- Puisque la mère n’est pas toujours capable de produire des ovocytes, un nouveau marché apparaît :
le commerce des ovocytes (cf. cette revue mettant en avant la demande licite d’une jeune étudiante
souhaitant vendre ses ovocytes pour payer ses études).
- Possibilité de donner un embryon conçu in vitro à un couple n’ayant pu avoir une fivete
- Procréation de bébés médicaments (embryons créés et triés pour faire naître un enfant sur lequel des
prélèvements seront faits pour sauver une autre personne ; un frère ou une sœur généralement)
- Le clonage
Rien qu’en observant les dérives possibles de la PMA, on peut raisonnablement deviner que ce n’est pas
une bonne chose.
Pourtant, qui aujourd’hui songerait à porter un jugement défavorable à un couple infertile utilisant les
sévices de la médecine pour obtenir un enfant. Cette détresse apparaissant dramatique de ne pas avoir
d’enfant (dont la bible nous donne l’écho : Rachel demandant à Jacob : « donne moi un enfant ou tue moi »)
renvoie à cette réalité du besoin de fécondité (cette fécondité peut s’exprimer de bien d’autres manières). Il
est donc très difficile aujourd’hui de dire non à ces procédés à un couple.
En 1994, la législation française autorise la fécondation artificielle
Le 6 août 2004, elle autorise la recherche sur les embryons conçus in vitro (embryons surnuméraires)
La France autorisera t-elle dans quelques années la création d’embryons pour la recherche ???
Le législateur sous la pression de scientifiques et des couples cède peu à peu du terrain aux
déviances de la recherche.
Par l’expérimentation, l’embryon est traité en objet, il est utilisé comme un moyen
1. d’acquérir des connaissances
2. d’accéder à des thérapeutiques nouvelles
3. de renforcer le pouvoir de l’homme sur l’homme (notion idéologique)
Le principal traitement est la thérapie cellulaire (par les cellules souches), ce sont des cellules qui peuvent
être mises en culture et avoir une durée de vie quasi infinie. Elles ont une capacité à se différencier
(d’acquérir les propriétés de cellules appartenant à un certain tissu (peau, système nerveux, sang…)
Les toutes premières cellules de l’embryon ont la capacité de se différencier dans n’importe quel
tissu (elles sont dites pluripotentes), l’embryon est donc la mine de choix pour prélever les cellules souches
(ces cellules se divisant d’une manière très généreuse, on peut renouveler indéfiniment ces lignées de
cellules souches et les utiliser).
Les cellules souches adultes sont la 2ème source : on les utilisait comme telles auparavant sans le
savoir lors de greffes de moelle osseuse . On s’est également aperçu qu’à partir des cellules souches de la
moelle osseuse, l’on pouvait fabriquer des cellules du sang, du système nerveux, de la peau, des glandes
endocrines. Il est donc intéressant de savoir que l’on ne trouve pas des cellules souches que sur l’embryon.
On a également découvert que le cordon avait un sang très riche en cellules souches que l’on utilise dans un
certain nombre de pathologies.
Quelques rappels aidant à mieux appréhender ce problème :
A 5 ou 6 jours, l’embryon s’est creusé une cavité au sommet de laquelle se trouve un groupe de cellules
appelé bouton embryonnaire. Ces cellules vont servir à fabriquer les annexes (placenta, enveloppe…),
l’embryon se développe à partir de ce bouton embryonnaire et c’est pourtant ici que l’on prélève les
fameuses cellules souches embryonnaires que l’on pense pouvoir utiliser en thérapeutique. Ce prélèvement
induit donc la destruction de l’embryon que l’on sacrifie pour sauver un autre homme. L’embryon se trouve
à nouveau instrumentalisé.
Beaucoup de travaux sur les cellules souches montrent les difficultés de leur utilisation. Cette
pratique est aujourd’hui exclusivement faite sur les animaux car interdite en France.
2 obstacles à l’utilisation des cellules souches embryonnaires :
a) crainte des rejets
b) danger de prolifération tumorale (les cellules embryonnaires pluripotentes sont tellement riches
que l’on maîtrise très mal leur développement avec le risque d’apparition de tumeur)