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PRIX DE CANCEROLOGIE POUR PATRICK MEHLEN
COMMUNIQUÉ – LYON – LE 5 NOVEMBRE 2007
| www.dr7.cnrs.fr, rubrique Médias
Patrick Mehlen, 39 ans, directeur du laboratoire « Apoptose, cancer et
développement »1 basé au Centre Léon Bérard2 recevra le 20 novembre
prochain à Paris le Prix de cancérologie fondamentale de la Fondation
Simone et Cino del Duca - Fondation de l'Institut de France.
Ce prix récompense chaque année un chercheur de moins de 45 ans, français
ou étranger travaillant en France, qui a « permis une avancée de nos
connaissances des mécanismes cellulaires conduisant à la transformation
tumorale ». Patrick Mehlen a également reçu début octobre le « Grand Prix
Ruban Rose de la Recherche », d'une valeur de 50 000 euros, pour ses
travaux dans le domaine du cancer du sein.
Patrick Melhen
Prix principal de la Fondation
Patrick Mehlen a mis en évidence la notion des récepteurs à dépendance.
Schlumberger (2002)
Situés à la surface des cellules, leur rôle est d’observer l’environnement
Prix Jeanne Loubaresse , décerné
extérieur de la cellule, de reconnaître une molécule spécifique, le ligand, puis
par l’Institut Curie (2003)
de transmettre deux types de signaux à la cellule. En présence de ligand, le
Prix Lucien Tartois, décerné par la
signal est « positif » et ordonne la prolifération, la différenciation ou le guidage
Fondation de la Recherche
cellulaire. En absence de ligand, le signal devient « négatif » et induit la mort
Médicale (2003)
cellulaire (l’apoptose). Ce mécanisme permet l’élimination systématique des
Médaille d’argent CNRS (2005)
cellules qui se développent dans un environnement où le ligand n’est pas
Prix « Charles Oberling », remis au
présent. Ainsi, dans la majorité des cas, les cellules qui acquièrent des
Collège de France (2007).
propriétés tumorales se voient éliminées par apoptose dès qu’elles s’éloignent
de leur localisation initiale grâce à la présence de ces récepteurs. Malheureusement, certaines cellules tumorales
choisissent soit de perdre le récepteur, soit de produire elle-même le ligand, afin de ne plus être dépendante de sa
présence dans l’environnement cellulaire pour vivre. De telles cellules permettent alors la formation de tumeurs
agressives. L’unité de Patrick Mehlen essaie donc de mieux comprendre comment ces récepteurs/ligands
transmettent le signal de vie/mort dans la cellule afin de pouvoir dans le futur proposer des thérapies qui viseront à
réenclencher ce signal de mort de la cellule tumorale.
CONTACTS
Chercheur : Patrick Mehlen, 04 78 78 28 70, [email protected]
Communication :
Nathalie Blanc, Centre Léon Bérard, 04 78 78 51 43, [email protected]
Sébastien Buthion, CNRS Rhône Auvergne, 04 72 44 56 12, [email protected]
Béatrice Dias, Université Claude Bernard Lyon 1, 04 72 44 79 98, [email protected]
1
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Unité mixte de recherche CNRS / Centre Léon Bérard / Université Claude Bernard Lyon 1
Centre de lutte contre le cancer, Lyon
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