PARTI SOCIALISTE Section de SAINT-RAPHAEL BP 223 – 83700 SAINT-RAPHAEL http://ps-raphaelois.com le 20/10/2014 CONTRIBUTION DE LA SECTION DE ST RAPHAEL (VAR) AUX ETATS GENERAUX DES SOCIALISTES Cette synthèse a été réalisée par Catherine BLANC militante de la section de St Raphaël après débat lors d'une réunion de section organisée le Vendredi 17 Octobre 2014 ENTREPRISES ET RE-INDUSTRIALISATION. Les sujets traités ne recouvrent pas tout le champ du thème proposé , trop vaste avec ses six questions ! Ont été évoqués les points suivants : Après avoir admis les difficultés présentes de l'industrie dans sa typologie traditionnelle, faute de compétitivité ( prise dans un sens large ) , la voie de la robotique dans l'industrie, tant pour la production de robots que pour leur utilisation, est une orientation à saisir et à développer davantage. Elle peut permettre de compenser dans des domaines à forte valeur ajoutée ce qui a été perdu car elle apporte au delà de l'abaissement du prix de revient, des productions de masse de précision et de meilleure qualité, qui correspondent davantage à ce qu' un pays de haute technologie et d'environ favorable peut produire pour les marchés intérieur et extérieur . Outre, que ces nouveaux procès de production allègent la pénibilité au travail, ils constituent un débouché normal pour les populations dont le niveau d'études et la compétence technologique sont élevés. Mais c'est aussi une voie qui oblige à un renforcement en quantité et en qualité de la formation professionnelle continue ainsi qu'à la recherche de sources de financement de la protection sociale autres que le travail. Ces transformations s'appuieront sur des moyens conséquents tant publics que privés , destinés à la recherche fondamentale et appliqués pour l'innovation. L'industrie a besoin du progrès pour contribuer au progrès de tous. Le rôle de l'Etat, multiforme dans le champ économique doit être réaffirmé , même avec des moyens réduits, dans sa mission d'orientation et de soutien aux secteurs d'avenir. Les instances dirigeantes de l'EUROPE doivent s'engager davantage à renforcer les pôles forts ou les pôles émergents porteurs de croissance en EUROPE et non pas à promouvoir la seule concurrence. Une régulation efficace de la finance folle nécessite d'être traitée au moins au niveau européen pour que l'économie réelle retrouve ses financements naturels sur les marchés. A moyens réduits, doit correspondre une meilleure lisibilité donc une simplification des dispositifs publics et une vigilance accrue quant aux destinataires et au bon usage des efforts de la nation consacrés aux entreprises pour mener à bien leur développement. La pertinence et la cohérence des choix des pouvoirs publics doivent converger pour soutenir ou protéger l'industrie de demain et les secteurs d'avenir. Si notre chance, c'est le niveau de formation technique et technologique déjà atteint , beaucoup reste à faire pour parvenir à un niveau d'excellence à tous les niveaux d'enseignement et non pas au seul niveau supérieur. A cet égard, la formation initiale et la formation continue doivent être réexaminées pour mieux répondre aux exigences nouvelles des bouleversements économiques en cours. La persistance de l'hégémonie de la formation générale au détriment des formations professionnalisantes est dommageable . La sélection par l'échec , l'orientation technique et technologique dévalorisée sont des handicaps pour notre industrie et l 'économie en général . Les conséquences qui en découlent nous concernent : les débouchés professionnels manquent à la sortie, les industries ne trouvent pas ou trop peu sur le marché du travail les qualifications recherchées. La formation générale indispensable à la formation du citoyen, ne constitue qu'une partie de ce que l'Etat doit faire pour assurer un avenir solide à tous les jeunes. Des révisions sont là nécessaires . Tout comme pour l'actuelle formation professionnelle continue en gestion paritaire avec ses satellites parasites et lucratifs incontrôlés! Le droit à la formation continue tout au long de la vie est une nécessité d'avenir et un droit pour tous . Au sein de chaque entreprise, tout comme dans la société, le dialogue social, est une démarche nécessaire symbole de relations humaines apaisées mais plus exigeantes pour les employeurs comme pour les salariés et leurs représentants. Comment pourrait-on mieux vivre et travailler ensemble, sans dialogue. Dans les entreprises quelle que soit leur taille, dans les branches , au niveau interprofessionnel et en dépit de la concurrence syndicale , le dialogue social de l'avenir, par delà les normes juridiques établies , doit faire une place plus grande à l'échange d'informations réciproques pour plus de confiance pour la réussite des projets, et une réelle place des représentants des salariés dans les conseils d'administration pour plus de responsabilité. Les mécanismes de participation et d'intéressement , points forts du management à la française doivent être amplifiés. A l'image des labels, certifications et notations de toutes sortes des produits et des entreprises , une notation socialement responsable des entreprises devrait être établie et publiée, englobant leurs pratiques de gouvernance, leurs engagements sociaux, écologiques et sociétaux. Le contrat social du XXI ème siècle passe aussi par là .