tonneau) il existe aussi des travées osseuses arciformes (2 types) : il y a les supérieures qui
partent du plateau vertébral supérieur et vont en direction de l’apophyse articulaire supérieure
et de l’épineuse (elles forment un arc de cercle à concavité supérieure).Les inférieures partent
du plateau inf et vont sur l’apophyse articulaire inférieure et sur l’épineuse
Conséquence :l’apophyse épineuse est rigide car deux systèmes(arciforme sup et inf) s’y
entrecroisent( fractures peu fréquentes).Au niveau du corps vertébral,on va avoir une zone de
fragilité antérieure et une zone postérieure rigide. Si on se fait une fracture du corps vertébral
on aura une fracture tassement cunéiforme : le corps vertébral aura la forme d’un coin écrasé
en antérieur. Ceci est très fréquent et pas très grave si le diagnostique est fait rapidement et si
la fracture est stable.
- DIV
Le DIV facilite l’absorption des contraintes.
La morphologie des disques intervertébraux fait que plus ce disque est bas situé plus il est
épais.
La relation noyau anneau : le noyau est constitué à 90% d’eau. Cette eau va se déplacer entre
le noyau et le corps vertébral (en position verticale). Au fur et à mesure de la journée
l’épaisseur du noyau diminue (les astronautes qui sont en apesanteur voient leur taille
augmenter par absence de contraintes. On constate également qu’en fin de nuit, les gens qui
ont des hernies discales soufre plus par augmentation de la compression. Ce noyau va
fonctionner selon le théorème de Pascal « Les liquides transmettent dans toutes directions et
intégralement les variations de pression qu’ils subissent ». Quand le noyau supporte des
contraintes de compression, il va disperser ces contraintes dans toutes les directions c’est à
dire en direction de l’anneau. Ceci a été matérialisé par l’expérience de laboratoire de Hirsch :
on prend un disque intervertébral entouré de deux corps vertébraux, on applique brutalement
une contrainte de compression et on mesure la hauteur du disque. On a une courbe oscillante
avec des périodes ou le disque est écrasé et des périodes ou il ne l’est pas. L’amplitude de
l’oscillation diminue avec le temps. Explication : au moment de l’application de la contrainte,
le noyau disperse la contrainte sur l’anneau fibreux, les fibres de ce système ballonisent.
Comme c’est un système fibreux il va reprendre sa position de départ en renvoyant la
contrainte sur le noyau…… Les aller retours de la contrainte entre anneau et noyau vont faire
l’amortissement hydraulique chez le jeune.
La deuxième expérience de Hirsh explique ce qui se passe quand on vieillit : On prend le
même système : un DIV entouré de 2 corps vertébraux et on applique une charge constante
pendant un temps très long (plusieurs jours). On mesure la hauteur du DIV et on relâche la
contrainte (tout en continuant de mesurer la hauteur). Au départ on a une diminution brutale
de l’épaisseur du DIV due à la fuite d’eau de lémo fibreux. Puis progressivement on a une
diminution beaucoup plus lente due à la mise en tension des fibres de l’anneau. On relâche la
pression, on a une remontée brutale de la taille (due à l’eau qui revient dans le noyau) puis
une augmentation de la taille de l’anneau plus lente due à la reprise de la forme des fibres de
l’anneau. Cependant, on ne revient jamais à la forme, taille initiale. On a une déformation
plastique des fibres de l’anneau. En vieillissant, on passe d’un amortissement hydraulique à
un amortissement plastique de l’anneau qui va se déformer, s’abîmer. Il y aura parfois des
micros ruptures de l’anneau avec risques d’hernie discale
(Les deux causes principales de l’hernie discale sont : 1=> un mouvement trop brusque chez
le jeune ; 2=>La dégénérescence de l’anneau chez le vieux)
- Le système ligamentaire
Dans le système ligamentaire, il y a deux éléments qui vont réaliser une poutre composite :