
— I'atteinte dissociée des deux secteurs appélee dyshydratation est la conséquence d'un
deséquilibré osmotique au niveau da LEC.
L'inflation hydrique absolue ou relative par rapport au pool sodée responsable d'une
hyponatrémie avec osmolarité basse est le trouble le plus fréquent. Quel que soit l'état
du LEC, augmente (oedèmes), diminué (signe du mouchoir) ou apparemment normal, la
baisse de la concentration particulaire par rapport au LIC entraîne un transfert d'eau du
LEC vers le LIC avec risque d'hypertension intracrânienne.
La surcharge particulaire absolue ou relative du |LEC peut être due au sodium:
perfusions de quantités importantes sur un temps bref de sérum bicarbonaté
hypertonique; à des particules noil sodées : mannitol, glucose essentiellement dans le
cadre d'une insuffisance rénale aiguë ou chronique; celle-ci êmpeche l'effet de diurèse
osmotique qui en éliminant ces osmoles est responsable normalement d'une dehydratation
globale. Dans ces deux cas d'' hyperosmolarité avec hypernatrémie si la surcharge est
sodée ou avec hyponatrémie si la surcharge est non sodée se produit un transfert d'eau
du LIC préjudigable pour le cerveau, vers le LEC : le retentissement dépend de son
étiage initial et de l'état cardiovasculaire.
En pratique clinique chirurgicale, plus que des troubles élementaires se
rencontrent des troubles mixtes de traitement plus ou moins facile : le secteur
vasculaire reste à la fois la priorité immédiate qu'il y ait surcharge ou déplétion et
l'intermédiaire pour agir sur les autres secteurs : apport ou soustraction isotoniques de
sodium pour agir sur le secteur interstitiel, apport de solutés hypertoniques ou
hypotoniques en sodium ou non pour agir sur le LIC.
Déséquilibres électrolytiques
Les déséquilibres sodées ont éte envisagées avec les déséquilibres hydriques.
Les déséquilibres potassiques soni fréquents. Le K+ pénètre dans l'organisme par voie
entérale ou parentéral, est stocké dans le LIC a une concentration 35 fois supérieure à
celle du LEC, par des mécanismes de transfert membranaire, est éliminé dans les
conditions normales par le rein, . avec possibilité de pertes digestives supplémentaires
en pathologic Le K+ extracellulaire ne représente que 2 % du pool potassique.
Les variations de la kaliémie sont la conséquence de perturbations de 3
mécanismes : les deux premières sont une modification des apports qui jouent
rarement seuls, ou un trouble de l’élimination rénal ou digestif. Dans ces cas les plus
fréquents, la kaliémie varie directement avec les stocks intracellulaires sans
corrélation rigoureuse. La troisième est un trouble de distribution entres LIC et LEC,
le plus souvent une sortie de K+ du LIC vers le LEC. Même si les quantités ainsi
transferées sont faibles en valeur absolue, ellcs sont susceptibles d'entraîner des
variations importantes de la kaliémie sans modification du pool. En effet, le pool
potassique du LEC est de 60 mmol pour une kaliémie normale de 4,5 mmol.I-1. Ce
transfert est la conséquence d'une atteinte membranaire consécutive à plusieurs a
facteurs : l'insuline, 1'aldostérone, les catécholamines et les médicaments qui