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UFR Langues et Cultures Etrangères
Département LEA
deuxième année de la licence LEA
langue anglaise écrite
VL LA LE 31 et 41
2009 2010
Version anglaise
Présentation du cours
Conseils exercices textes
Corinne Bigot
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A propos du vocabulaire
1- GEOGRAPHY (pp 205-208)
2 - POLITICAL LIFE (pp 136-139)
3 - POLITICAL LIFE (pp 140-141)
4 ELECTIONS (pp 141-144)
5 ELECTIONS (pp 141-144)
6 GOVERNMENT (pp 144-146)
7 DICTATORSHIP (pp 146-7 and HUMAN RIGHTS (pp147-148)
8 POLITICAL VIOLENCE (pp 149-150)
9 INTERNATIONAL RELATIONS : DIPLOMACY (pp 151-153)
10 SPYING AND TERRORISM (pp 154-155)
11 WAR (pp 157-162)
12 REVISION
Les références des pages renvoient au livre Words université. Les mots à mémoriser,
sélectionnés à partir de ce livre, et auxquels s’ajoutent des termes plus récents, se
trouvent dans la brochure intitulée 50 words a week qui a été faite pour vous. Apprenez
les mots, faites les exercices et lisez les brefs textes qui illustrent l’emploi et l’usage des
termes en contexte, dans la presse récente.
Le programme de vocabulaire a été établi sur trois ans jusqu’à la licence.
Ce programme concerne la langue anglaise, donc le thème comme la version.
Les sujets de partiel de thème et de version sont choisis en fonction de ces thèmes. Vous aurez
à organiser votre travail d’apprentissage, les interrogations de vocabulaire seront régulières,
en thème pour le premier semestre, en version pour le second semestre mais n’oubliez pas
que le vocabulaire doit être connu en thème comme en version.
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La version fait partie de l’EC VL LA LE 31/ 41 avec le thème. (Notez bien les codes).
Cette EC vaut trois crédits ECTS, elle fait partie de la Langue anglaise 2ème année
La version est un exercice au cours duquel vous montrez votre compréhension d’un
document (et pas seulement du vocabulaire du document- tout le monde peut prendre un
dictionnaire et faire une liste de mots) et votre capacité à le restituer dans une autre langue.
Si la langue d’arrivée est incorrecte (fautes d’orthographe, de grammaire, de français)
on considèrera que vous n’avez pas mené à bien votre mission.
Les deux fauts principaux sont le calque : la traduction est calquée mot pour mot sur le
texte d’origine, et le résultat dans la langue d’arrivée n’a pas grand sens ; vous n’aurez donc
pas accompli votre mission, car personne ne comprendra ce que vous avez écrit ; et la
traduction «loin du texte », qui, si elle est écrite dans une langue élégante, contient trop
d’inexactitudes et de faux sens pour être considérée comme une traduction.
Toute traduction repose donc sur deux étapes : la compréhension et la restitution.
Par conséquent :
*il existe rarement « une solution » (une seule bonne traduction) car si nous devons tous
comprendre la même chose, la même idée peut être exprimée de façons différentes.
*la version a ses techniques et sa méthode : tout étudiant peut donc progresser, que ce soit
dans sa compréhension du document comme dans la restitution.
Vous travaillerez de trois façons différentes :
à la maison, pour les textes difficiles ou longs, vous pourrez prendre plus de temps, vérifier
vos choix dans le dictionnaire, etc… c’est l’étape qui permet aussi d’apprendre du
vocabulaire, de faire des recherches lexicales sur un thème, un point de grammaire. C’est
l’étape qui permet aussi de travailler à partir d’un dictionnaire unilingue français pour vérifier
le sens des mots, l’orthographe, les conjugaisons, les problèmes d’accord. Notez le résultat de
vos recherches, ou mettez des « post-it » dans le dictionnaire, la grammaire.
En classe sur des textes plus courts ou moins difficiles on apprend à mettre en place des
stratégies pour résoudre les difficultés, de compréhension comme de traduction, dans un
temps plus court.
Attention : en partiel : vous serez confronté à un temps de travail qui vous paraîtra très très
court. Beaucoup d’étudiant(e)s ont du mal à gérer leur temps.
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I-Conseils généraux:
Ouvrage de référence qui explique bien les difficultés de l’exercice (se trouve à la BU de
Nanterre) The Words against the Word : Initiation à la version anglaise
Françoise GRELET, Hachette supérieur
Il faut respecter, surtout au début, lorsqu’on est encore en phase d’apprentissage, la séparation
« compréhension » et « restitution » :
1- compréhension :
a) Malgré la tentation, ne jamais commencer la traduction tout de suite, mais commencer
par lire le texte la première lecture est indispensable pour comprendre le minimum : le
thème (qui, où, quand) le genre, le point de vue et pour identifier la langue (pays d’origine ).
b) Relire le texte, autant de fois que nécessaire, pour s’assurer qu’il ne reste aucun
problème de compréhension majeur : Avez-vous bien compris la chronologie des
événements ? (indispensable pour bien traduire les temps. ) Avez-vous bien compris la
structure logique du texte ? (le repérage des mots de liaison est capital à ce stade)
Ne laissez aucune structure complexe de côté, travaillez en précision sur la construction des
phrases.
Les difficultés grammaticales sont bien plus importantes que les difficultés lexicales car
elles concernent non pas un mot mais le sens global d’une phrase. Parmi ces difficultés : les
mots de liaison mal compris, les liens sujet-verbe, du fait d’une forme verbale unique (la base
verbal) pour l’infinitif, l’impératif, le présent simple, il est parfois difficile de faire la
différence entre ces trois formes, les temps des verbes et les modaux sont aussi sources de
difficultés et d’erreurs. Pensez à relier votre phrase à celles qui précèdent ou suivent.
Principe général :
Commencer à traduire le début alors que vous n’avez pas bien compris la fin / le milieu,
c’est vous exposer à de gros risques de faux sens et contre sens.
c) les mots inconnus
Malgré les apparences, la difficulté d’un texte ne se mesure pas aux mots inconnus. La
compréhension grammaticale de la phrase est bien plus importante.
Notre principe le jour d’un devoir sur table ou le jour d’un partiel est le suivant : si nous ne
proposons pas d’aide lexicale c’est parce que le sens du mot devrait être connu de par votre
travail, personnel, d’apprentissage de vocabulaire ; ou bien parce que nous estimons que vous
pouvez en deviner le sens * parce qu’il est transparent,
* d’après le contexte,
* en prenant le temps de réfléchir par rapport au sens global du
paragraphe ou de l’article.
Il vous faudra donc vous attaquer aux problèmes lexicaux majeurs (mots clés, porteurs de
sens ) : il faut mettre en place des stratégies permettant de comprendre ces mots. Il faut
partir du principe que vous allez trouver le sens de ces mots:
* partez de la nature grammaticale du mot (pour trouver sa fonction)
* aidez-vous des dérivés que vous connaissez
* réfléchissez à partir du contexte : est-ce un synonyme d’un autre mot du texte ? S’oppose-t-
il à un autre mot ? Est-il expliqué par une proposition ? Vient-il illustrer ou expliquer ce qui
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suit / précède ? Vous semble-t-il exprimer la cause / la conséquence / le but des phrases qui
l’entourent ?
Très vite, seules 1 ou 2 possibilités resteront. Notez-les.
Vous êtes prêt(e)s à passer à l’étape traduction.
2) restitution
Faut-il rédiger un brouillon ? NON !!!
C’est une perte de temps, le jour J vous n’aurez pas le temps
C’est le meilleur moyen de traduire sans réfléchir, avec beaucoup de calques et d’erreurs
de compréhension, dont on a du mal à se débarrasser ensuite.
Une « bonne » solution est celle qui consiste à travailler au brouillon pour les phrases qui
posent le plus de problème et de rédiger directement pour le reste, en se gardant la
possibilité de revenir sur sa traduction, en ayant sauté des lignes / en ayant écrit eu crayon à
papier les mots ou phrases qui ne vous plaisent pas trop.
Rédigez donc directement en sautant des lignes : non seulement vous rendez lecture et
correction plus aisées pour votre enseignant mais surtout vous vous ménagez des possibilités
de correction et d’ajouts en cas d’omissions.
-Notez la source de votre document, sans la traduire, à la fin de la traduction.
3) Relectures :
Gardez du temps pour relire trois fois après avoir recopié:
Une fois sans le texte de départ pour vous assurer que l’ensemble de ce que vous
avez écrit a un sens, que vos choix lexicaux sont cohérents en contexte, que votre emploi des
temps est cohérent.
Une deuxième fois, avec le texte anglais pour vérifier que vous n’avez pas oublié un
mot, une phrase ou même un paragraphe. Et que vous avez bien indiqué la source.
Une dernière fois, sans le texte de départ, chaque phrase, dans le détail ; traquez
impitoyablement fautes de grammaire et d’orthographe. Lorsque vous n’êtes pas sûr(e) de
l’orthographe d’un mot en français, de son sens exact, ou de la correction d’une structure
grammaticale française :
A la maison : utilisez le dictionnaire français, voire une grammaire ou un livre type
« difficultés du français » qui expliquent les problèmes d’accord par exemple.
Soyez toujours très critique vis à vis de vos choix. Ne vous/ me dites jamais « ça se dit » mais
pensez plutôt « oserai-je proposer cette traduction à un journal ? »
En devoir vous serez seuls, avec pour seuls outils vos connaissances et surtout votre bon
sens. Il est donc important, au cours de l’année, de ne pas s’être rendu esclave du dictionnaire
bilingue .
Pour cela, à la maison, travaillez d’abord sans dictionnaire, suivez les étapes a+b+c ; puis
traduisez. Prenez ensuite un dictionnaire unilingue pour vérifier le sens des mots manquants ;
essayez à partir de cette définition de trouver un ou deux termes français permettant de rendre
le sens précis d’après le contexte. Ceci pour vous habituer à un travail de gymnastique
intellectuelle essentiel pour la recherche du mot juste. Le dictionnaire bilingue encourage
souvent à la paresse intellectuelle ! Il est source d’erreurs lorsqu’on se jette dessus sans
avoir lu le reste du texte !
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