications concernent un programme dans le domaine de la santé (doc. 12733/14),
des lignes budgétaires (doc. 12736/14), la protection des consommateurs (doc. 12739/14), Galileo
(doc. 12744/14), la navigation par satellite (doc. 12747/14) et le programme Copernicus
(doc. 13492/14). Ces modifications sont nécessaires pour intégrer la législation pertinente de l'UE
dans l'accord EEE.
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FR
7 novembre 2014
MARCHÉ INTÉRIEUR
Réception par type des véhicules à moteur
Le Conseil a approuvé la position à adopter par l'UE au sein de la Commission économique
des Nations unies pour l'Europe (CEE-ONU) en faveur d'adaptations au progrès technique
d'un certain nombre de règlements de la CEE-ONU, y compris le nouveau règlement technique
mondial sur les pneumatiques (doc. 14723/14), le projet de nouveau règlement sur les essais
de choc latéral contre un poteau (doc. 14831/14) et le projet de nouveau règlement sur les véhicules
à hydrogène et à pile à combustible (doc. 14823/14).
La CEE-ONU élabore, au niveau international, des prescriptions harmonisées ayant pour objet
d'éliminer les entraves techniques au commerce des véhicules à moteur ainsi que des systèmes
visant à accroître le niveau de sécurité et de protection de l'environnement.
DROIT DES SOCIÉTÉS
Exigences comptables des entreprises - Croatie
Le Conseil a adapté la directive comptable 2013/34/UE afin de tenir compte de l'adhésion
de la Croatie à l'UE le 1er juillet 2013 (doc. 14017/14).
La directive 2013/34/UE, que le Conseil a adoptée avant l'adhésion de la Croatie à l'UE, fixe
les règles comptables applicables aux entreprises de l'UE dans le but de réduire les charges
administratives et de simplifier les règles comptables, en particulier pour les petites et moyennes
entreprises, d'améliorer la clarté et la comparabilité des états financiers et d'accroître la transparence
en ce qui concerne les sommes versées aux gouvernements par l'industrie extractive et
les exploitants de forêts primaires.
AGRICULTURE
Boissons spiritueuses - Modification de la liste des indications géographiques
Le Conseil a décidé de ne pas s'opposer à l'adoption d'un règlement de la Commission modifiant
les annexes II et III du règlement (CE) n° 110/2008 concernant la définition, la désignation, la
présentation, l'étiquetage et la protection des indications géographiques des boissons spiritueuses
(doc. 5178/14).
Le "Pacharán" est une boisson spiritueuse élaborée par macération de prunelles (Prunus spinosa)
dans de l'alcool éthylique d'origine agricole et traditionnellement produite en Espagne.
La modification de l'annexe II a pour effet d'adapter les spécifications des catégories de certaines
boissons spiritueuses en créant une nouvelle catégorie appelée "Boisson spiritueuse aromatisée
à la prunelle ou Pacharán". Par ailleurs, la modification de l'annexe III a pour effet de transférer
l'indication géographique "Pacharán navarro" de la catégorie "Autres boissons spiritueuses" dans
la catégorie "Boisson spiritueuse aromatisée à la prunelle ou Pacharán" dans la même annexe.
Ce règlement de la Commission est soumis à la procédure de réglementation avec contrôle. Cela
signifie que, le Conseil ayant à présent donné son accord, la Commission peut adopter le règlement,
à moins que le Parlement européen ne s'y oppose.
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7 novembre 2014
TRANSPORTS
Interopérabilité des chemins de fer - Applications télématiques au service du fret
Le Conseil a décidé de ne pas s'opposer à l'adoption, par la Commission, d'un règlement relatif
à la spécification technique d'interopérabilité concernant le sous-système "Applications
télématiques au service du fret" du système ferroviaire de l'Union européenne et abrogeant
le règlement (CE) n° 62/2006 (doc. 12761/1/14 REV 1 + ADD 1 REV 1).
Cette spécification technique a pour objectif de garantir l'efficacité de l'échange d'informations et
de mettre en place un processus de transport aussi économiquement viable que possible. Elle couvre
des applications au service du fret et la gestion des correspondances avec d'autres modes de
transport.
Le projet de règlement est soumis à la procédure de réglementation avec contrôle. Le Conseil ayant
à présent donné son accord, la Commission peut l'adopter, à moins que le Parlement européen ne
s'y oppose.
Sécurité aérienne - Unités de distribution d'oxygène
Le Conseil a décidé de ne pas s'opposer à l'adoption, par la Commission, d'une décision autorisant
la France à déroger à certaines règles communes en matière de sécurité aérienne concernant
les unités de distribution et les prises d'oxygène de subsistance dans la cabine d'un avion
(doc. 13109/14 + ADD 1). Cette dérogation se fonde sur l'article 14, paragraphe 6,
du règlement (CE) n° 216/2008.
Une fois que la mesure aura été approuvée, tous les États membres seront autorisés à l'appliquer.
Cette décision de la Commission est soumise à la procédure de réglementation avec contrôle.
Cela signifie que, le Conseil ayant à présent donné son accord, la Commission peut adopter
la décision, à moins que le Parlement européen ne s'y oppose.
ENVIRONNEMENT
Faune et flore sauvages
Le Conseil a décidé de ne pas s'opposer à l'adoption d'un règlement de la Commission modifiant
le règlement (CE) n° 338/97 du Conseil relatif à la protection des espèces de faune et de flore
sauvages par le contrôle de leur commerce (doc. 13677/14).
Ce règlement de la Commission est soumis à la procédure de réglementation avec contrôle. Cela
signifie que, le Conseil ayant à présent donné son accord, la Commission peut adopter le règlement,
à moins que le Parlement européen ne s'y oppose.
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7 novembre 2014
CULTURE/AUDIOVISUEL
Programme "Europe créative" - Suisse
Le Conseil a adopté une décision autorisant l'ouverture de négociations avec la Confédération suisse
en vue d'un accord entre l'UE et la Confédération suisse sur la participation de la Confédération
suisse au programme "Europe créative" (doc. 14175/14).
Le programme "Europe créative" (2014-2020)1 dispose d'un budget de 1,46 milliard d'euros et a
un double objectif: promouvoir la diversité culturelle et linguistique et renforcer la compétitivité
des secteurs culturels et créatifs et du secteur audiovisuel, en tenant compte en particulier des défis
de la mondialisation et des technologies numériques. Il rassemble en un seul programme trois
programmes précédemment indépendants: CULTURE, MEDIA et MEDIA MUNDUS.
UE-Corée - Coopération culturelle
Le Conseil a adopté la position à prendre au nom de l'UE au sein du comité "Coopération
culturelle" institué par le protocole relatif à la coopération dans le domaine culturel à l'accord
de libre-échange entre l'UE et ses États membres et la République de Corée en ce qui concerne
l'établissement d'une liste de quinze personnes appelées à faire office d'arbitres en cas de différend
(doc. 14244/14).
L'accord de libre-échange entre l'UE et la République de Corée a été signé le 6 octobre 2010.
Il contient un protocole relatif à la coopération dans le domaine culturel qui définit un cadre
permettant de faciliter les échanges d'activités, de biens, et de services culturels, notamment
dans le secteur audiovisuel.
L'accord de libre-échange entre l'UE et la République de Corée a été signé le 6 octobre 2010 2. Il contient u n protocole relatif à la coopération dans le domaine culturel q ui définit un cadre permettant de faciliter les échanges d'activités, de bie ns et de services culturels, no tamment dans le secteur audiovisuel.
NOMINATIONS
Comité économique et social européen
Le Conseil a nommé Mme Anne DEMELENNE (Belgique) (doc. 14653/14)
et M. Henri WAGENER (Luxembourg) (doc. 14658/14) en tant que membres du Comité
économique et social européen pour la durée du mandat restant à courir, à savoir
jusqu'au 20 septembre 2015.
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2
JO L 347 du 20.12.2013.
JO L 127 du 14.5.2011.
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