jesus dit, « il faut naître de nouveau

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JESUS DIT, « IL FAUT NAÎTRE DE NOUVEAU »
Jean 3 :1-21
Verset Clé 3 :5
« Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau
et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. »
Nous sommes en train d’étudier les paraboles du royaume de Dieu prêchées par
Jésus. Jésus dit ces paraboles, afin que soient révélés aux âmes assoiffées les mystères du
royaume de Dieu, cachés pour les autres. Par exemple, le royaume de Dieu est semblable à
un employeur d’une vigne qui embauche à différentes heures les ouvriers pour sa vigne. Un
missionnaire a confessé qu’en écoutant cette parabole, il se sentait trop heureux, car c’était
tellement gracieux de voir le dernier ouvrier embauché par le maître reçoit le même salaire.
C’est vrai que nous tous sommes comme cet ouvrier retardé. Par ailleurs, le royaume de
Dieu est aussi semblable à un serviteur à qui son maître de retour demande un règlement de
compte pour sa mine.
Dans la parole d’aujourd’hui, Jésus explique le royaume de Dieu à un vieux
monsieur appelé Nicodème. Jésus lui parla de la nouvelle naissance comme une clé
d’entrée du royaume de Dieu. Au lieu de choisir comme d’habitude le 3 :3 comme le verset
clé, je voudrais prendre le verset 3 :5 comme le verset clé pour le message d’aujourd’hui,
car il me semble que cette parole de Jésus porte une grande importance dans cette partie de
la Bible. Devant l’air d’incompréhension de Nicodème, Jésus précisa la nouvelle naissance
avec deux éléments d’eau et d’Esprit. Il se lit, « En vérité, en vérité, je te le dis, si un
homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » Si on lit
l’évangile selon Jean, on peut se demander pourquoi Jean met le fameux Jn 3 :16 considéré
comme le verset clé de tout Evangile dans cette partie de l’entretien d’un certain inconverti
Nicodème d’une part et pourquoi la scène de la purification du temple qui selon la
chronologie des évangiles synoptiques devait se situer à la fin du livre se trouve tout au
début dans le chapitre 2 avec les noces de Cana d’autre part. A mon avis, tous ces choses
sont liés à ce verset 3 :5. Donc, je vous invite à lire très attentivement avec moi ce verset,
« Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit,
il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. »
Avant d’entrer dans le message, quelques explications préliminaires comme arrièreplans s’imposent. Surtout, qui était Nicodème ? Si nous lisons le texte, nous nous
apercevons que ce vieux (?) monsieur eut triples titres qui sont Pharisien, chef des Juifs et
docteur. D’abord, il était un Pharisien. Le parti religieux de Pharisiens était un group d’une
éminence exceptionnelle parmi les Israélites. Son mot signifie déjà « séparé ». A l’époque
de Néhémie 5 siècle avant Jésus-Christ, de retour de la captivité Babylonienne, un groupe
de leaders des Juifs voulurent garder leur identité claire sans se laisser influencer par la
culture païenne. Ils voulurent garder tous les commandements de Moïse de façon absolue.
Plus tard, ce groupe d’hommes formèrent un parti religieux appelé Pharisien. Souvent ils
furent réprimandés par Jésus à cause de leur formalisme et hypocrisie. Mais, ils étaient
relativement purs au niveau de la moralité. Nicodème était aussi le chef des Juifs. Pour les
Juifs, il y a une assemblée générale composé en 70 membres qui avait les pouvoirs
législateur et judiciaire. Nicodème était l’un d’eux. Il était un homme politiquement très
haut placé. De plus, Nicodème était un homme érudit en Israël, versé dans la parole de
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Dieu, car il était appelé docteur. Il avait certainement un titre de théologien et des postes
d’enseignant dans plusieurs facultés. Vu tous ces postes et titres, Nicodème paraît n’avoir
aucune raison de devoir venir à Jésus, ce Jésus originaire de Galilée, aux confins d’Israël.
Mais une des nuits, Nicodème dirigea son char doré pour aller vers l’endroit où se trouvait
Jésus.
Le fait qu’il vint de nuit à Jésus nous fait conjecturer quelques faits intéressants.
D’abord, Nicodème voulut éviter les regards des autres. Etant un personnage tout à fait
éminent, s’adresser à un évangéliste campagnard, fût-ce un homme renommé, était une
honte. De plus, il est extrêmement risqué dans la mesure où les Pharisiens considéraient cet
homme comme une personne religieusement dangereuse. Il choisit minutieusement ce
temps pour s’entretenir avec lui. Mais la nuit signifie aussi l’angoisse. Nicodème avait une
angoisse de la vie, et souvent son sommeil fuyait. Etant arrivé au sommet de la nation,
bourré des titres honorifiques, il se débattit pour savoir quel sens eut tout cela. Le sentiment
de vanité envahissait son âme inexorablement. Il eut peur de d’une vague incertitude de
l’avenir et cette peur ne put être adoucie par l’observance rigoriste de la loi. Suis-je
exempté de l’enfer dont moi-même parle ? Il n’en était pas sûr. L’ombre de la mort
semblait le poursuivre nuit et jour. Enfin, pourtant, Nicodème était un homme de recherche
de la vérité. Dans la vanité de la vie, il ne se réfugia pas sous le toit du plaisir ou du
sentimentalisme, mais il se débattait à la recherche de la vérité. Sautant de son lit, il sortit
dehors pour voir l’homme sensé être un envoyé de Dieu et pourquoi pas un instructeur qui
lui donnera la remède de tout cette vie pénible.
En venant à Jésus, Nicodème aurait voulu provoquer un échange de confidences.
Ainsi, il adressa sa parole en disant, « Tu es un docteur venu de la part de Dieu, car je vois
tous ces miracles. » Mais en parlant ainsi, Nicodème ne fit que révéler sa profonde
incrédulité. Nicodème ne regarda pas Jésus comme le Messie. Il était un homme ayant
revêtu d’une puissance venant du ciel, capable de faire des miracles comme les prophètes
d’antan. Pour lui il était un homme.
Mais Jésus n’était pas un homme. Jésus était Dieu. C’est pourquoi il enseigne la
nouvelle naissance qui a trait au salut de l’homme. Il était la seule personne qui put en
parler. Par lui, l’homme naîtra de nouveau et sera ainsi sauvé. Voilà ce que Nicodème n’a
pas prévu en venant à Jésus. Jésus regarda Nicodème au blanc des yeux. Il était un homme
inégalement intellectuel. Mais, son homme intérieur était terriblement vide. Jésus dit tout
de suite, « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. »
Nicodème a besoin de naître de nouveau. Autrement dit, il doit repartir à zéro. En effet,
c’est ce que Nicodème avait voulu chaque matin, en se disant, « Oh, si ma vie
recommençait ! » Mais Nicodème n’avait pas de moyen. Mais si Jésus le dit, ça veut dire
que cela est tout à fait possible pour lui. Il naîtra de nouveau et verra le royaume de Dieu.
De même pour vous et pour moi, cela est possible, demain matin, ce peut être un nouveau
jour, si seulement nous écoutons à la parole de Jésus attentivement.
A la parole de Jésus, Nicodème haussa les épaules comme un signe d’incrédulité.
Nicodème apprit par cœur toutes les ordonnances concernant les maladies et la médicine
décrites dans les lévitiques, c’est-à-dire des connaissances biomédicales. Mais il n’avait
jamais entendu parler de la nouvelle naissance. C’est une nouveauté totale pour lui. Jésus
précisa donc, « En vérité, en vérité, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer
dans le royaume de Dieu. » Selon Jésus, l’homme peut naître par l’eau et par l’Esprit. Ici,
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quand nous parlons de l’eau, nous l’interprétons souvent qu’elle représente le repentir. Et
c’est juste. Mais si on réfléchit pieusement, l’eau comprend l’effort humain d’obéir à la
sainte loi pour surmonter son sentiment de culpabilité. Autrefois, Aaron et ses fils se
lavèrent entre l’autel et le lieu Saint des saints. Le général syrien Naaman s’en alla malgré
la grande colère à cause de l’ordre d’Elysée à la rivière de Jourdain pour se laver.
L’aveugle s’en alla pour se laver les yeux dans l’eau de Siloé, après quoi il revint avec les
yeux ouverts. Ce sont les cas où les hommes obéissent tout simplement à la parole de Dieu
et obtinrent leur guérison. Donc, l’eau est une expression de leur désir d’être purifié et
sauvé. Jésus voit ce geste d’obéissance accompagné par la foi comme une bonne action,
quoi qu’il n’y ait pas de repentir au-dedans. Dans l’histoire de l’église, beaucoup
d’exemples nous montrent que les saints hommes arrivèrent au salut de Dieu en passant par
leur angoisse de la vie. Saint Augustin était un homme de haute intellectualité à son époque
de 5e siècle en Italie. Mais sa vie d’un intellectuel hédoniste était un enfer. Dans son
désordre, il se courba et demanda à Dieu de la miséricorde, afin de savoir le sens de sa vie.
Je ne sais d’où, la voix de chants d’enfants disait, « Prends et lit ». Il prit la Bible et se mit à
lire la première page. Romains 13 :13 lui dit ces mots, « Marchons honnêtement, comme en
plein jour… » Il fit adieu à sa vie pécheresse du passé et devint un nouvel homme. Il en
était de même de Martin Luther. Il n’avait pas l’assurance de salut malgré son observation
entière et les rites sévères du monastère. Il grimpa les escaliers de l’église de Saint-Pierre
de Rome pour s’assurer le salut mais en vain. Finalement quand il lit la Bible, Romain 1 :17
lui rendit visite, « Le juste vivra par la foi. » Il devint un homme nouveau et par lui le
courant chrétien en vint à changer. Ainsi cette période d’angoisse insupportable suivi par
l’obéissance à la parole, Jésus l’appela la naissance d’eau. Le baptême d’eau que les
Français se disent avoir reçu ne sert à rien, car ce n’est pas accompagné ni par cette
angoisse, ni par la foi. Mais si on obéit à la sainte parole pour surmonter le sens de
culpabilité, Dieu commence à travailler en envoyant son Esprit.
Or, sans l’obéissance à la loi, tout effort humain de ce genre se trouve infructueux.
Par exemple, à leur jour férié, les indiens se dirigent à la rivière de Gange après une longue
marche pour s’y laver. En Irlande Sud, les gens s’en allèrent pour se couper leur corps,
grimpent sur les rochers jusqu’à ce que leur genoux saignent. Il en est de même pour ceux
qui pensent qu’ils ont obtenu un ticket de royaume de Dieu en raison du fait qu’ils sont titré
Protestant, ou catholique romaine, ou Musulman. Jésus dit que cela est purement et
simplement l’acte de chair, comme nous le verrons, qui n’a rien à avoir avec l’Esprit. Vous
pouvez cultiver, soigner et habiller votre âme. Vous pouvez l’envoyer à l’église, faire votre
religion. La parole de Dieu dit qu’aucunement par ces actes, vous ne pourrez inspirer une
moindre lueur dans vos âmes.
L’œuvre de la nouvelle naissance est une œuvre de salut programmé par le Créateur.
Adam et Eve mangea de l’arbre de connaissance du bien et du mal, en sorte qu’il fut jugé et
chassé du jardin. Au début, ils avaient la vie éternelle car, il avait l’arbre de vie près d’eux,
et dès qu’ils en sentaient besoin, il put tendre leur main et en manger. Ainsi, ils purent
éprouver le royaume de Dieu dans leur âme. Mais dès qu’ils furent chassé du jardin, ils ne
purent plus manger de l’arbre de vie, et ils se mirent à dépérir. Ils durent vivre désormais
une vie de la chair sans Esprit de Dieu. Mais Dieu, dans son amour, promit de donner son
Fils, par qui un grand nombre auront le salut éternel, en en venant à posséder le royaume de
Dieu au premier paradis.
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Je connais un homme qui ne connaissait pas la paix dans son cœur à cause de sa vie
pécheresse du passé. Il semblait que ses regards fuyaient toujours à cause de son sentiment
d’être poursuivi par quelque chose. En raison de sentiment de culpabilité, il devint un
noctambule et un demi-ivrogne. Mais son âme s’écria au secours pour chercher un salut. Il
alla d’abord au Bouddha. Puis il alla ensuite aux philosophes humanistes, en lisant tous
leurs livres. Mais toutes ses recherches étaient en vain. Finalement, Dieu lui envoya un
enseignant de la Bible. Il ne voulut pas étudier, car il était un oriental et moins âgé que lui.
Mais à la parole de sa femme d’essayer une fois, il a essayé d’étudier une fois, et cette une
fois devint plusieurs fois et ces plusieurs fois devinrent toutes les fois. Mais pendant assez
long laps de temps, son état de sans repos continua, malgré l’étude biblique. Mais il ne
relâcha pas son apprentissage d’obéissance à la loi, jusqu’à ce qu’enfin, à son temps, Dieu
envoya son Esprit et le fit naître de nouveau et le fit goûter de la paix de Dieu délicieuse.
Vu le cas de cet homme, si jamais quelqu’un parmi nous ne voit pas encore l’issue
d’un salut, ce n’est pas la peine de se désespérer. Tant qu’on a ce débattement pour une
délivrance, on est considéré comme étant dans le processus de la nouvelle naissance.
Biologiquement, la naissance est un événement d’une fois pour toutes par le sein de la
mère, mais au sens spirituel, il peut être une durée plus ou moins longue. Tauler que je cite
souvent ces jours-ci dit, « Vous suivez votre petit train-train pendant vingt et trente ans,
tout le temps pendant lequel vous avez eu l’apparence d’une vie religieuse, et vous n’êtes ni
plus loin, ni plus près que le premier jour. C’est assurément une misère. » Mais je crois que
malgré tout, ce n’est pas la peine de trop nous désespérer et être pessimiste. Quand on est
jeune, il faut avoir le temps de réfléchir sur le sens de vie, jusqu’à avoir une angoisse
profonde. Quand on est jeune, on peut souvent passer la nuit blanche pour philosopher sa
vie et discuter entre les amis à ce sujet. Quand je vois mes enfants discuter les sujets de
religion avec leurs amis, j’ai pu être inspiré de l’espoir de ce pays. Jésus le considère
comme un débattement pour une nouvelle naissance, comme le débattement de la chenille
pour pousser les ailes pour voler. Un jour elle se transformera en un beau papillon.
Deutéronome 4 :29 dit, « C’est de là aussi que tu rechercheras l’Eternel, ton Dieu ; tu le
trouveras, si tu le cherches de tout ton cœur et de toute ton âme. » La Bible dit que si on
cherche avec le cœur assoiffée, on finit par trouver la vérité. Selon mon expérience, ce n’est
que dans la Bible que la vérité se trouve, car la Bible seule dit, « Je suis la vérité et la vie,
nul ne peut venir au Père que par moi. » Bien que le monde soit ignorant de la parole, il faut
l’apprendre et la retenir continuellement, alors naîtra au temps de Dieu un monde de grâce,
où se taira toute la conscience de culpabilité qui nous a affligés.
Quand Nicodème ne comprenait pas l’enseignement de Jésus, Seigneur lui cita un
épisode de l’ancien testament. C’est merveilleux de voir Jésus citer un texte si opportun et
si adéquat pour sauver une brebis imbue de sa propre pensée. En effet, Nicodème était un
type légaliste, versé à la parole du pentateuque, 5 premiers livres de la Bible écrits par
Moïse. Jésus cite un événement qui se produisit dans le désert de Sin, lors de l’Exode. Le
peuple errant dans le désert murmura contre Moïse et contre Dieu, à cause du manque
d’eau. Chaque fois qu’ils furent confrontés aux difficultés, ils n’arrêtaient pas de sortir de
leur bouche les mots plaintifs et décevants. Une fois, ils furent amenés à même lapider
Moïse, leur libérateur, en raison du manque d’eau. Dieu n’était pas heureux de voir son
peuple si plaintif. Donc, il envoya le serpent brûlant, ce qui causa beaucoup de morts. Alors
le peuple se repentit et vint à Moïse pour lui demander la prière d’intercession en leur
faveur, car dirent-ils, nous avons péché. L’envoie des serpents brûlants était un acte
salutaire, car Dieu leur donna une conscience de culpabilité par cet événement et le peuple
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fut conduit au repentir. Mais quand le peuple vint à Moïse avec le cœur de repentir, Dieu ne
le guérit pas tout de suite, en le considérant comme une condition suffisante du salut. Il
fallait aller plus loin. Il devait recevoir le Saint-Esprit pour qu’il s’acquière la guérison et le
salut. Dieu ordonna à Moïse d’élever le serpent de bronze, afin que quiconque le contemple
sauvegarde la vie. Cette dernière image se réfère à Jésus. Le repentir est possible et bien des
gens se font du sentiment du regret de leur vie. On écrit le témoignage et vient au prêtre
faire sa confession etc. Mais Dieu ne permit pas encore la guérison, car il faut une acte
d’obéissance à la parole de Dieu. Dieu attendit jusqu’à ce que le peuple levât la tête et
contemplât par la foi le serpent de bronze. Ainsi, le repentir n’est pas une condition
suffisante du salut ; il faut que nous fixions le regard sur Jésus par la foi, si nous voulons
avoir le salut accompli. Là où est l’obéissance de la foi, là est l’Esprit de Dieu en
abondance.
Jésus, après avoir parlé du serpent de bronze, donna à Nicodème ce célèbre verset
de l’évangile Jn 3 :16. Il dit, « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » Jésus avait un
cœur de berger pour Nicodème. Il était un homme de haut accomplissement humain, mais il
n’était qu’un homme perdu si on le voit du point de vue de Dieu. Jésus souhaitait
pleinement que ce leader de la nation sache que Dieu a envoyé son Fils pour sauver les
hommes y compris lui-même. Mais, Nicodème ne voulut pas accepter le message de
l’amour de Dieu à cause de sa myopie spirituelle. La vérité éternelle lui a été offert. Il
n’avait qu’à l’accepter. Dès qu’il acceptera Jésus son Messie, quel que soit son péché, il en
sera pardonné ; il pourra recommencer sa vie à zéro et il héritera le royaume de Dieu. Mais
il la refusa obstinément.
A propos, il sera judicieux et intéressant de voir la réaction de Nicodème durant cet
entretien nocturne avec le Seigneur. D’abord, il dit, « Comment un homme peut-il naître
quand il est vieux ? Peut-il une seconde fois entrer dans le sein de sa mère et naître ? » Puis
plus loin, « Comment cela peut-il se faire ? » Il ne cessait de dire, « Comment
ça ? Comment ça ? » Jésus soupira, car il était si ignorant du monde spirituel, alors qu’il
était un haut intellectuel plein de raison et de contemplation. Mais Jésus ne l’abandonna
pas, mais entretint avec lui jusqu’au tard de la nuit. C’est dommage de voir beaucoup de
gens intellectuels rester ignorant au monde spirituel, malgré leur haute intellectualité,
courent vers la perdition comme Nicodème. Les religieux de notre pays marchent dans ce
chemin, en se donnant aux rites formalistes. Mais ce danger est toujours latent, quand nous
sommes les intellectuels. Si jamais entre nous vous dites les mêmes questions que
Nicodème, il faut que vous vous repentions. Il n’est pas une chose aberrante de penser
qu’on peut naître de nouveau par l’Esprit de Dieu. C’est possible même à ce moment où
vous écoutez ce message si gracieux. Je souhaite donc que cela arrive aujourd’hui quand
vous sortez ce lieu de culte, et le 22 mars 2009 soit votre date de la nouvelle naissance.
Jésus dit une vérité supplémentaire ? Regardez le verset 6. « Ce qui est né de la
chair et chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. » Ici, on trouve une dichotomie entre la
chair et l’Esprit, sans permettre entre eux aucun amalgame ni aucun mélange. Or, comme
tout le monde le sait, l’homme est composé en deux éléments, chair et esprit. Genèse 2 :7
dit, « Dieu insuffla un souffle vital dans les narines d’hommes, et il devint un être vivant. »
Cette dichotomie est prouvée par le fait que dans l’homme il y a toujours le conflit entre ces
deux entités. Romains 8 :13 dit, « Si vous vivez selon la chair, vous allez mourir ; mais si
par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. » Quand on est né de
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nouveau la chair ne s’anéantit pas pourtant. Paul lui-même se trouvait coincé pour ne pas
résoudre son problème de la chair, à tel point qu’il s’écrie, « Je ne fais pas le bien que je
veux, mais je pratique le mal que je ne veux pas. Oh ! Malheureux que je suis, qui me
délivrera de ce corps de mort ? » Mais d’un instant après, il s’écrie de nouveau, « Grâces
soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur. »
Pour tout chrétien, me semble-t-il et j’en ai parlé en haut, il y a une date de
naissance spirituelle. Que se passe-t-il à cette date ? Avant la naissance, l’homme a deux
éléments selon la création de Dieu, chair et Esprit. Mais cet Esprit est opprimé, à tel point
qu’il n’a aucune manifestation de sa part. Parfois, l’homme eut la recherche de Dieu de son
intérieur, comme Proclus qui disait, « Nous avons un secrète recherche de l’Un qui dépasse
de beaucoup la raison et l’intelligence. » Paul trouva en parcourant la ville d’Athènes que
les Athéniens nommèrent un statut un dieu inconnu. Mais foncièrement, sans que l’homme
naisse de nouveau, il est considéré comme un être charnel, n’aboutissant pas à maîtriser ses
propensions charnelles. Mais après la naissance nouvelle, son être change. Il a toujours ces
deux éléments : chair et Esprit. Mais du coup l’Esprit fit surface et apparaît dans ses
pensées et dans ses paroles et dans ses comportements. Puis les tendances de la chair se
mirent à s’anéantir. L’homme se sanctifie de plus en plus. Que se passera-t-il à l’avenir ?
Quand la course de cette terre se termine, voilà un nouveau corps nous sera donné, et ce
corps est entièrement spirituel, voire surnaturel. Avec ce nouveau corps ressuscité, sans
chair coupable de notre vie sur terre, nous jouirons éternellement de la présence de Jésus.
Le verset 8 explique en terme imagé l’action du Saint-Esprit qui meut en faveur de
la nouvelle naissance. « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais
pas d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l’Esprit. » L’œuvre de la
nouvelle naissance par l’Esprit est perceptible par les hommes, car ceux qui étaient vêtus
des mauvais habits s’en déshabillent et se revêtent de nouveaux habits. Ils changent leur
habitude ancienne pour prendre la nouvelle. Mais elle n’est perceptible que par les effets,
non par la matière. Ainsi, l’Esprit est mystérieux dans ses actions. Nous, les hommes
n’avons qu’à nous confier à lui et le suivre. Ici, nous apprenons que Dieu envoie sans cesse
son Esprit au monde, comme il y a toujours le vent dans les quatre coins du monde. Mais
en ce qui concerne la direction de l’Esprit de Dieu, nous en sommes totalement ignorants.
Comme épilogue du texte à partir du verset 17, Jésus parle du jugement. Quand
Jésus donna un si merveilleux message d’amour Jn 3 :16, Nicodème n’était pas encore
complètement ouvert envers le don de Dieu. Cela en dit long que même si Jésus exerce son
pouvoir, il ne peut pénétrer un cœur endurci. Quel est le vrai problème de Nicodème ? Jésus
parle du jugement. Le sentiment de jugement est une affaire très grave de l’homme. Et cela
rend l’homme sans cesse battu et triste. Mais la vraie raison pour laquelle on sent jugé et
coupable, c’est parce qu’il ne reçoit pas le don de Dieu. Dieu a envoyé son Fils comme un
don gratuit. Dieu dit qu’en l’envoyant l’homme n’a besoin de rien offrir comme
contrepartie, il lui suffit de croire en lui. Mais l’homme ne reçoit pas ce don et n’y croyait
pas vraiment. Il pense qu’il faut toujours justifier son innocence par des œuvres bonnes ou
des actes agréables. Nicodème fut harcelé du sentiment du jugement, ar il ne crut pas au
nom du Fils unique de Dieu.
Un autre problème de Nicodème est marqué dans les versets suivants. Jésus dit,
« Voici le jugement : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont aimé les
ténèbres plus que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. » Ce semble être
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trop facile, dit-on, si on est pardonné au nom de foi après de multiples péchés commis. Ce
sont des gens qui préfèrent les ténèbres à la lumière. Nicodème ne voulait pas venir à la
lumière parce qu’il aimait les ténèbres. Les ténèbres comprennent toute sorte d’images du
monde. Un serviteur sanctifié oublie trois fois ce que son ami demandait en toquant la
porte, et finit par demander à celui-ci d’entrer prendre lui-même la chose. Quelqu’un a dit,
« Si tu était libre d’images et de tout attachement, tu pourrais alors posséder un royaume. »
Nicodème était religieux, mais il était idolâtre, dans la mesure où il était plein d’images
mondaines. Sans énumérer, vous saurez ce que sont les images mondains, de loin et de
près. Alors, la paix ne pouvait demeurer en lui.
Aujourd’hui, nous avons appris la nouvelle naissance qui se fait par l’eau et l’Esprit.
Comme la naissance biologique, ce pourra arriver à un moment précis. Mais ce peut aussi
couvrir un long laps de temps. Tout effort humain de surmonter la culpabilité mais
accompagné par l’obéissance à la loi se résume en la naissance par l’eau. Mais l’Esprit doit
y agir, pour que le salut s’accomplisse. Quand nous servons le monde intellectuel, nous
trouvons que beaucoup d’étudiants sont du type de Nicodème à la fois raisonnable et
raisonneur. Nous devons prier que Dieu envoie l’Esprit Saint pour cette année en France et
en Europe, afin que beaucoup d’intellectuels puissent naître de nouveau par l’eau et par
l’Esprit et entrer dans le royaume de Dieu. Prions en particulier que l’Esprit de Dieu soit
envoyé abondamment pendant la conférence européenne 2009. Amen.
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