Cognition sociale a/p 5 octobre. Plan 1. 2. 3. 4. 5. cognition sociale et formation d’impression processus d’attribution et d’essentialisation représentation des stéréotypes et préjugés développement des stéréotypes et préjugés origines sociales et culturelles des stéréotypes et préjugés Formation d’impression Personnalité comme catégorie privilégiée - norme d’internalité % à soi-même (Beauvois) pour paraître bien intégré il vaut mieux expliquer ses propres comportements par des causes internes. - erreur fondamentale d’attribution % aux autres : sous-estimation des facteurs environnementaux au profit des facteurs personnels (de personnalité). Uleman : inférence des traits a. « Jean offre une pomme à Pierre » b. tache de mémoire : reconnaître dans une série de cmpts celui qui a été présenté en (a) avec amorce-trait ou amorce- ? c. reponse la plus rapide possible par le sujet Constat : si amorce = trait lié au comportement alors réponse plus rapide on associe trait et comportement spontanément. théories implicites de la personnalité Croyances générales à propos de la fréquence d’un trait, de sa variabilité et de sa liaison avec d’autres traits. EX : Babyface ; Au rorschach avec homos. a quoi servent les théories implicites ? gain de temps et d’énergie ; aide à s’orienter % à la personne en face (positionnement) ; économie dans le traitement de l’info. d’ou viennent les théories implicites ? culture ; Elles sont organisées autour de traits centraux ( « bon-vivant » évoque beaucoup de choses ; « poli » en évoque moins) Comment intégrer les informations sur autrui ? 3 xps de Asch (1946) lorsque l’on rencontre quelqu'un, on récolte beaucoup d’infos ; cmt les traiter ? 2 hypothèses : - sommation de toutes les infos récoltées - impression globale (gestalt) personne = structure totale et organisée Etude : présente une liste de traits décrivant une personne à deux groupes 1° John : chaleureux …. Poli 2° John : froid … brusque en changeant le premier trait (chaleureux par froid), le groupe change d’impression sur la personne ; si on change le second trait, la perception ne change pas car le trait n’est aps central. Les premières infos que l’on recherche concernent les traits centraux ; théories implicites selon els traits centraux d’abord auxquels s’ajoutent des traits périphériques pour se créer une image d’autrui. Gestalt – psychologie de la forme 1. effet de primauté – els premiers traits priment sur les autres ; 2. les traits prennent sens les uns par rapport aux autres. (la perception se crée à partir d’indices qui permettent de combler les infos manquantes.) Application de la théorie de Asch au domaine de l’alimentation. Haire (1950) – étude de l’impression qu’on donne à l’autre % à l’achat. Ex : nescafé – gens mous, paresseux Maxwell – motivés travailleurs Woodside : xp idem avec bière et marijuana. Nemeroff & Rozin (1989) – Culture et personnalité Attribution au groupe des propriétés de ce qu’il consomme. « You are what you eat » ex : manger de la tortue VS manger du sanglier Pourquoi attribue-t-on à quelqu’un les traits de ce qu’il mange ? (incorporation des qualités des objets que l’on consomme) !! actuellement : précautions pour ne voir que le produit fini (préparé) dans un désir de se différencier des animaux sauvages. Principe de contagion de Frezier (1890) Idée que les entités qui ont été en contact entre elles restent en contact. Ex : blatte dans une canette Qu’est ce qui se transfère à l’aliment ? Notre conception du cafard est culturellement ancrée comme sale peur qu’une des caractéristiques inscrites dans le cafard deviennent notre. Essence de l’objet (ses dispositions inhérentes) = résidu physique contenant les qualités importantes de l’objet, qu’elles soient morales, physiques ou psychologiques. (Stein et Nemeroff) Pour certains comportements alimentaires on adopte une pensée magique, irrationnelle qui peut être influencée par le principe de contagion. Rmq : les normes sociales instaurent aussi le dégoût. mettre ou pas la chemise de Hitler ? oui si on est seul, non si on est à plusieurs. effet culturel au niveau de contenus et de la forme l’erreur fondamentale d’attribution est +/- présente selon les continents. Modes de transmission des traits de la nourriture Ingestion – assimilation des traits La préparation des aliments est très importante dans certaines cultures sinon la nourriture est considérée comme impure. Notion de proximité (contagion ?) Ex1 Etude sur le recrutement - une personne assise a coté d’une autre - une personne assise à coté d’une obèse Evaluation sur 3 critères 1. caracs internes 2. caracs professionnelles 3. probabilité que l’on engage en 2. la personne est moins bien perçue Ex2 Qualités morales de la nourriture (nemeroff & steiner) Moralisation transfert d’un jugement de préférence vers un jugement de vertu Végétariens moraux : % tuer des animaux Amoraux : % pref perso (n’aime pas la nourriture) CF : Pinker 2000 – choses qui peuvent devenir choix moraux Tv pour enfants, poupée barbie, fourrure, tests QI, eau, fessée Alimentation et moralité Lié au principe de contagion // aux théories implicites Ex Fibres = vertu Or manger pour le plaisir = vice dans la mentalité judéo-chrétienne Etre gros = pêcher Maigrir = se sauver Recherches empiriques – Jugement de la personnalité de l’autre % à ce qu’il mange. Etude jugement de la féminité selon l’alimentation 1. mangeuse de salade est perçue comme plus féminine qu’une mangeuse de sandwichs (barsow & kobrynowicz 1993) 2. petite mangeuse est perçue comme plus féminine qu’une grande mangeuse Article Stein et Nemeroff 1995 – alimentation et moralité Ce que l’on mange déteint sur les vertus qu’on nous attribue Nourriture saine ordre de la vertu Nourriture malsaine ordre du vice Jeune femme 21 ans active et sportive 1. nourriture saine 2. malbouffe - tolérante intolérante vertueux éthique soucieux d’autrui monogamie a bon cœur Ces notions sont corrélées entre elles pour former un score. Si la femme mange de la nourriture saine, elle est considérée comme plus morale. Différentes hypothèses explicatives [quid de la différence entre halo et contagion ?] principe de contagion – cf qualités morales intrinsèques des aliments éthique puritaine – Weber : le travail individuel nous permet de se sauver, d’obtenir la grâce (idée qui a permis au capitalisme de se dvlp) // se faire plaisir relève du pêché, le contrôle relève du domaine de la vertu effet de halo – effet d’association Médiateurs ????? Test des 3 explications. Mesure de la perception de chacune des variables. 1. effet de contagion plus propre, plus perso 2. ethique puritaine plus disciplinée, travailleuse Adhésion à l’éthique puritaine (1) Type d’aliment (A) Jgt de moralité (B) Adhésion au principe de contagion (2) Si la flèche en pointillés passe par 1 ou 2, le type d’aliment ne prédit plus la moralité de jennifer. Il faut tester statistiquement si ces variables ont un effet. A affecte B peut-être du à 1 ou 2. CCL : A affecte B en fonction de 1 et 2. Raisonnement et inférence sociale Heuristiques et Biais manière dont on raisonne par rapport à soi et à autrui. Questions : Combien de temps pour perdre 5 kgs ? Combien de temps faut-il courir pour évacuer les calories d’un mars ? = Quel raisonnement est mis en place pour parvenir à la réponse Quel % de la population est-elle obèse ? = Observation de son entourage Aurai-je encore faim après l’entrée ? = penser à son dernier repas Caractéristiques Toutes ces questions reposent sur des jugements de probabilité ; Si probabilité incertitude risques. Données relativement intuitives dont à validité limitée. Historique L’étude scientifique des jugements de probabilité est récente ; Historiquement, l’homme n’est pas équipé pour faire de bons jugements de probabilité. E méconnaissance des probabilités jusqu’au XIX°s. Psycho : comment les hommes raisonnent-ils au quotidien ? Simon (1957) L’homme a une rationalité limitée, règles moins sophistiquées que pour les stats. E différences entre utiliser des règles de façon optimale & suffisante en fonction des objectifs du moment. Théorie de la covariation de Kelley - expliquer un événement par la situation ou l’acteur On réfléchit de manière statistique analyse intuitive des variances. Heuristiques Kahneman & Tversky s’opposent à cette vision. On utilise des raccourcis mentaux (heuristiques) 4 règles qu’on utilise intuitivement quand on est confronté à une épreuve de jugement de probabilité 1. Catégoriser un objet – utilisation de règles heuristiques (ressemblance à nos connaissances, à l’exemplaire typique de la catégorie.) 2. On utilise l’heuristique car les représentations personnelles coïncident avec le modèle parfait qu’on se crée. ???? RMQ : taux de base médecin Description de John ---- est-il avocat ou ingénieur ? Les gens utilisent l’heuristique de représentativité – ignorance des taux de base et des probabilités ; on ne tient pas compte de la dernière info mais juste de la description qui correspond à l’ingénieur typique sans tenir compte des stats (il y a moins d’ingénieurs que d’avocats) RMQ Dans un petit groupe les différences sont plus marquées. Au plus la population grandit, au plus l’écart-type et les valeurs extrêmes diminuent. Population ≠ échantillon On juge la probabilité d’un résultat au niveau de l’échantillon par la similarité de ce résultat avec le paramètre correspondant. Ex 3 séries – quelle est la séquence la plus probable ? 1. RRRNNN 2. RNRNRN 3. RNRRNR Probabilité identique mais 1 et 2 semblent trop ordonnées pour être probables. Voir slides Effet de dilution – chercher article secretariat Ex déterminer si une personne est pédophile ou non après présentation d’une anamnèse. Comment utiliser l’effet de dilution en utilisant l’heuristique ? (effet de centralité, d’essence ?) 1. utilisation de la représentativité de la population % aux critères non-diagnostiques 2. en ajoutant des traits, la personne ressemble de – en – au modèle proposé (ici pédophile) rmq etre pedophile : caractère rare être collectionneur de : caractère rare également mais non diagnostique peut renforcer le 1° par association car sont deux phénomènes rares Critique de Peters et Rothbart Si on ajoute des comp. non diagnostiques moins de ressemblance au modèle-type Les auteurs pensent qu’il n’y a pas de lien entre comp. diagnostiques et nondiagnostiques. Rappel : Asch le tout est plus que la somme des parties ; les traits sont considérés dans leur globalité – les traits prennent sens les uns par rapport aux autres. certains traits non diagnostiques rendent la personne plus typique de la catégorie (effet de dilution) ajouter des traits ND peut influencer les traits D Cible Effet de dilution lorsqu’il diminue la typicité de X Effet de concentration lorsqu’il augmente cette typicité L’effet de dilution varie selon l’importance de la catégorie ou la familiarité qu’on a avec elle. Blabla