v) allocation de 100 milliards de dollars à partir de 2020, aux pays en
voie de développement, notamment les pays Africains ; et
augmentation de cette aide à partir de 2025 ;
vi) création d’un mécanisme de “pertes et dommages” résultant du
changement climatique
vii) renforcement des capacités, compétences et transfert de
technologies en faveur des pays en voie de développement.
Lors de la COP21, d’importantes recommandations et résolutions ont été
adoptées, mais les mécanismes de leurs mises en œuvre ont été laissés à des
COP futures, notamment la COP22 de Marrakech.
La COP22 est une Conférence des Actes placée sous l’égide du Triple A :
Adaptation, Agriculture & Afrique, plaçant ainsi l’Afrique au cœur des débats
et discussions. En effet, l’Afrique, qui contribue de façon insignifiante aux
émissions de gaz à effet de serre (3 à 4 % des émissions mondiales) reste le
continent le plus pénalisé par le changement climatique avec de lourdes
conséquences sur ses écosystèmes, ses populations et son développement. A
travers tout le continent, le réchauffement de la terre a exacerbé les
problèmes liés à la pénurie d’eau, intensifié les cycles de sécheresse et accru la
désertification, entrainant une plus grande vulnérabilité de l’agriculture
durable et de la sécurité alimentaire; la dégradation de la flore et de la faune,
la prolifération des risques pandémiques et endémiques ; l’augmentation du
taux de pauvreté et de l’exode rural, des migrations, de la criminalité et des
conflits. Dans un tel contexte, l’avancée des connaissances scientifiques ainsi
que le développement de technologies durables et écologiques sont désormais
cruciaux pour développer des solutions permettant de contrecarrer le
changement climatique et atteindre les 17 objectifs de développement durable
fixés par les Nations Unies.
Il en découle que la recherche scientifique et la formation
académique/universitaire devraient être explicitement mentionnées dans les
clauses de mise en œuvre des accords de la COP.
Ainsi, nous Présidents, Recteurs, et Vice Chanceliers des Universités du monde,
organismes publics de recherche et académies africaines des sciences appelons
les décideurs internationaux à :