2.2 Structure économique.
Sur le plan économique, elles connaissent des situations difficiles, avec des
activités productives faibles et peu diversifiées. Le processus du
développement demeure entravé par de nombreux facteurs tels que le coût
élevé de production, la faiblesse des capacités des acteurs de développement
ainsi que la désarticulation de la structure économique.
Le faible niveau d’investissement, l’application des politiques dictées par les
institutions de Bretton Woods, l’inadéquation Emploi Formation sont entre
autres des facteurs qui entravent le marché de l’emploi.
Globalement, l’économie de ces pays repose sur le secteur primaire :
agriculture, élevage, mine, sylviculture, …. qui représente plus de 2/3 du
Produit Intérieur Brut.
Pour certains pays, les produits miniers, pétroliers et de rente sont souvent
exportés à l’état brut.
Ils sont en majorité peu industrialisés, avec quelques industries de
transformation de produits agricoles tels que la canne a sucre, le bois, le thé,
le café, le coton, la palme….,
La transformation des produits pétroliers ainsi que le traitement de produits
miniers au Congo Brazzaville constituent un exemple éloquent.
On note que le taux de croissance moyen de ces pays est estimé à environ
5%, au cours de ces cinq dernières années. Ce qui traduit une volonté réelle
de se développer.
Malgré les indicateurs macro économiques optimistes de ces pays et le
rengorgement d’énormes potentialités en produits naturels (pétrole, bois
précieux, diamant, or et autres minerais), le pouvoir d’achat des populations
se dégrade régulièrement et le panier de la ménagère en souffre.
Néanmoins, certains pays ont adoptés des stratégies pour l’amélioration des
conditions de vie de la population et une juste redistribution équitable des
richesses, mais qui apparemment ne donnent pas les résultats escomptés par
exemple:
L’élaboration et la mise en œuvre des programmes de réduction de la
pauvreté (PRSP) ;
Le développement du secteur privé par l’attrait des investisseurs ;