Ethique et Affaires Devoir par groupe de 6 à rendre le 6 décembre

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Ethique et Affaires
Devoir par groupe de 6 à rendre le 6 décembre 2006.
Devoir de 2 pages.
Note sur 6 + Bonus points pour les conférences (+/-0,5 points).
L’examen de fin d’année est sur 14.
Bibliographie : Aderse.org
- Francois Ecoto : « Ethique et management : Etat des lieux et perspectives » Revue
internationale des sciences commerciales, Market management, n°3 juillet-septembre
2003 Ed-EsKa, 25 pages.
- Samuel Mercier : « Ethique dans l’entreprise » Ed la découverte, 2004 ; 200 pages.
- Henri Savall-Véronique Zardet : « Tétra normalisation, défis et dynamiques »
Economica 2005, 191 pages.
- Michel Capron-Francoise Quairel-Lanoizelée : « Mythes et réalités de l’entreprise
responsable » Ed la découverte, 2004, 251 pages.
Chapitre 0 Méthodologie de rédaction d’un
développement structuré
Un développement structuré s’articule autour de 3 parties :
L’introduction,
Le corps du sujet,
La conclusion,
I/ L’introduction
On doit dans l’introduction :
Expliciter les termes clés du sujet.
Il importe aussi de rappeler les circonstances et le contexte dans lequel on s’inscrit
Présenter le problème à résoudre : la problématique
On rappelle que pour un même sujet, plusieurs questions ou sous problématiques peuvent se
présenter. C’est la réunion de ces différentes questions en une seule bonne question qui tient
lieu de problématique générale.
Il importe de construire un corps d’hypothèses. Mais qu’appelle t’on un corps
d’hypothèse.
Une hypothèse peut être définie de plusieurs façons :
o C’est une réponse anticipée face à une problématique posée.
o C’est aussi une affirmation gratuite qui mérite d’être démontrée.
o C’est une proposition qui peut être vrais ou fausse.
NB : Pour qu’il y ait hypothèse, il faut qu’il subsiste un doute scientifique.
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On distingue 3 grandes catégories d’hypothèse :
1. Les hypothèses descriptives, c'est-à-dire qui décrivent l’objet observé.
2. Les hypothèses explicatives qui apportent les causes racines ou les explications sur
l’objet observé.
3. Les hypothèses prescriptives ; se sont des recommandations, solutions, conseils, un
peu comme l’ordonnance d’un médecin.
Mettre en évidence le plan que l’on va adopter. Ce plan étant en osmose avec le fil
conducteur.
NB : Différence entre utilité, intérêt et enjeux.
L’intérêt est un besoin implicite ou caché et qui apparaît à la vue d’un élément particulier ou
d’un phénomène particulier.
L’utilité est un besoin affiché et dont la réalisation ou la satisfaction est indispensable.
L’enjeu sous entend, notion de risque encouru. C’est l’importance que l’on doit accorder à la
alisation d’un événement sous peine soit de perdre les gains associer ou alors d’en
améliorer le bénéfice.
Tableau des hypothèses :
STH1
SSTH1
SSSTH1
HD1
HE1
HP1
Le bureau est sale
Le bureau est plein de tache
d’encre
Monsieur propre serait à
même de faire disparaître les
taches
Une hypothèse doit être exhaustive.
II/ La conclusion
Conclusion = Limites et perspectives d’avenir.
Dans la conclusion il importe de faire uniquement le bilan, voire faire la synthèse des
principales idées clés que l’on a utilisées durant toutes la phase de l’argumentation (corpus). Il
n’est plus question de recommencer le débat.
On observe que…
Pourquoi parce que…
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Quel contenu doit on trouver dans une conclusion ?
1. Rappel succin de la problématique de départ.
2. Fil conducteur d’où à quoi ? Moyens et méthode = démarche.
3. Conviction de l’auteur.
4. Contribution de l’auteur (valeur ajoutée personnelle) de moi, de l’entreprise et de la
société.
a. Apport d’ordre descriptif
b. Apport d’ordre explicatif
c. Apport d’ordre prescriptif
5. Limites
6. Perspectives d’avenir.
III/ Corps du sujet ou Corpus
Les plans les plus utilisés dans le corpus sont des plans à 2, 3 ou 4 parties au maximum, si on
dépasse 4 parties, il importe de le justifier.
On rappelle que le plan utilisé dans le corpus doit toujours être en osmose avec le corps
d’hypothèse ou tableau thématique.
Sujet à faire pour le 6 décembre :
2 pages soit 4000 signes
L’éthique et la confiance peuvent elles remplacer le profit comme éléments de régulation au
sein de l’entreprise ?
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Chapitre 0’ Concepts fondamentaux sur le module
« éthique et affaires »
Plan :
1. Raison d’être du cours d’éthique,
2. Lexique abrégé.
I/ Raison d’être du cours d’éthique
Le cours d’éthique permet d’instaurer une cohésion entre les membres d’une même entreprise
et entre les membres d’une entreprise et le reste de la société afin d’éviter les désorganisations
nocives pour la compétitivité en générale.
II/ Lexique abrégé.
1. Ethique/Déontologie/morale
a. Ethique : C’est la science des fins a ne pas confondre avec la morale.
b. Morale : Science du bien et du mal universellement accepté comme tels.
c. Déontologie : C’est la conduite que doive observer tous les membres d’une
même branche d’activité afin de préserver sa bonne réputation.
2. Performance, employabilité, compétence
a. Performance : Efficacité (rapport entre les résultats obtenus et les objectifs
fixés) + Efficience (Rapport entre les résultats obtenus et la quantité de
moyens ou volume horaire utilisé).
b. Employabilité : C’est l’adéquation entre l’offre et la demande d’emploi.
c. Compétence : Aptitude ou capacité à résoudre une problématique posée.
3. Régulation économique :
C’est l’ensemble des mécanismes assurant la stabilité à un niveau jugé acceptable d’un
système économique.
4. Régulation sociale :
Ensemble des mécanisme assurant le maintient des comportements à l’intérieur de limites
jugées acceptables dans une société ou un groupe.
5. Clause compromissoire :
C’est une disposition par laquelle les parties liées à un contrat s’engagent à recourir à
l’arbitrage pour les litiges éventuels et relatif à ce contrat.
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6. Arbitrage :
C’est une procédure facultative de règlement d’un conflit collectif de travail consistant pour
les parties à confier à un tiers choisi par elles, la solution du conflit.
7. Corporate social responsability
Ce concept se développe essentiellement au cours des décennies 1960 et 1970 et stipule qu’il
existe une sorte de contrat implicite entre l’entreprise et la Société selon lequel l’entreprise a
des obligations envers la Société qui a le droit de la contrôler.
8. Corporate social responsiveness
Ce concept représente la reconnaissance de l’attention à accorder aux demandes sociales.
L’entreprise doit suivre les problèmes sociaux qui peuvent l’affecter et y répondre avant qu’ils
ne se déclanchent.
9. GRI : Global reporting initiative
Le GRI a pour objectif de faciliter et d’améliorer l’élaboration et la diffusion de rapport de
développement durable par les entreprises. Pour cela elle élabore et diffuse des lignes
directrices qui servent ensuite de guide à ces rapports. Elle réunit plusieurs partenaires du
programme des Nations Unis pour le développement : Entreprises, ONG, fédérations
professionnelles, etc. Crée en 1997, la GRI a publié sa première version en 1999. LE respect
de ce texte par les entreprises est totalement volontaire. Il n’existe pas de procédure de
vérification de leur application.
10. Global compact
Il fut lancé en juillet 2000 par Kofi Annan, le Global Compact visait une prévention des
risques de dérive de la mondialisation. Le projet s’articule autour de 9 principes issus de la
déclaration universelle des droits de l’homme, des déclarations de l’OIT, et enfin du sommet
de Rio de 1992 sur l’environnement et le développement.
11. LE WBCSB : World Business Council for Sustainable Development
C’est une association regroupant 165 compagnies. Elle publie notamment un rapport sur
l’éco-efficacité, le « changing Course » ou « changement de cap » et met davantage l’accent
sur l’intérêt économique plutot que sur l’impact environnemental des pratiques industriel d’il
y a quelques années.
12. Eco efficience.
Après le sommet de Rio, les entreprises se sont attachées à concilier l’efficience et
l’excellence environnementale afin d’assurer une croissance économique à la fois soutenue et
respectueuse des besoins des générations futures en terme de consommation des ressources de
la planète ou de protection de l’environnement. Ainsi est né le concept d’éco efficience qui
consiste à conjuguer les performances environnementales et économiques pour créer de la
valeur au niveau des entreprises et également au niveau de la collectivité.
13. Triple Bottom line
La commission européenne a officiellement lancée en Avril 2000, l’outil Triple Bottom Line
afin de mesurer la valeur des entreprises. Leur performance est alors analysée sur 3 angles :
Environnemental : quel est l’impact des activités de l’entrepris (des sites et des
produits) sur l’environnement au sens large (consommation des ressources, rejet de
toutes natures, occupation du territoire) ?
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