temps il y a activation sympathique par effet de miroir. Cela veut dire qu’une hypotension
artérielle se traduit par une tachycardie.
4-Boucles de régulation des volorécepteurs sur la FC : réflexe de Bainbridge.
C’est une boucle indépendante de celle décrite auparavant car elle ne va pas se traduire par les
mêmes effets que les volorécepteurs précédents. C’est une boucle avec les récepteurs au
niveau de l’oreillette qui envoie l’influx sur le tronc cérébral et en retour il y a visé sur le
nœud sinusal pour accélération de la fréquence cardiaque. A quoi ça sert ? ca permet d’éviter
l’accumulation de sang veineux en amont du cœur.
5-Complémentarité des régulations de la FC par les barorécepteurs et par les volorécepteurs.
On simule ceci de 2 façons : en faisant perfusion rapide ou hémorragie. (16)
-cas de la perfusion rapide : fait du côté veineux se traduit par une élévation de pression
veineuse centrale donc distension des volorécepteurs au niveau de l’OD et un réflexe de
Bainbridge donc accélération de FC. Ceci est une stimulation par perfusion. Au niveau de
l’autre boucle de régulation : barorécepteurs, la perfusion entraîne une élévation de pression
veineuse centrale qui se traduit par élévation du débit cardiaque qui augmente la pression
artérielle qui se traduit par un réflexe barorécepteur qui aurait tendance à abaisser la fréquence
cardiaque donc contrarier le réflexe de Bainbridge. Mais il est observé que quand
augmentation du volume sanguin par perfusion c’est le réflexe de Bainbridge qui est
prédominant donc ça se traduit par élévation de FC.
-cas de l’hémorragie : diminution de la pression veineuse centrale donc arrêt de la stimulation
des volorécepteurs donc pas de Bainbridge, pas de tendance à augmenter la fréquence
cardiaque. Mais en même temps il y a diminution du débit cardiaque par diminution de PVC
donc il y a une diminution de pression artérielle donc barorécepteurs plus stimulés du tout
mais en revanche par effet de miroir il y a activation sympathique qui sont prédominant sur
celle du réflexe de Bainbridge donc là encore élévation de fréquence cardiaque.
Arythmie sinusal respiratoire :
Dans les circonstances physiologiques et au repos : quand on s’arrête de respirer la fréquence
cardiaque demeure constante mais quand on se remet à respirer normalement il y a variation
de la fréquence cardiaque si bien qu’à l’inspiration il y a augmentation de fréquence cardiaque
et à l’expiration il y a une baisse de fréquence cardiaque.
-quel est le mécanisme : Au niveau du SNA on a parlé des différences de délais d’action et
de délais d’inactivation respective du sympathique et parasympathique. Lorsqu’il y a
activation sympathique, sécrétion de noradrénaline qui agit par une libération de messager
intracellulaire donc ça prends du temps et de même pour son inactivation il y a recaptage de
noradrénaline et inactivation donc inactivation de l’action du sympathique lente. Pour
phénomène périodique comme celui ci, le sympathique n’a pas le temps à chaque fois de
s’adapter : ses variations sont en quelque sorte tamponné alors qu’au contraire le
parasympathique a une activation rapide et son inactivation est aussi rapide (cholinestérases
en grand nombre) : effet ON/ OFF. Sur ces phénomènes périodiques, le parasympathique se
révèle plus rapide de réaction que le système sympathique donc c’est le parasympathique qui
a une action prédominante dans ces phénomènes périodiques un peu rapide. Ce système
parasympathique activé a tendance à enclencher une bradycardie donc diminution de FC.
Dans les mécanismes qui mènent au noyau parasympathique bulbaire il y a facteurs
mécaniques ou centraux ( =centre respiratoire).
-facteurs mécaniques : quand inspiration commence il y a augmentation du volume des
poumons hors il existe dans le tissu pulmonaire des récepteurs à l’étirement qui envoient leurs
signaux vers le tronc cérébral et il en résulte une action inhibitrice sur le noyau
parasympathique du tronc cérébral donc ça se traduit par une augmentation de la FC à
l’inspiration. Lorsqu’il y a inspiration il y a diminution de pression intra thoracique donc il y a
facilitation du retour veineux c’est à dire du passage du sang veineux de la périphérie vers les