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Questions d’éthique et de déontologie.
Ariane Bazan
1er cours :
Informations pratiques :
Permanence : jeudi 12h45 – 13h45 DC9-104
Evaluation : écrit +- 4 questions ouvertes
Outils : il va y avoir des intervenants  pas de notes mais on est quand même interrogés dessus.
Notes de cours : syllabus : code et texte légaux + documents
Slides sur l’uv
Présentation du cours
Une Sensibilisation aux Problèmes Ethiques et Déontologiques
Buts:
1) éthique: penser l’action du professionnel dans le domaine de la psychologie et de l’éducation
tant dans la rencontre que dans la société
2) déontologie: expliciter et problématiser les limites du cadre de l’exercice professionnel ainsi que
de possibles situations de dépassements du cadre
Éthique : ce qui a trait à l’agir
Que dois-je faire ? Comment faire ?
Code pratique
Contenus:
1) outils théoriques à la réflexion éthique en psychologie
2) une explicitation de la législation de la profession
3) des témoignages ‘de terrain’ de l’exercice professionnel
(SHE LOVES PSYCHANALYSE !) interface physiologie et psychanalytique
Problèmes
Le jeu du foulard  réflexion, problème de santé mentale
La pathologisation de ce qui est constitutif de l’humain : l’enfance, l’adolescence, la jeunesse…  on
dépiste des anomalies
Quelque chose de ce qui est dans l’âme  exagération
Dépistage pré symptomatique de la psychopathie
Acteurs du débat social
Prendre la parole ou ne pas prendre la parole  action éthique
Question d’éthique et de déontologie = important pour le rôle que nous allons jouer dans notre
cabinet comme dans la société.

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Ce rôle devient crucial
Psychologisation des problèmes sociétaux
Sensibilisation aux problèmes éthiques et déontologique
Théorie des discours de Lacan (1901-1981)
Retour à Freud
Beaucoup d’écoles freudiennes : lisent Freud avec une espèce de raccourci. On pense avoir comprit
et on continu à bâtir. Ils font leur propre théorie
Lacan retourne aux textes, aux sources
Freud : neurologue :
Premiers écrits toujours biologiques : « l’esquisse »
Entre philosophe et physiologie en même temps : école physiologique
Post freudien ne lisent pas les idées physiologique, ils font un élagage.
Lacan reprend le fondement
Il est sensible à l’importance que Freud accorde au langage (aphasie, interprétation de rêve,
psychopathologie de la vie quotidienne, attention au langage par trop vue par les post freudiens)
Lacaniens : importance du langage.
1911 : De Saussure : linguiste : étudiants ont édité le cours.
Théorie sur ce qu’est le langage
Théorie des discours : quand on parle : quelle est la structure du discours, différentes formes de
discours :
- L’étudiant qui prend la parole
- Prof qui explique
- Presque rien dire « oui », « je comprend »
- S’éprendre sur ses émotions
Différentes structures
Mettre en carte les discours  pour organiser les débats et comprendre ce qui se passe en société
Discours hystérique, stupide, violent de mettre 2 discours hystériques en face.
Journée d’étude : La transgression au féminin.
Matin : Romance X (très controversé)
Pourquoi est-il important pour le cours de déontologie et éthique ? Optique clinique : rencontre,
écoute : pouvoir accueillir aussi la parole intime alors qu’elle est souvent choquante. Mais que faire
quand ça nous choque ?
Ex : clinique : Dame : désarroi, perte de repère, impossible de se prendre en main, rupture de
liaisons, dépression.
Le travail donne des améliorations mais quand même les mêmes problèmes reviennent (dans le
relationnel, comme un trou)
Perte d’énergie, confiance, désespoir, fragilité.
Prénom « Angélique » : bonne tenu, belle..
Difficile d’aborder l’intimité surtout sexuelle
Elle vient à en parler : la parole de la jouissance, elle parle de l’orgasme
Le fantasme qui peut mener à l’orgasme : imagine que son partenaire est une bête : un chien.

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Pouvoir accueillir cette parole
Le fantasme n’est pas la vie sociale (femme fantasme viol  ne veulent pas vraiment se faire violer !)
Différence entre rôle social et parole
Clinique : ouvrir l’espace de parole sur une intimité
On peut avoir quelque chose de transgressif au niveau du fantasme  clinicien
Et transgressif du lien social  police
Pouvoir accueillir cette parole…
Elle avait un fantasme d’humiliation
Pouvoir jouir de l’humiliation au point de vue du fantasme  point de vue lien social elle ne se
faisait plus humilier.
Important rôle du clinicien
Fantasme permet un rôle social plus équilibré
Après midi : Antoine Masson et Desuther
Table des matières
I. QUESTIONS D’ETHIQUE
1. QUELQUES OUTILS EPISTEMOLOGIQUES
1. Définitions
1. Ce qui tient de l’action
2. Ce qui tient du savoir
3. Ce qui tient de la structure
2. La Théorie des Discours
1. Organisation du discours
2. Les quatre discours
3. Applications et conclusions
2. ÉTHIQUE DU LIEN SOCIAL
1. A Propos d’Alain Badiou: «L’Ethique. Essai sur la Conscience du Mal»
Gertrudis Van de Vijver
2. La Transgression au Féminin : journée d’étude avec, entre autres, Antoine
Masson et Laurent de Sutter
II. QUESTIONS DE DEONTOLOGIE
1. DEONTOLOGIE DE LA PSYCHOLOGIE
1. LE CODE DE DEONTOLOGIE DES PSYCHOLOGUES
1. Code de déontologie des psychologues belges
2. Annexe au Code (A): Le secret professionnel
3. Annexe au Code (C): Dossiers
2. CADRE ET ORGANISATION LEGALE DE L’EXERCICE PROFESSIONNEL - Pierre
Nederlandt
2. DES PRATIQUES DE L’AME
1. LA MESURE DE L’ÂME
1. La recherche en psychologie: Questions d'éthique dans la recherche
fondamentale en psychologie – Olivier Klein

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2. Le diagnostic psychologique
2. INTERVENIR SUR L’ÂME
1. Pharmacothérapie versus psychothérapie
2. L'intervention psychologique en milieu interculturel – Alain Vanoeteren
Début du cours
I. QUESTIONS D’ETHIQUE
1. QUELQUES OUTILS EPISTEMOLOGIQUES
1.1 Définitions
1.1.1 Ce qui tient de l’action
1) Morale et éthique
Morale et éthique: une science et une discipline pratique, à trait à l’agir.
 qui traite des principes régulateurs de l'action
 qui a pour objectif de déterminer une manière de vivre conforme aux fins de la vie humaine
 dans une recherche du bonheur ou de vertu (de bien faire, de faire le bien), (mais le
bonheur est-il possible ? humanité heureuse ? Difficile d’être dans un bonheur
général, pour toujours, il y a aura toujours plus ou moins de violence ou de
frustration) ce serait plutôt aller sur le pend de la vie et pas de la mort, de la
construction et pas de la destruction.
 pour agir sereinement ensemble
Morale : les mœurs telles qu'elles sont pratiquées. C’est là, de facto, c’est l’état des choses.
 dichotomique : la science du bien et du mal basée sur des valeurs clés apprises
 collective, normative : ensemble des normes propres à un groupe social à un moment précis
 la morale varie en fonction de la culture, des croyances religieuses, ainsi que des
politiques, de l’économie et de l’avancement technologique
 contraignante, exigence d’universalité : ces normes sont des règles d'action ou impératifs
catégoriques ou des interdictions
 ils commandent de faire un Bien posé comme valeur absolue, par ex. "Tu ne
tueras pas"
Ethique: démarche visant à répondre aux questions « que dois-je faire? Comment dois-je agir?
Comment dois-je vivre ? »  questions que le sujet se pose
 plurielle : démarche qui s’appuie sur un nombre de valeurs intégrées (plutôt qu’apprises)
 individuelle, contextuelle : démarche visant, face à un problème donné, à adopter la meilleure
solution en tenant compte du contexte
 singulière : démarche qui détermine factuellement la meilleure façon d’agir selon ce qui est
estimé bon dans la situation singulière qui se présente

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Ricœur, 1990 : « Faut-il distinguer entre morale et éthique? A vrai dire, rien dans l'étymologie ou
dans l'histoire de l'emploi des mots ne l'impose : l'un vient du grec, l'autre du latin, et les deux
renvoient à l'idée de mœurs (ethos, mores) ; on peut toutefois discerner une nuance, selon que l'on
met l'accent sur ce qui est estimé bon ou sur ce qui s'impose comme obligatoire. C'est par
convention que je réserverai le terme d' éthique pour la visée d'une vie accomplie sous le signe des
actions estimées bonnes, et celui de morale pour le côté obligatoire, marqué par des normes, des
obligations, des interdictions caractérisées à la fois par une exigence d'universalité et par un effet
de contrainte. »
2) Déontologie
 déontologie: l’ensemble des devoirs et règles liés à l’exercice d’une profession de façon à
défendre les intérêts des clients ou faciliter les relations entre professionnels
 concrètement : un ensemble de règles exprimées de façon formelle et explicite et dont la
transgression est susceptible de sanction
 les règles déontologiques imposent une réponse dans les situations problématiques que
peut rencontrer le professionnel dans l’exercice de son métier
 déontologie et éthique
L’éthique professionnelle arbitre les dilemmes moraux que les situations professionnelles
problématiques peuvent engendrer
Déontologie et morale
 Les règles déontologiques et les normes morales:
 imposent des devoirs aux professionnels
 reposent sur les valeurs morales à vocation universelle telles que l’humanité, le
désintéressement, la probité, l’honneur, la loyauté, la confraternité
 exercent une contrainte sur le comportement des individus
 la nature de cette contrainte
 la morale: le trouble de la conscience du sujet ou la désapprobation sociale
 la déontologie: les actes contraires sont sanctionnés par des instances reconnues au sein des
groupements professionnels: du blâme à l’interdiction d’exercice de la profession.
Déontologie et droit
Le droit se distingue de la morale et de l'éthique dans le sens où il ne se prononce pas sur la valeur
des actes, bien/mal, bon ou mauvais, et ne définit que ce qui est permis et défendu par le pouvoir
dans une société donnée
1.1.2 Ce qui tient du savoir
1) Science
Épistémologie
Philosophie anglo-saxonne: épistémologie ≈ la théorie de la connaissance
Philosophie francophone: branche de la philosophie des sciences qui « étudie de manière critique la
méthode scientifique, les formes logiques et modes d'inférence utilisés en science, de même que les