La note de synthèse complète

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République de Côte d’Ivoire
Union-Discipline-Travail
NOTE DE SYNTHESE SUR LES
COMPTES DE LA NATION 2008
PROVISOIRES
Département des Statistiques et des Synthèses Economiques
Division de la Comptabilité Nationale
Avril 2010
ARTICLE MAÎTRE
Comptes de la nation 2008 : les espoirs de paix relancent la croissance en Côte
d’Ivoire mais la vigilance s’impose
En 2008, la croissance a repris en Côte d’Ivoire, malgré un contexte mondial difficile. Dans tous
les secteurs, le PIB est en augmentation. Ce bon résultat est dû à la reprise de la demande
intérieure, contrebalancée cependant par une accélération de l’inflation. Mais cette situation
reste fragile : les décideurs doivent poursuivre la mise en œuvre des actions de sortie de crise
et les réformes structurelles.
Une croissance honorable dans un contexte mondial difficile
Grâce aux accords politiques d’Ouagadougou en 2007, la confiance est revenue dans les milieux
d’affaires. Ce meilleur climat s’est traduit par une reprise de l’investissement, qui a entraîné une
reprise de la croissance économique en 2008, malgré un environnement mondial défavorable.
Un PIB en augmentation dans tous les secteurs
Le PIB ivoirien devrait se situer à 10 771,9 milliards de F CFA en 2008, soit une croissance
annuelle de 2,5 %, contre 1,8 % en 2007. Les trois secteurs, primaire, secondaire et tertiaire ont
contribué à cette croissance.
La demande intérieure et les exportations dynamisent la croissance, malgré une forte inflation
Le mouvement de reprise de la demande intérieure, déjà observé en 2007 à travers la
consommation finale, s’est poursuivi en 2008 avec une reprise des investissements et de la
consommation publique, en liaison avec les travaux de réhabilitation des infrastructures.
Cependant, le regain de la demande totale a davantage bénéficié aux importations de biens qu’à
l’offre locale. Après avoir baissé en 2007, les exportations repartent à la hausse en 2008. Dans le
même temps, l’inflation s’est accélérée (+ 6,3 %), à la suite de la flambée des prix des produits
alimentaires et énergétiques.
Un avenir à surveiller
En 2009, la Côte d’Ivoire pourrait voir sa croissance monter à plus de 3 %, grâce à
l’augmentation de la production agricole, minière et pétrolière. Mais des risques demeurent, liés
à la croissance économique et l’inflation mondiales. Pour donner toutes les chances à cette
croissance de se maintenir, les décideurs doivent poursuivre les actions en cours, visant à
consolider la stabilité politique, économique et financière.
ARTICLES ASSOCIÉS




En 2008, l’économie ivoirienne a crû de 2,5 %, un bon résultat dans le contexte de la crise mondiale
En 2008, les trois secteurs économiques, primaire, secondaire et tertiaire, ont tous contribué à la
croissance du PIB, et de façon équivalente
En 2008, la croissance a été dynamisée par la demande intérieure mais pénalisée par le solde des
échanges avec l’extérieur, et contrebalancée par une inflation importante
Pour maintenir la croissance en 2009, les décideurs doivent poursuivre les actions en cours
2
1. En 2008, l’économie ivoirienne a crû de 2,5 %, un bon résultat dans le contexte de la
crise mondiale
Une forte demande intérieure, poussée par les investissements et la consommation publique, a
permis à la Côte d’Ivoire de poursuivre en 2008 sa reprise économique, à un niveau supérieur à la
moyenne des trois dernières années. Cette performance aurait même dû être plus forte encore,
sans les effets pervers de la crise mondiale et de la hausse des cours du pétrole, qui a ralenti
certains pans de l’économie, notamment les domaines miniers et des exportations non
traditionnelles.
Une crise économique mondiale…
En 2008, du fait de la crise financière internationale, la croissance mondiale a ralenti, passant en un
an de 5,1 % à 3,1. Si l’inflation est restée modérée à 3,1 % dans les pays industrialisés (suite à la
faiblesse de l’activité du secteur réel et au repli des cours des produits de base), en revanche, elle a
tendance à repartir à la hausse dans les pays émergents et en développement (en raison de leur forte
croissance et du poids plus important de l’alimentation dans le budget des ménages).
Sur l’ensemble du continent africain, du fait de cette crise mondiale, les exportations ont chuté, les
cours des matières premières ont baissé et les conditions de financement extérieur se sont durcies.
Conséquence directe : la croissance de l’activité économique s’est réduite, passant de 6,2 % en 2007
à 5,2 % en 2008.
… dont les effets sont plus modérés dans les pays de l’UEMOA…
Dans la seule zone UEMOA, la croissance s’est légèrement raffermie en 2008, passant en un an de
3,1 % à 3,8 %. Cette évolution tient à trois facteurs positifs : de bonnes conditions climatiques ont
permis d’améliorer la production agricole, les programmes de réhabilitation des infrastructures ont
soutenu l’économie, enfin le secteur des nouvelles technologies de l’information et de la
communication a poursuivi son développement. Facteur négatif, les prix des produits alimentaires et
des produits pétroliers ont flambé, ce qui a contribué à accélérer l’inflation, passée de 2,4 % à 7,4 %.
… notamment en Côte d’Ivoire, où la croissance économique reprend, malgré une forte inflation
Les accords politiques d’Ouagadougou de 2007 destinés à sortir le pays de la crise ont ramené la
confiance dans les milieux d’affaires. Cette confiance retrouvée s’est traduite en 2008 par la reprise
de l’investissement et en conséquence par la reprise de la croissance économique, malgré un
environnement mondial défavorable.
Entre 2007 et 2008, la croissance économique ivoirienne est passée de 1,8 % à 2,5 %, restant endessous de la moyenne sous-régionale et du taux de croissance de la population (3,3 %). Dans le
même temps, l’inflation s’est accélérée pour atteindre 6,3 %.
3
2. En 2008, les trois secteurs économiques, primaire, secondaire et tertiaire, ont tous
contribué à la croissance du PIB, et de façon équivalente
Le PIB ivoirien devrait se situer à
Graphique 1 : Croissance des trois grands secteurs d’activité de
10 771,9 milliards de F CFA en
2004 à 2008
2008, soit une croissance annuelle
4,0%
de 2,5 %, contre 1,8 % en 2007.
3,0%
Contrairement à ce qui s’était passé
2,0%
PRIMAIRE
en 2007, les trois grands secteurs
1,0%
SECONDAIRE
économiques ont crû en 2008, et
0,0%
chacun de façon équivalente, à
TERTIAIRE
-1,0%
hauteur de 2,5 %. Ainsi le secteur
-2,0%
primaire réalise une meilleure
-3,0%
performance que l’an passé et le
2004
2005
2006
2007
2008
secteur tertiaire repart nettement.
Les domaines les plus dynamiques sont l’agriculture vivrière (secteur primaire), le BTP (secteur
secondaire) et les télécommunications (secteur tertiaire). Par ailleurs, la production des
hydrocarbures baisse tandis que l’agriculture d’exportation stagne. Ces résultats sont attribuables
à la normalisation progressive du climat socioéconomique, à la reconquête des marchés des pays
de l’hinterland et d’Europe par les autorités portuaires d’Abidjan, ainsi qu’aux investissements
réalisés par le port de San-Pedro pour moderniser ses infrastructures.
Encadré : La répartition du PIB par secteur reste stable au fil des ans
La répartition du PIB par secteur n’a pas changé depuis 2004 : en 2008, le secteur tertiaire est
prépondérant (42,6 % du PIB), suivi du
secteur secondaire (24,3 %) et du primaire
100,0%
(22,4 %).
90,0%
PRIMAIRE
80,0%
Graphique 2 : Poids des trois grands secteurs d’activité
dans le PIB de 2004 à 2008
70,0%
SECONDAIRE
60,0%
TERTIAIRE
50,0%
40,0%
30,0%
Droit et taxe à
l'importation+TVA
20,0%
PIB
10,0%
0,0%
2004 2005 2006 2007 2008
4
Le secteur primaire se reprend après une baisse en 2007
Le secteur primaire a eu une croissance réelle de 2,7 % en 2008, et a contribué pour 0,6 % la
croissance du PIB. C’est une bonne performance, surtout après la baisse de l’activité de 0,9 %
enregistrée l’année dernière. Cette croissance est soutenue par l’agriculture, qui reste la branche
prépondérante du secteur (88,9 %) : elle a bénéficié des bonnes conditions climatiques, notamment
d’une bonne pluviométrie. Cette performance s’est accompagnée d’un accroissement des prix au
producteur, augmentation qui s’explique par la hausse plus que proportionnelle de la demande pour
ces denrées agricoles.
Le secteur secondaire croît fortement
Le secteur secondaire a augmenté de 2,4 % en volume, soit une croissance de 1,7 points, supérieure
à celle de 2007. Sa contribution à la croissance du PIB est de 0,6 % alors qu’elle n’était que de 0,2 %
en 2007.
La croissance du secteur secondaire est due aux performances de toutes ses composantes : les
industries manufacturières (+16,2 %), les industries extractives (+4,6 %), les bâtiments et travaux
publics (+2,2 %) et l’énergie (+1,3 %). La poursuite des projets et travaux d’aménagement dans le
cadre du programme de sortie de crise et les investissements privés (BTP) y ont largement contribué.
La progression de l’énergie profite à la fois de celle de la production thermique d’électricité et de
l’eau. L’offre de gaz naturel s’est accrue, de même que la capacité de production des forages d’eau
potable de certaines régions de l’intérieur et des zones d’Abidjan.
Le secteur tertiaire confirme sa reprise entamée en 2007
En 2008, le secteur tertiaire a crû en volume de 2,6 %, contribuant ainsi à hauteur de 1,1 % à la
croissance du PIB. Cette performance est tirée par les services marchands, notamment le commerce
(+10,9 %), et les télécommunications (+3,8 %), qui profitent de l’essor de la téléphonie mobile,
toujours aussi dynamique et innovante. Les services non marchands des administrations publiques
font un peu moins bien que la moyenne, avec une croissance de seulement 1,5 %.
(Tableau 2 : taux de croissance économique par secteur de 2004 à 2008)
5
3. Une croissance dynamisée par la demande intérieure mais pénalisée par le solde des
échanges avec l’extérieur, et contrebalancée par une inflation importante
En 2008, la croissance de l’économie ivoirienne a été dynamisée à hauteur de 3,2 % par la demande
intérieure, notamment par la consommation des ménages (+3,7 %), qui représente 70,0 % du PIB.
Cette croissance a été modérée par le solde des échanges avec l’extérieur qui a contribué
négativement (- 3,2 %), et contrebalancée par une inflation importante.
Tableau : Contribution à la croissance du PIB des composantes de la demande
ANNEES
CONSOMMATION FINALE
MENAGES
ADMINISTRATIONS
FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE
PRIVEE
PUBLIQUE
VARIATION DE STOCKS
EXPORTATIONS
IMPORTATIONS
SOLDE EXTERIEUR
2004
0,1%
0,5%
-1,6%
12,0%
12,5%
10,8%
-113,6%
15,1%
11,1%
4,0%
2005
1,1%
1,4%
-0,2%
-5,5%
-1,2%
-14,9%
-696,2%
8,4%
14,2%
-5,8%
2006
1,0%
1,8%
-2,9%
12,0%
12,0%
12,0%
-230,5%
5,8%
-3,9%
9,7%
2007
5,4%
6,3%
1,0%
21,0%
25,7%
7,9%
-20,7%
-10,6%
-0,8%
-9,9%
2008
3,2%
3,7%
0,0%
10,1%
8,0%
16,6%
-4,8%
-0,8%
2,4%
-3,2%
La consommation finale publique fléchit
La consommation finale publique représente les dépenses en biens et services permettant d’assurer
le fonctionnement quotidien de l’administration publique : elle a stagné en 2008, après avoir
augmenté de 1,0 % en 2007.
La consommation finale des ménages augmente toujours, mais moins qu’en 2007
La consommation finale des ménages a moins crû que l’an passé (+3,7 % contre +6,3 %), ce qui s’est
accompagné d’une accélération des prix. Le taux d’inflation est ainsi passé de 1,9 % en 2007 à 6,3 %
en 2008, cette augmentation concernant surtout les produits alimentaires et les produits pétroliers.
Tendance à la hausse de l’investissement
Le volume global de l’investissement
reste en hausse de 10,1 %, contribuant
pour 1,2 point à la croissance. Le taux
d’investissement s’établit autour de
12,0 % pour les deux années.
La croissance de l’investissement public
est passée de 7,9 % en 2007 à 16,6 %
en 2008, tandis que l’investissement
privé a ralenti, de 25,7 % à 8,0 %, en
raison des taux d’intérêts réels élevés.
Graphique 3 : Evolution taux d’investissement
12,0%
10,0%
8,0%
FORMATION BRUTE DE
CAPITAL FIXE
6,0%
PRIVEE
4,0%
PUBLIQUE
2,0%
0,0%
2004
2005
2006
2007
2008
Amélioration du solde extérieur, qui reste cependant déficitaire
Le solde des échanges avec l’extérieur reste déficitaire en 2008, tirant ainsi la croissance vers le bas (3,2 %). Grâce aux exportations, la situation s’est nettement améliorée par rapport à 2007, où le
solde était plus négatif encore (-9,9 %).
6
Si les échanges restent déficitaires, c’est d’une part à cause de la baisse de la demande mondiale, qui
a fait s’effondrer les cours des produits de base (l’une des principales sources de revenus
d’exportation), et d’autre part à cause de l’augmentation en valeur des importations (de 4 115,6 à
4 514,9 Mds F CFA). En effet, le prix des produits pétroliers et agricoles a beaucoup augmenté et le
regain de la demande totale a davantage bénéficié aux biens importés qu’aux produits locaux.
Regain de l’inflation, notamment des produits agricoles
Entre 2007 et 2008, le prix des combustibles a augmenté de 11,2 % et celui des produits alimentaires
de 11,6 % (par exemple les prix payés aux producteurs de café et de cacao ont augmenté
respectivement de 11,6 % et de 57,9 %). Cette flambée des prix des produits énergétiques et
alimentaires, combinée à la pression de la demande, a fait grimper le taux d’inflation de 1,9 % à
6,3 %.
Le déflateur du PIB est passé de 1,03 % en 2007 à 1,08 % en 2008.
4. Pour maintenir la croissance en 2009, les décideurs doivent poursuivre les actions en
cours
En 2009, la Côte d’Ivoire pourrait voir sa croissance monter à plus de 3 %, grâce à
l’augmentation de la production agricole, minière et pétrolière. Mais des risques demeurent,
liés à la croissance économique et l’inflation mondiales. Pour consolider la stabilité sociopolitique, les décideurs doivent poursuivre les actions en cours.
Pour faire face à la flambée des prix des produits alimentaires et des combustibles, ils
doivent poursuivre les actions visant à accroître l’offre de produits vivriers et la circulation des
produits alimentaires.
Pour préserver la stabilité macroéconomique, ils doivent poursuivre les réformes structurelles,
dans les filières café, cacao, coton, pétrole et autres (anacarde et horticulture), et renforcer le
traitement du verger de cacao.
Enfin, pour lutter contre la pauvreté, ils doivent poursuivre la mise en œuvre du programme
économique et financier visant à réduire la dette publique.
7
ANNEXES
Tableau n°1 : PIB aux prix courants (en millions de francs XOF)
2004
2005
2006
2007
2008
PRIMAIRE
AGRICULTURE
ELEVAGE
PECHE
FORET
2 063 033
1 825 263
158 219
13 490
66 061
2 036 048
1 791 886
161 740
11 681
70 741
2 105 934
1 851 535
170 303
11 828
72 268
2 144 500
1 881 740
175 790
12 580
74 390
2 408 072
2 139 818
180 712
15 234
72 307
SECONDAIRE
INDUSTRIES EXTRACTIVES
INDUSTRIES MANUFACTURIERES
ENERGIE
BTP
1 924 926
282 015
1 350 565
106 533
185 813
2 056 198
319 239
1 427 282
108 600
201 077
2 190 352
501 236
1 370 344
105 765
213 007
2 268 999
409 707
1 523 119
125 496
210 677
2 614 569
498 204
1 742 047
135 410
238 908
TERTIAIRE
Dont marchand
TRANSPORTS
POSTES ET TELECOMMUNICATIONS
COMMERCE
BANQUES ET ASSURANCES
AUTRES SERVICES
SIFIM
Dont non marchand
3 782 858
2 812 625
296 856
339 524
874 012
361 506
1 248 215
-307 488
970 233
3 982 519
3 013 393
289 403
340 057
903 688
394 070
1 407 194
-321 019
969 126
4 043 047
3 098 488
317 665
361 674
881 415
411 914
1 467 416
-341 596
944 559
4 262 256
3 288 652
323 249
504 528
851 250
431 019
1 530 325
-351 719
973 604
4 583 600
3 556 447
355 897
556 693
939 264
456 449
1 620 614
-372 470
1 027 152
ANNEES
Impôts sur produits
936 990
968 575
1 073 428
1 165 743
9 011 755
9 307 908
9 749 183
10 771 983
7 246 143
5 943 504
1 302 639
7 461 565
6 161 399
1 300 166
7 701 777
6 436 682
1 265 095
8 293 933
6 995 110
1 298 823
8 974 036
7 540 729
1 433 307
817 636
559 036
258 600
826 102
590 802
235 300
911 057
672 057
239 000
1 132 444
856 884
275 560
1 297 781
955 390
342 391
35 739
194 730
EXPORTATIONS
4 058 332
4 496 718
4 874 327
4 604 547
5 212 347
IMPORTATIONS
3 340 912
3 967 360
3 974 676
4 115 648
4 514 866
PIB
974 643
8 745 460
CONSOMMATION FINALE
MENAGES
ADMINISTRATIONS
FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE
PRIVEE
PUBLIQUE
VARIATION DE STOCKS
-
-
204 577
-
166 093
-
197 315
8
Tableau n°2 : Taux de croissance économique
ANNEES
2004
2005
2006
2007
2008
0,0%
-0,8%
-11,0%
3,4%
57,0%
3,4%
3,1%
0,9%
-16,6%
22,6%
3,4%
2,3%
1,3%
-14,9%
37,3%
-0,9%
-3,9%
-5,8%
1045,7%
-84,3%
2,7%
2,9%
2,9%
2,5%
-1,4%
-2,0%
-0,4%
-4,2%
12,2%
3,5%
2,0%
-1,7%
5,3%
0,4%
-15,3%
2,3%
19,3%
-3,0%
0,7%
13,9%
0,7%
-25,1%
9,9%
22,7%
-9,0%
2,4%
-1,6%
2,6%
2,9%
8,6%
TERTIAIRE
Dont marchand
TRANSPORTS
POSTES ET TELECOMMUNICATIONS
COMMERCE
BANQUES ET ASSURANCES
AUTRES SERVICES
SIFIM
Dont non marchand
1,2%
-0,5%
-21,5%
-31,4%
16,9%
-1,6%
2,5%
0,9%
6,2%
2,3%
2,9%
-18,0%
-9,8%
4,1%
2,5%
10,9%
4,4%
0,8%
-0,5%
0,4%
-2,9%
1,8%
-2,3%
5,1%
2,5%
6,4%
-3,1%
2,8%
3,4%
-5,6%
43,8%
-8,8%
4,7%
2,2%
3,0%
0,9%
2,6%
3,0%
2,4%
10,9%
3,8%
-1,5%
1,9%
5,9%
1,5%
Impôts sur produits
11,9%
-4,8%
4,2%
0,0%
2,1%
PIB
1,2%
1,7%
1,5%
1,8%
2,5%
CONSOMMATION FINALE
MENAGES
ADMINISTRATIONS
0,1%
0,5%
-1,6%
1,1%
1,4%
-0,2%
1,0%
1,8%
-2,9%
5,4%
6,3%
1,0%
3,2%
3,7%
0,0%
FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE
PRIVEE
PUBLIQUE
12,0%
12,5%
10,8%
-5,5%
-1,2%
-14,9%
12,0%
12,0%
12,0%
21,0%
25,7%
7,9%
10,1%
8,0%
16,6%
-113,6%
-696,2%
-230,5%
-20,7%
-4,8%
15,1%
11,1%
4,0%
8,4%
14,2%
-5,8%
5,8%
-3,9%
9,7%
-10,6%
-0,8%
-9,9%
-0,8%
2,4%
-3,2%
PRIMAIRE
AGRICULTURE
ELEVAGE
PECHE
FORET
SECONDAIRE
INDUSTRIES EXTRACTIVES
INDUSTRIES MANUFACTURIERES
ENERGIE
BTP
VARIATION DE STOCKS
EXPORTATIONS
IMPORTATIONS
SOLDE EXTERIEUR
9
Tableau n°3 : Poids dans la constitution du PIB
ANNEES
2004
2005
2006
2007
2008
PRIMAIRE
AGRICULTURE
ELEVAGE
PECHE
FORET
23,6%
20,9%
1,8%
0,2%
0,8%
22,6%
19,9%
1,8%
0,1%
0,8%
22,6%
19,9%
1,8%
0,1%
0,8%
22,0%
19,3%
1,8%
0,1%
0,8%
22,4%
19,9%
1,7%
0,1%
0,7%
SECONDAIRE
INDUSTRIES EXTRACTIVES
INDUSTRIES MANUFACTURIERES
ENERGIE
BTP
22,0%
3,2%
15,4%
1,2%
2,1%
22,8%
3,5%
15,8%
1,2%
2,2%
23,5%
5,4%
14,7%
1,1%
2,3%
23,3%
4,2%
15,6%
1,3%
2,2%
24,3%
4,6%
16,2%
1,3%
2,2%
TERTIAIRE
Dont marchand
TRANSPORTS
POSTES ET TELECOMMUNICATIONS
COMMERCE
BANQUES ET ASSURANCES
AUTRES SERVICES
SIFIM
Dont non marchand
43,3%
32,2%
3,4%
3,9%
10,0%
4,1%
14,3%
-3,5%
11,1%
44,2%
33,4%
3,2%
3,8%
10,0%
4,4%
15,6%
-3,6%
10,8%
43,4%
33,3%
3,4%
3,9%
9,5%
4,4%
15,8%
-3,7%
10,1%
43,7%
33,7%
3,3%
5,2%
8,7%
4,4%
15,7%
-3,6%
10,0%
42,6%
33,0%
3,3%
5,2%
8,7%
4,2%
15,0%
-3,5%
9,5%
Impôts sur produits
11,1%
10,4%
10,4%
11,0%
10,8%
PIB
100%
100%
100%
100%
100%
CONSOMMATION FINALE
MENAGES
ADMINISTRATIONS
82,9%
68,0%
14,9%
82,8%
68,4%
14,4%
82,7%
69,2%
13,6%
85,1%
71,8%
13,3%
83,3%
70,0%
13,3%
9,3%
6,4%
3,0%
9,2%
6,6%
2,6%
9,8%
7,2%
2,6%
11,6%
8,8%
2,8%
12,0%
8,9%
3,2%
VARIATION DE STOCKS
-0,4%
2,2%
-2,2%
-1,7%
-1,8%
EXPORTATIONS
IMPORTATIONS
46,4%
38,2%
49,9%
44,0%
52,4%
42,7%
47,2%
42,2%
48,4%
41,9%
FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE
PRIVEE
PUBLIQUE
10
Tableau n°4 : Contribution à la croissance du PIB
ANNEES
2004
2005
2006
2007
2008
PRIMAIRE
AGRICULTURE
ELEVAGE
PECHE
FORET
0,0
-0,2
-0,2
0,0
0,4
0,8
0,6
0,0
0,0
0,2
0,8
0,5
0,0
0,0
0,3
-0,2
-0,8
-0,1
1,3
-0,7
0,6
0,6
0,1
0,0
0,0
SECONDAIRE
INDUSTRIES EXTRACTIVES
INDUSTRIES MANUFACTURIERES
ENERGIE
BTP
-0,4
0,0
-0,6
0,1
0,1
0,4
-0,1
0,8
0,0
-0,3
0,5
0,7
-0,5
0,0
0,3
0,2
-1,3
1,5
0,3
-0,2
0,6
-0,1
0,4
0,0
0,2
TERTIAIRE
Dont marchand
TRANSPORTS
POSTES ET TELECOMMUNICATIONS
COMMERCE
BANQUES ET ASSURANCES
AUTRES SERVICES
SIFIM
Dont non marchand
0,5
-0,1
-0,8
-1,1
1,5
-0,1
0,3
0,0
0,6
1,0
0,9
-0,6
-0,4
0,4
0,1
1,6
-0,2
0,1
-0,2
0,1
-0,1
0,1
-0,2
0,2
0,4
-0,2
-0,3
1,2
1,1
-0,2
1,7
-0,8
0,2
0,4
-0,1
0,1
1,1
1,0
0,1
0,6
0,3
-0,1
0,3
-0,2
0,1
Impôts sur produits
1,2
-0,5
0,4
0,0
0,2
PIB
1,2
1,7
1,5
1,8
2,5
0,1
0,4
-0,2
0,9
1,0
0,0
0,8
1,2
-0,4
4,5
4,4
0,1
2,7
2,7
0,0
1,0
0,7
0,3
-0,5
-0,1
-0,4
1,1
0,8
0,3
2,1
1,9
0,2
1,2
0,7
0,5
-2,5
2,8
-5,0
0,5
0,1
6,3
3,7
3,9
5,4
2,9
-1,7
-5,6
-0,3
-0,4
1,0
CONSOMMATION FINALE
MENAGES
ADMINISTRATIONS
FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE
PRIVEE
PUBLIQUE
VARIATION DE STOCKS
EXPORTATIONS
IMPORTATIONS
11
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