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UNIZO se préoccupe du paradoxe du marché du travail bruxellois, avec d’une part un marché de
travail de 610.000 emplois, avec une population active de 450.000 personnes, mais quand même
94.119 demandeurs d'emploi. Beaucoup d'emplois pour les Bruxellois se situent dans les PME. Le
taux de chômage des jeunes dans la Région Bruxelloise est à un niveau inquiétant de 35 % !
UNIZO plaide d’abord pour plus de mobilité interrégionale des demandeurs d’emploi par la
communication des aides financières, liées aux demandeurs d'emploi bruxellois (chèques langues,
chèques TIC), auprès des employeurs flamands et wallons, la formulation des conditions
linguistiques en relation avec les exigences de l’emploi et des projets transrégionaux sectoriels de
mise à l’emploi pour les demandeurs d'emploi bruxellois. En outre, un Accompagnement sur mesure
de l’employeur PME est nécessaire. UNIZO demande aussi une harmonisation en fonction de la
transparence des mesures d'emploi, en particulier celles des Communautés, entre autres de la
Formation Professionnelle Individuelle (FPI) et les plans de diversité. Pour le traitement
administratif des permis de travail B, UNIZO plaide pour une application transparente des
procédures d'octroi (déroulement de la procédure de l’étude du marché du travail, les délais, la
justification de la décision,…).
Concernant l’ accompagnement différencié des demandeurs d'emploi en fonction de sa “distance
du marché de l’emploi” , UNIZO veut lier un accompagnement de qualité au contrôle sur la
disponibilité. Pour la formation professionnelle, une harmonisation de l'offre de formation
professionnelle néerlandophone et francophone s’impose. La connaissance du néerlandais donne
plus de chances au demandeur d'emploi pour suivre une formation professionnelle ou trouver un job
auprès des employeurs néerlandophones. La connaissance d'une autre langue, tel que l’anglais par
exemple, augmente la chance d'un job dans le contexte international de Bruxelles et de la Région
aéroportuaire. Dans les deux cas, le demandeur d'emploi augmente sa mobilité sur le marché du
travail et donc sa chance à l’emploi. UNIZO trouve qu’une réduction Bruxelloise des cotisations
ONSS pour les jeunes travailleurs doit encourager les entrepreneurs à employer ce groupe.
L'économie sociale bruxelloise, ou l'économie plurielle, doit se développer au service des
demandeurs d'emploi avec une grande ` distance du marché de l’emploi’. Il ne se peut pas que
l'économie sociale subventionnée fait la concurrence avec l’économie régulière, accentue UNIZO.
L’organisation d’entrepreneurs demande que l’on investisse davantage dans la promotion de
l'enseignement technique et professionnel et dans l'achat de matériel didactique adéquat, en
collaboration avec les partenaires sociaux et les structures de l'enseignement.
Concernant la politique pro-PME sur l'aménagement du territoire, l'énergie et
l'environnement, UNIZO demande une attention particulière pour repousser la diminution
dramatique des terrains et bâtiments pour entreprises par le dressement de l’inventaire des terrains
et bâtiments encore disponibles, y compris les assainissements nécessaires, résoudre l’offre
excessive de bureaux dans la deuxième couronne, par une desserte améliorée du transport en
commun, une augmentation significative des seuils de classifications pour les permis
d’environnement afin de remplacer les permis d’environnement par une Déclaration pour les petites
entreprises, la réalisation rapide d'un guichet de permis d’environnement digital, la facilitation de
l’accès au marché bruxellois de gaz et d’électricité, pour réaliser une véritable libéralisation et une
meilleure harmonisation des réglementations et des obligations dans les différentes Régions, dans le
cadre des certificats de performances énergétiques.