Le blocage des prix : il s’attaque aux effets plus qu’aux causes ; en France, en 63, 68, 71, 78,
80, 81, 82-83. L’efficacité sur le LT est faible, la méthode est devenue obsolète dans les 80s.
La politique budgétaire et fiscale : on cherche à réduire la D ; un excédent budgétaire/faible
déficit facilite la désinflation, la réduction des dépenses marche mieux qu’une hausse des
recettes. Elle n’est plus utilisée (inefficacité à CT, impact peu sûr à LT, effet récessioniste).
L’encadrement du crédit : la B autorise à chaque banque une progression annuelle des encours
de crédit, le dépassement est sanctionné (72-84) ; d’abord réel, le succès s’est réduit (pbme de
concurrence, contournement…). La réforme du système financier la fait abandonner.
La politique des revenus : diminuer les R –salariaux, d’où l’ire syndicale- pour réduire les
tensions inflationnistes. Toutes ces méthodes ne s’attaquent qu’à l’inflation de croissance
.
Les politiques monétaires actuelles
Elle est surtout passive ; on combat l’inflation, mais on ne relance pas la machine éco.
- Le fondement monétariste des politiques monétaires actuelles
Une explication de la stagflation : elle est le résultat des relances keynésiennes des 60s
. Pour
Hayek, les décisions sont faussées ; pour Friedman, les anticipations inflationnistes.
Une politique monétaire orthodoxe : la disparition de l’inflation d’origine monétaire permet la
reprise de la croissance (pour le thatcherisme : surtout la libéralisation de l’éco).
Les enjeux de la politique monétaire : pour Chicago, la monnaie est neutre à LT, elle ne l’est
jamais pour les néo-autrichiens qui proposent une dénationalisation totale de l’émission
monétaire, transmise au secteur privé, elle entrera en concurrence et la plus stable
s’imposera ; pour MF, il faut la rendre la plus neutre possible à CT (politique de la règle).
- La différenciation des politiques monétaires selon le système financier
La nouvelle taxinomie des systèmes financiers : on en distingue 3 types : marchés de K, crédit
administré, crédit libéralisé en concu avec les marchés financiers. Ils varient selon le poids
des canaux de financement, le mode d’établissement des taux d’î, le rôle du gouvernement.
La politique monétaire dans le cadre d’un système financier fondé sur le marché : modèle de
Brunner et Meltzer : M = k(i,g).Ha ; L = I(i,g).Ha où I≠k, k multiplicateur monétaire, I de
crédit. La politique monétaire a des effets directs et indirects sur I et k, modifiant le ratio entre
M et crédit bancaire. Brunner et Meltzer proposent une régulation par la base. Si on hausse les
Ro, Ha reste identique mais k diminue et donc M aussi (d’autant que le taux d’î augmente).
La politique monétaire dans le cadre d’un système financier fondé sur la banque et administré
La B joue en éco d’endettement le rôle de PDR contraint, la D détermine la quantité de crédit.
Si elle est inélastique, le seul contrôle est quantitatif (72-84).
La situation actuelle en France : un système financier fondé sur la banque et libéralisé : la
stabilité des prix passe par des objectifs intermédiaires, taux de change (comme le « cercle
vertueux allemand » et M3 grâce aux taux d’î (dans le cadre de l’open market) et aux Ro.
- L’influence de l’indépendance de la banque centrale
Indépendance des banques centrales et inflation : elle n’a pas d’effet sur la croissance, mais
bien sur l’inflation car elle ne cède pas par politique au laxisme gouvernemental. Rogoff,
théorie du banquier conservateur comme fondement de la crédibilité.
L’indépendance de la Banque de France en 93 : le 1er objectif est la stabilité des prix, la B est
seule à définir la politique monétaire. Ca pue le monétarisme !
La désinflation en France
- Quinze ans de désinflation compétitive
La stratégie de désinflation compétitive : elle commence avec le plan Mauroy de 82 et doit
favoriser la croissance par la faible inflation (Trichet) dans le cadre du SME, elle s’appuie sur
Et en plus elles réduisent l’activité économique, donc en période de stagflation c’est tendu !
Aller voir le schéma de la p 82