
PROCEDURE INFIRMIERE D’INTUBATION AUX URGENCES
(en dehors de l’arrêt cardio-respiratoire)
Libellé du classeur
(+ intitulé du document auquel
se rattache un MO ou F)
Code service-Type document
Numéro de création version N°
J.M. JACQUIER (SAU)
D. SAVARY (SMUR)
J.B. DRIENCOURT (SAU)
J. P. PERFUS (SAMU)
1. But
Standardiser la procédure d’intubation oro-trachéale au SAU en salle de déchoquage N° 2 et N° 3, en
accord avec les procédures recommandées par les sociétés savantes et celles appliquées par les
équipes du SMUR du SAMU 74.
Définir le rôle de chacun des intervenants parmi l’équipe paramédicale. Définir une chronologie
précise des évènements.
2. Domaine d’Application
Lieu géographique : SAU, salle de déchoquage N° 2 et N ° 3.
Catégorie professionnelle concernée : IDE du SAU
3. Rappels sur l’intubation oro-trachéale et la ventilation (en dehors de l’ACR):
Mise en place d’une sonde d’intubation endo-trachéale par un médecin après sédation du patient.
Ventilation manuelle au Ballon (BAVU), puis mécanique par un respirateur.
Différent type de sédation :
1- Induction dite à séquence rapide :
Recommandée pour les patients instables sur le plan hémodynamique ou qui ne sont pas à jeun et
présentent un risque de régurgitation et d’ inhalation du contenu gastrique.
La technique consiste à pré oxygéner le patient pendant 7 minutes au masque à haute concentration
permettant ainsi une apnée prolongée sans risques d’hypoxie tissulaire; d’injecter un hypnotique et un
curare, de protéger les voies aériennes par la manœuvre de SELLICK et enfin d’intuber le patient
sans l’ avoir ventilé au masque (risque de provoquer des vomissements).
2- Induction dite classique :
Technique utilisée en anesthésie générale. Théoriquement chez des patients à jeun.
Elle consiste à injecter des hypnotiques + ou – des morphiniques, entraînant une perte de conscience,
une apnée transitoire ou une ventilation spontanée en état d’hypnose ; de réaliser une anesthésie
locale du larynx avec un spray de xylocaïne; de ventiler le patient au masque + BAVU, et enfin de
l’intuber.
Cette technique permet de mieux maîtriser l’apnée qu’avec la séquence rapide, cependant, il existe
un risque important de régurgitation et d’hypotension artérielle. Elle est de moins en moins utilisée en
urgence et en pré hospitalier.