République de Côte d’Ivoire Union-Discipline-Travail NOTE DE SYNTHESE SUR LES COMPTES DE LA NATION 2008 PROVISOIRES Département des Statistiques et des Synthèses Economiques Division de la Comptabilité Nationale Avril 2010 ARTICLE MAÎTRE Comptes de la nation 2008 : les espoirs de paix relancent la croissance en Côte d’Ivoire mais la vigilance s’impose En 2008, la croissance a repris en Côte d’Ivoire, malgré un contexte mondial difficile. Dans tous les secteurs, le PIB est en augmentation. Ce bon résultat est dû à la reprise de la demande intérieure, contrebalancée cependant par une accélération de l’inflation. Mais cette situation reste fragile : les décideurs doivent poursuivre la mise en œuvre des actions de sortie de crise et les réformes structurelles. Une croissance honorable dans un contexte mondial difficile Grâce aux accords politiques d’Ouagadougou en 2007, la confiance est revenue dans les milieux d’affaires. Ce meilleur climat s’est traduit par une reprise de l’investissement, qui a entraîné une reprise de la croissance économique en 2008, malgré un environnement mondial défavorable. Un PIB en augmentation dans tous les secteurs Le PIB ivoirien devrait se situer à 10 771,9 milliards de F CFA en 2008, soit une croissance annuelle de 2,5 %, contre 1,8 % en 2007. Les trois secteurs, primaire, secondaire et tertiaire ont contribué à cette croissance. La demande intérieure et les exportations dynamisent la croissance, malgré une forte inflation Le mouvement de reprise de la demande intérieure, déjà observé en 2007 à travers la consommation finale, s’est poursuivi en 2008 avec une reprise des investissements et de la consommation publique, en liaison avec les travaux de réhabilitation des infrastructures. Cependant, le regain de la demande totale a davantage bénéficié aux importations de biens qu’à l’offre locale. Après avoir baissé en 2007, les exportations repartent à la hausse en 2008. Dans le même temps, l’inflation s’est accélérée (+ 6,3 %), à la suite de la flambée des prix des produits alimentaires et énergétiques. Un avenir à surveiller En 2009, la Côte d’Ivoire pourrait voir sa croissance monter à plus de 3 %, grâce à l’augmentation de la production agricole, minière et pétrolière. Mais des risques demeurent, liés à la croissance économique et l’inflation mondiales. Pour donner toutes les chances à cette croissance de se maintenir, les décideurs doivent poursuivre les actions en cours, visant à consolider la stabilité politique, économique et financière. ARTICLES ASSOCIÉS En 2008, l’économie ivoirienne a crû de 2,5 %, un bon résultat dans le contexte de la crise mondiale En 2008, les trois secteurs économiques, primaire, secondaire et tertiaire, ont tous contribué à la croissance du PIB, et de façon équivalente En 2008, la croissance a été dynamisée par la demande intérieure mais pénalisée par le solde des échanges avec l’extérieur, et contrebalancée par une inflation importante Pour maintenir la croissance en 2009, les décideurs doivent poursuivre les actions en cours 2 1. En 2008, l’économie ivoirienne a crû de 2,5 %, un bon résultat dans le contexte de la crise mondiale Une forte demande intérieure, poussée par les investissements et la consommation publique, a permis à la Côte d’Ivoire de poursuivre en 2008 sa reprise économique, à un niveau supérieur à la moyenne des trois dernières années. Cette performance aurait même dû être plus forte encore, sans les effets pervers de la crise mondiale et de la hausse des cours du pétrole, qui a ralenti certains pans de l’économie, notamment les domaines miniers et des exportations non traditionnelles. Une crise économique mondiale… En 2008, du fait de la crise financière internationale, la croissance mondiale a ralenti, passant en un an de 5,1 % à 3,1. Si l’inflation est restée modérée à 3,1 % dans les pays industrialisés (suite à la faiblesse de l’activité du secteur réel et au repli des cours des produits de base), en revanche, elle a tendance à repartir à la hausse dans les pays émergents et en développement (en raison de leur forte croissance et du poids plus important de l’alimentation dans le budget des ménages). Sur l’ensemble du continent africain, du fait de cette crise mondiale, les exportations ont chuté, les cours des matières premières ont baissé et les conditions de financement extérieur se sont durcies. Conséquence directe : la croissance de l’activité économique s’est réduite, passant de 6,2 % en 2007 à 5,2 % en 2008. … dont les effets sont plus modérés dans les pays de l’UEMOA… Dans la seule zone UEMOA, la croissance s’est légèrement raffermie en 2008, passant en un an de 3,1 % à 3,8 %. Cette évolution tient à trois facteurs positifs : de bonnes conditions climatiques ont permis d’améliorer la production agricole, les programmes de réhabilitation des infrastructures ont soutenu l’économie, enfin le secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication a poursuivi son développement. Facteur négatif, les prix des produits alimentaires et des produits pétroliers ont flambé, ce qui a contribué à accélérer l’inflation, passée de 2,4 % à 7,4 %. … notamment en Côte d’Ivoire, où la croissance économique reprend, malgré une forte inflation Les accords politiques d’Ouagadougou de 2007 destinés à sortir le pays de la crise ont ramené la confiance dans les milieux d’affaires. Cette confiance retrouvée s’est traduite en 2008 par la reprise de l’investissement et en conséquence par la reprise de la croissance économique, malgré un environnement mondial défavorable. Entre 2007 et 2008, la croissance économique ivoirienne est passée de 1,8 % à 2,5 %, restant endessous de la moyenne sous-régionale et du taux de croissance de la population (3,3 %). Dans le même temps, l’inflation s’est accélérée pour atteindre 6,3 %. 3 2. En 2008, les trois secteurs économiques, primaire, secondaire et tertiaire, ont tous contribué à la croissance du PIB, et de façon équivalente Le PIB ivoirien devrait se situer à Graphique 1 : Croissance des trois grands secteurs d’activité de 10 771,9 milliards de F CFA en 2004 à 2008 2008, soit une croissance annuelle 4,0% de 2,5 %, contre 1,8 % en 2007. 3,0% Contrairement à ce qui s’était passé 2,0% PRIMAIRE en 2007, les trois grands secteurs 1,0% SECONDAIRE économiques ont crû en 2008, et 0,0% chacun de façon équivalente, à TERTIAIRE -1,0% hauteur de 2,5 %. Ainsi le secteur -2,0% primaire réalise une meilleure -3,0% performance que l’an passé et le 2004 2005 2006 2007 2008 secteur tertiaire repart nettement. Les domaines les plus dynamiques sont l’agriculture vivrière (secteur primaire), le BTP (secteur secondaire) et les télécommunications (secteur tertiaire). Par ailleurs, la production des hydrocarbures baisse tandis que l’agriculture d’exportation stagne. Ces résultats sont attribuables à la normalisation progressive du climat socioéconomique, à la reconquête des marchés des pays de l’hinterland et d’Europe par les autorités portuaires d’Abidjan, ainsi qu’aux investissements réalisés par le port de San-Pedro pour moderniser ses infrastructures. Encadré : La répartition du PIB par secteur reste stable au fil des ans La répartition du PIB par secteur n’a pas changé depuis 2004 : en 2008, le secteur tertiaire est prépondérant (42,6 % du PIB), suivi du secteur secondaire (24,3 %) et du primaire 100,0% (22,4 %). 90,0% PRIMAIRE 80,0% Graphique 2 : Poids des trois grands secteurs d’activité dans le PIB de 2004 à 2008 70,0% SECONDAIRE 60,0% TERTIAIRE 50,0% 40,0% 30,0% Droit et taxe à l'importation+TVA 20,0% PIB 10,0% 0,0% 2004 2005 2006 2007 2008 4 Le secteur primaire se reprend après une baisse en 2007 Le secteur primaire a eu une croissance réelle de 2,7 % en 2008, et a contribué pour 0,6 % la croissance du PIB. C’est une bonne performance, surtout après la baisse de l’activité de 0,9 % enregistrée l’année dernière. Cette croissance est soutenue par l’agriculture, qui reste la branche prépondérante du secteur (88,9 %) : elle a bénéficié des bonnes conditions climatiques, notamment d’une bonne pluviométrie. Cette performance s’est accompagnée d’un accroissement des prix au producteur, augmentation qui s’explique par la hausse plus que proportionnelle de la demande pour ces denrées agricoles. Le secteur secondaire croît fortement Le secteur secondaire a augmenté de 2,4 % en volume, soit une croissance de 1,7 points, supérieure à celle de 2007. Sa contribution à la croissance du PIB est de 0,6 % alors qu’elle n’était que de 0,2 % en 2007. La croissance du secteur secondaire est due aux performances de toutes ses composantes : les industries manufacturières (+16,2 %), les industries extractives (+4,6 %), les bâtiments et travaux publics (+2,2 %) et l’énergie (+1,3 %). La poursuite des projets et travaux d’aménagement dans le cadre du programme de sortie de crise et les investissements privés (BTP) y ont largement contribué. La progression de l’énergie profite à la fois de celle de la production thermique d’électricité et de l’eau. L’offre de gaz naturel s’est accrue, de même que la capacité de production des forages d’eau potable de certaines régions de l’intérieur et des zones d’Abidjan. Le secteur tertiaire confirme sa reprise entamée en 2007 En 2008, le secteur tertiaire a crû en volume de 2,6 %, contribuant ainsi à hauteur de 1,1 % à la croissance du PIB. Cette performance est tirée par les services marchands, notamment le commerce (+10,9 %), et les télécommunications (+3,8 %), qui profitent de l’essor de la téléphonie mobile, toujours aussi dynamique et innovante. Les services non marchands des administrations publiques font un peu moins bien que la moyenne, avec une croissance de seulement 1,5 %. (Tableau 2 : taux de croissance économique par secteur de 2004 à 2008) 5 3. Une croissance dynamisée par la demande intérieure mais pénalisée par le solde des échanges avec l’extérieur, et contrebalancée par une inflation importante En 2008, la croissance de l’économie ivoirienne a été dynamisée à hauteur de 3,2 % par la demande intérieure, notamment par la consommation des ménages (+3,7 %), qui représente 70,0 % du PIB. Cette croissance a été modérée par le solde des échanges avec l’extérieur qui a contribué négativement (- 3,2 %), et contrebalancée par une inflation importante. Tableau : Contribution à la croissance du PIB des composantes de la demande ANNEES CONSOMMATION FINALE MENAGES ADMINISTRATIONS FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE PRIVEE PUBLIQUE VARIATION DE STOCKS EXPORTATIONS IMPORTATIONS SOLDE EXTERIEUR 2004 0,1% 0,5% -1,6% 12,0% 12,5% 10,8% -113,6% 15,1% 11,1% 4,0% 2005 1,1% 1,4% -0,2% -5,5% -1,2% -14,9% -696,2% 8,4% 14,2% -5,8% 2006 1,0% 1,8% -2,9% 12,0% 12,0% 12,0% -230,5% 5,8% -3,9% 9,7% 2007 5,4% 6,3% 1,0% 21,0% 25,7% 7,9% -20,7% -10,6% -0,8% -9,9% 2008 3,2% 3,7% 0,0% 10,1% 8,0% 16,6% -4,8% -0,8% 2,4% -3,2% La consommation finale publique fléchit La consommation finale publique représente les dépenses en biens et services permettant d’assurer le fonctionnement quotidien de l’administration publique : elle a stagné en 2008, après avoir augmenté de 1,0 % en 2007. La consommation finale des ménages augmente toujours, mais moins qu’en 2007 La consommation finale des ménages a moins crû que l’an passé (+3,7 % contre +6,3 %), ce qui s’est accompagné d’une accélération des prix. Le taux d’inflation est ainsi passé de 1,9 % en 2007 à 6,3 % en 2008, cette augmentation concernant surtout les produits alimentaires et les produits pétroliers. Tendance à la hausse de l’investissement Le volume global de l’investissement reste en hausse de 10,1 %, contribuant pour 1,2 point à la croissance. Le taux d’investissement s’établit autour de 12,0 % pour les deux années. La croissance de l’investissement public est passée de 7,9 % en 2007 à 16,6 % en 2008, tandis que l’investissement privé a ralenti, de 25,7 % à 8,0 %, en raison des taux d’intérêts réels élevés. Graphique 3 : Evolution taux d’investissement 12,0% 10,0% 8,0% FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE 6,0% PRIVEE 4,0% PUBLIQUE 2,0% 0,0% 2004 2005 2006 2007 2008 Amélioration du solde extérieur, qui reste cependant déficitaire Le solde des échanges avec l’extérieur reste déficitaire en 2008, tirant ainsi la croissance vers le bas (3,2 %). Grâce aux exportations, la situation s’est nettement améliorée par rapport à 2007, où le solde était plus négatif encore (-9,9 %). 6 Si les échanges restent déficitaires, c’est d’une part à cause de la baisse de la demande mondiale, qui a fait s’effondrer les cours des produits de base (l’une des principales sources de revenus d’exportation), et d’autre part à cause de l’augmentation en valeur des importations (de 4 115,6 à 4 514,9 Mds F CFA). En effet, le prix des produits pétroliers et agricoles a beaucoup augmenté et le regain de la demande totale a davantage bénéficié aux biens importés qu’aux produits locaux. Regain de l’inflation, notamment des produits agricoles Entre 2007 et 2008, le prix des combustibles a augmenté de 11,2 % et celui des produits alimentaires de 11,6 % (par exemple les prix payés aux producteurs de café et de cacao ont augmenté respectivement de 11,6 % et de 57,9 %). Cette flambée des prix des produits énergétiques et alimentaires, combinée à la pression de la demande, a fait grimper le taux d’inflation de 1,9 % à 6,3 %. Le déflateur du PIB est passé de 1,03 % en 2007 à 1,08 % en 2008. 4. Pour maintenir la croissance en 2009, les décideurs doivent poursuivre les actions en cours En 2009, la Côte d’Ivoire pourrait voir sa croissance monter à plus de 3 %, grâce à l’augmentation de la production agricole, minière et pétrolière. Mais des risques demeurent, liés à la croissance économique et l’inflation mondiales. Pour consolider la stabilité sociopolitique, les décideurs doivent poursuivre les actions en cours. Pour faire face à la flambée des prix des produits alimentaires et des combustibles, ils doivent poursuivre les actions visant à accroître l’offre de produits vivriers et la circulation des produits alimentaires. Pour préserver la stabilité macroéconomique, ils doivent poursuivre les réformes structurelles, dans les filières café, cacao, coton, pétrole et autres (anacarde et horticulture), et renforcer le traitement du verger de cacao. Enfin, pour lutter contre la pauvreté, ils doivent poursuivre la mise en œuvre du programme économique et financier visant à réduire la dette publique. 7 ANNEXES Tableau n°1 : PIB aux prix courants (en millions de francs XOF) 2004 2005 2006 2007 2008 PRIMAIRE AGRICULTURE ELEVAGE PECHE FORET 2 063 033 1 825 263 158 219 13 490 66 061 2 036 048 1 791 886 161 740 11 681 70 741 2 105 934 1 851 535 170 303 11 828 72 268 2 144 500 1 881 740 175 790 12 580 74 390 2 408 072 2 139 818 180 712 15 234 72 307 SECONDAIRE INDUSTRIES EXTRACTIVES INDUSTRIES MANUFACTURIERES ENERGIE BTP 1 924 926 282 015 1 350 565 106 533 185 813 2 056 198 319 239 1 427 282 108 600 201 077 2 190 352 501 236 1 370 344 105 765 213 007 2 268 999 409 707 1 523 119 125 496 210 677 2 614 569 498 204 1 742 047 135 410 238 908 TERTIAIRE Dont marchand TRANSPORTS POSTES ET TELECOMMUNICATIONS COMMERCE BANQUES ET ASSURANCES AUTRES SERVICES SIFIM Dont non marchand 3 782 858 2 812 625 296 856 339 524 874 012 361 506 1 248 215 -307 488 970 233 3 982 519 3 013 393 289 403 340 057 903 688 394 070 1 407 194 -321 019 969 126 4 043 047 3 098 488 317 665 361 674 881 415 411 914 1 467 416 -341 596 944 559 4 262 256 3 288 652 323 249 504 528 851 250 431 019 1 530 325 -351 719 973 604 4 583 600 3 556 447 355 897 556 693 939 264 456 449 1 620 614 -372 470 1 027 152 ANNEES Impôts sur produits 936 990 968 575 1 073 428 1 165 743 9 011 755 9 307 908 9 749 183 10 771 983 7 246 143 5 943 504 1 302 639 7 461 565 6 161 399 1 300 166 7 701 777 6 436 682 1 265 095 8 293 933 6 995 110 1 298 823 8 974 036 7 540 729 1 433 307 817 636 559 036 258 600 826 102 590 802 235 300 911 057 672 057 239 000 1 132 444 856 884 275 560 1 297 781 955 390 342 391 35 739 194 730 EXPORTATIONS 4 058 332 4 496 718 4 874 327 4 604 547 5 212 347 IMPORTATIONS 3 340 912 3 967 360 3 974 676 4 115 648 4 514 866 PIB 974 643 8 745 460 CONSOMMATION FINALE MENAGES ADMINISTRATIONS FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE PRIVEE PUBLIQUE VARIATION DE STOCKS - - 204 577 - 166 093 - 197 315 8 Tableau n°2 : Taux de croissance économique ANNEES 2004 2005 2006 2007 2008 0,0% -0,8% -11,0% 3,4% 57,0% 3,4% 3,1% 0,9% -16,6% 22,6% 3,4% 2,3% 1,3% -14,9% 37,3% -0,9% -3,9% -5,8% 1045,7% -84,3% 2,7% 2,9% 2,9% 2,5% -1,4% -2,0% -0,4% -4,2% 12,2% 3,5% 2,0% -1,7% 5,3% 0,4% -15,3% 2,3% 19,3% -3,0% 0,7% 13,9% 0,7% -25,1% 9,9% 22,7% -9,0% 2,4% -1,6% 2,6% 2,9% 8,6% TERTIAIRE Dont marchand TRANSPORTS POSTES ET TELECOMMUNICATIONS COMMERCE BANQUES ET ASSURANCES AUTRES SERVICES SIFIM Dont non marchand 1,2% -0,5% -21,5% -31,4% 16,9% -1,6% 2,5% 0,9% 6,2% 2,3% 2,9% -18,0% -9,8% 4,1% 2,5% 10,9% 4,4% 0,8% -0,5% 0,4% -2,9% 1,8% -2,3% 5,1% 2,5% 6,4% -3,1% 2,8% 3,4% -5,6% 43,8% -8,8% 4,7% 2,2% 3,0% 0,9% 2,6% 3,0% 2,4% 10,9% 3,8% -1,5% 1,9% 5,9% 1,5% Impôts sur produits 11,9% -4,8% 4,2% 0,0% 2,1% PIB 1,2% 1,7% 1,5% 1,8% 2,5% CONSOMMATION FINALE MENAGES ADMINISTRATIONS 0,1% 0,5% -1,6% 1,1% 1,4% -0,2% 1,0% 1,8% -2,9% 5,4% 6,3% 1,0% 3,2% 3,7% 0,0% FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE PRIVEE PUBLIQUE 12,0% 12,5% 10,8% -5,5% -1,2% -14,9% 12,0% 12,0% 12,0% 21,0% 25,7% 7,9% 10,1% 8,0% 16,6% -113,6% -696,2% -230,5% -20,7% -4,8% 15,1% 11,1% 4,0% 8,4% 14,2% -5,8% 5,8% -3,9% 9,7% -10,6% -0,8% -9,9% -0,8% 2,4% -3,2% PRIMAIRE AGRICULTURE ELEVAGE PECHE FORET SECONDAIRE INDUSTRIES EXTRACTIVES INDUSTRIES MANUFACTURIERES ENERGIE BTP VARIATION DE STOCKS EXPORTATIONS IMPORTATIONS SOLDE EXTERIEUR 9 Tableau n°3 : Poids dans la constitution du PIB ANNEES 2004 2005 2006 2007 2008 PRIMAIRE AGRICULTURE ELEVAGE PECHE FORET 23,6% 20,9% 1,8% 0,2% 0,8% 22,6% 19,9% 1,8% 0,1% 0,8% 22,6% 19,9% 1,8% 0,1% 0,8% 22,0% 19,3% 1,8% 0,1% 0,8% 22,4% 19,9% 1,7% 0,1% 0,7% SECONDAIRE INDUSTRIES EXTRACTIVES INDUSTRIES MANUFACTURIERES ENERGIE BTP 22,0% 3,2% 15,4% 1,2% 2,1% 22,8% 3,5% 15,8% 1,2% 2,2% 23,5% 5,4% 14,7% 1,1% 2,3% 23,3% 4,2% 15,6% 1,3% 2,2% 24,3% 4,6% 16,2% 1,3% 2,2% TERTIAIRE Dont marchand TRANSPORTS POSTES ET TELECOMMUNICATIONS COMMERCE BANQUES ET ASSURANCES AUTRES SERVICES SIFIM Dont non marchand 43,3% 32,2% 3,4% 3,9% 10,0% 4,1% 14,3% -3,5% 11,1% 44,2% 33,4% 3,2% 3,8% 10,0% 4,4% 15,6% -3,6% 10,8% 43,4% 33,3% 3,4% 3,9% 9,5% 4,4% 15,8% -3,7% 10,1% 43,7% 33,7% 3,3% 5,2% 8,7% 4,4% 15,7% -3,6% 10,0% 42,6% 33,0% 3,3% 5,2% 8,7% 4,2% 15,0% -3,5% 9,5% Impôts sur produits 11,1% 10,4% 10,4% 11,0% 10,8% PIB 100% 100% 100% 100% 100% CONSOMMATION FINALE MENAGES ADMINISTRATIONS 82,9% 68,0% 14,9% 82,8% 68,4% 14,4% 82,7% 69,2% 13,6% 85,1% 71,8% 13,3% 83,3% 70,0% 13,3% 9,3% 6,4% 3,0% 9,2% 6,6% 2,6% 9,8% 7,2% 2,6% 11,6% 8,8% 2,8% 12,0% 8,9% 3,2% VARIATION DE STOCKS -0,4% 2,2% -2,2% -1,7% -1,8% EXPORTATIONS IMPORTATIONS 46,4% 38,2% 49,9% 44,0% 52,4% 42,7% 47,2% 42,2% 48,4% 41,9% FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE PRIVEE PUBLIQUE 10 Tableau n°4 : Contribution à la croissance du PIB ANNEES 2004 2005 2006 2007 2008 PRIMAIRE AGRICULTURE ELEVAGE PECHE FORET 0,0 -0,2 -0,2 0,0 0,4 0,8 0,6 0,0 0,0 0,2 0,8 0,5 0,0 0,0 0,3 -0,2 -0,8 -0,1 1,3 -0,7 0,6 0,6 0,1 0,0 0,0 SECONDAIRE INDUSTRIES EXTRACTIVES INDUSTRIES MANUFACTURIERES ENERGIE BTP -0,4 0,0 -0,6 0,1 0,1 0,4 -0,1 0,8 0,0 -0,3 0,5 0,7 -0,5 0,0 0,3 0,2 -1,3 1,5 0,3 -0,2 0,6 -0,1 0,4 0,0 0,2 TERTIAIRE Dont marchand TRANSPORTS POSTES ET TELECOMMUNICATIONS COMMERCE BANQUES ET ASSURANCES AUTRES SERVICES SIFIM Dont non marchand 0,5 -0,1 -0,8 -1,1 1,5 -0,1 0,3 0,0 0,6 1,0 0,9 -0,6 -0,4 0,4 0,1 1,6 -0,2 0,1 -0,2 0,1 -0,1 0,1 -0,2 0,2 0,4 -0,2 -0,3 1,2 1,1 -0,2 1,7 -0,8 0,2 0,4 -0,1 0,1 1,1 1,0 0,1 0,6 0,3 -0,1 0,3 -0,2 0,1 Impôts sur produits 1,2 -0,5 0,4 0,0 0,2 PIB 1,2 1,7 1,5 1,8 2,5 0,1 0,4 -0,2 0,9 1,0 0,0 0,8 1,2 -0,4 4,5 4,4 0,1 2,7 2,7 0,0 1,0 0,7 0,3 -0,5 -0,1 -0,4 1,1 0,8 0,3 2,1 1,9 0,2 1,2 0,7 0,5 -2,5 2,8 -5,0 0,5 0,1 6,3 3,7 3,9 5,4 2,9 -1,7 -5,6 -0,3 -0,4 1,0 CONSOMMATION FINALE MENAGES ADMINISTRATIONS FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE PRIVEE PUBLIQUE VARIATION DE STOCKS EXPORTATIONS IMPORTATIONS 11