LA CUISINE JUIVE
LES OBLIGATIONS
Dans la communauté juive en général, les œufs sont omniprésents sous toutes leurs
formes culinaires.
Pas de crème ni de mousses à base de beurre (incompatibles avec les règles de la
Cacherouth).
Pas de vin ni d’alcool dans la cuisine. Les vins conçus dans l’optique cachère sont
réservés aux banquets et le vendredi soir lors des prières, vin de kiddouch :
sanctification sur le vin.
Modes de cuisson traditionnels faisant appel à l’eau (bouillis) et à l’huile (sautés,
mijotés).
La pâtisserie se compose de beignets frits, de pâtisseries plus compactes à base de pâte
d’amande, de nougat, de miel ou de fruits confits, de biscuits de toutes sortes.
Il existe deux grandes communautés juives dans le monde. La communauté ashkénaze
plutôt répartie en Europe du Nord et de l’Est et la communauté séfarade située sur le
pourtour méditerranéen qui ont subi les influences des pays environnants.
QUELQUES SPECIALITES
Spécialités culinaires ashkénases
Le poisson constitue l’essentiel des repas.
Cuisine relativement fade.
Cuissons traditionnelles juives : grillades, bouillis, fritures.
Carpe farcie
Tchoulent : marmite de bœuf, légumes, haricots blancs.
Spécialités culinaires séfarades
Utilisation du rôtissage et des cuissons mixtes en plus des cuissons traditionnelles.
Utilisation du sucré principalement réservé aux desserts.
Peu de mélange salé/sucré sauf au Maroc.
Forte utilisation du miel et du sucre.
Le pain est à base de farine blanche, de blé complet, d’orge et de seigle.
Grande utilisation des légumes verts, des herbes aromatiques et de l’huile d’olive.
Poisson sauce piquante
Dafinas (marmite de poitrine de bœuf, os à moelle, pois chiches, riz)
il en existe plusieurs variétés.
Couscous très variés.
Dattes, noix et pruneaux fourrés.